Opération Raclette – Burger - Les pérégrinations d'une famille savoyarde
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Opération Raclette – Burger - Les pérégrinations d'une famille savoyarde
Voyage des filles

Le Canada à travers les ours, les saumons et les trappeurs

Pendant le voyage, nous avons visité une hatchery, un village de trappeur et vu beaucoup d’ours au bord de la route. Nous allons vous raconter ce qu’est le Canada au travers de ces trois expériences :

Pour commencer : les ours

Ici au Canada, il y a plusieurs types d’ours : l’ours noir, le grizzly mais aussi l’ours spirit. Nous avons vu des ours noirs à Yosemite, Yellowstone, en Alaska, à Jasper et un grizzly à Jasper.

Les ours noirs peuvent être noirs ou marrons. Un femelle noire peut avoir une portée d’oursons noirs et brins par exemple. Les grizzlis pareil.

Pour les reconnaitre, il suffit de regarder leur bosse sur le dos, voir la forme de la gueule qui est plus ronde avec un museau moins allongé sur le grizzly et la forme de ses oreilles qui sont plus arrondies. Mais c’est aussi grâce à leurs griffes qu’on les distingue, seulement si vous les voyez, c’est que vous êtes un peu trop proche !

Les ours spirits sont blancs, un peu beiges, mais sinon c’est pareil qu’un ours noir. Spirit veut dire esprit.

Quand tu vois un ours, il ne faut pas l’approcher à moins de 90 mètres mais surtout ne pas hurler ni courir. Il court à plus de 80 km/h !!!!!!!! Ne pas le regarder dans les yeux non plus, sinon il prend ça comme un défi et peut vous charger. Beaucoup de gens se baladent avec un bear spray pour se protéger. Nous n’en avons pas acheté, trop cher (50$) et pas utile selon nous.

Sur ton camp pour la nuit, il faut que tu ramasses tout ce qui a de l’odeur même le gel douche ou le parfum, enfin bref vraiment tout !!! Surtout la vaisselle sale !

Nous avons vu pas mal d’ours mais tous quand nous étions dans la voiture. En général les ours rencontrés dans les parcs nationaux ne sont pas du tout peureux. Parfois, ils passent à coté de la voiture ou devant ou bien ils mangent des baies alors qu’il y a 20 voitures qui peuvent s’arrêter devant lui. C’est vraiment du n’importe quoi !!!

Quand tu quittes les parcs nationaux, tu peux bien sûr encore voir des ours, mais ils partent en courant, sauf quand ils mangent. Ce sont de vrais gloutons. Nous en avons vu 18. Le 19 ème était mort sur la route, un ourson shooté par une voiture. Trop triste…

L’ours n’hiberne pas mais hiverne. La différence entre l’hivernation et l’hibernation est plutôt simple car hiverner signifie se tapir à l’abri du froid alors que l’hibernation consiste à ralentir le fonctionnement de son corps le temps que le printemps revienne. Pendant l’hivernation, l’ours peut sortir de sa tanière si il y a un danger. Il est juste en attente du retour de nourriture.

Les ours sont omnivores, comme nous et raffolent des saumons.

Un crâne d’ours noir
Peau d’ours noir et grizzly
Griffes de grizzly
Distinction entre les deux espèces
Grizzly (pas notre photo)
Ours noir à Yellowstone
Ours noirs à Jasper

Le saumon est un animal très intéressant, pourquoi ?

Déjà, il est existe plusieurs variétés de saumons :
– le pink salmon
– le sockeye salmon
– le chum salmon
Et beaucoup d’autres.

Chaque automne, à l’âge adulte, poussé par une force naturelle, le saumon remonte la rivière où il est né pour se reproduire.
Il nage en amont à travers des courants puissants, traversant des rapides et remontant des chutes d »eau. Pour parvenir à remonter la rivière, la nature fait en sorte de changer leur morphologie. Il grossit, sa couleur change parfois en rouge/rose et son bec devient crochu.
En plus de ça, les saumons doivent faire face à un tas de prédateurs : ours, aigles balbuzards et même pêcheurs.

Arrivé à sa frayère (site d’enfouissement des œufs aussi appelé gravière), le saumon dépose des milliers d’oeufs fertilisés dans le gravier. Environ 2000. Toutes les femelles creusent un nid en présence d’un mâle.
Elle utilise sa queue pour créer une dépression dans laquelle elle libère ses œufs. Le mal libère ensuite un nuage de laitance.
Puis la femelle commence son deuxième nid et recouvre son premier de gravier pour qu’il soit protégé des prédateurs.  Cette étape est répétée jusqu’à ce que la femelle n’ait plus d’œuf .

Leur voyage terminé, les saumons meurent et leurs carcasses nourrissent les insectes, les animaux et participent à fertiliser le sol.

En attendant, les œufs développent un œil, ce qui est le premier signe de la vie. Après quelque mois, l’embryon se développe et devient un alevin. Il porte un sac vitellin qui contient tout ce dont il a besoin pour se nourrir au cours des trois premiers mois de sa vie. Après ne lui reste plus qu’à redescendre de puissants courants pour atteindre l’océan.

Les quelques alevins qui y parviendront s’appelleront des saumoneaux. Ils reviendront dans le même ruisseau d’ici 4 ans pour frayer et mourir comme leurs parents. Sur 2500 œufs, seulement 2 reviendront. La hatchery que nous avons visitée à port Hardy contribue à augmenter le taux à 100 saumons. Les bénévoles récupèrent les oeufs et la semence des mâles et font la fécondation dans des cuves surveillées jusqu’à éclosion des oeufs. Ensuite, les alevins sont relâchés dans la rivière.

Le cycle de vie du saumon
La métamorphose du saumon
Saumon en action
Des différentes espèces de saumons
La migration des saumons du pacifique
La répartition des saumons dans l’océan pacifique

Les trappeurs, chasseur d’ours et mangeur de saumon. Pourquoi ?

Les trappeurs étaient des européens, généralement des français. Ce sont un peu nos ancêtres qui ont fait le choix de vivre en Amérique. C’était dans les années 1850. A l’époque, ils vivaient dans des petites cabanes et avaient décidé de s’installer dans le grand ouest canadien pas encore colonisé. De l’extérieur, elles paraissent toutes petites, mais pour en avoir visité c’était bien aménagé à l’intérieur. Celui qui gérait le commerce des peaux d’animaux, un peu comme le chef du village, avait la plus jolie maison. La décoration des cabanes est souvent faite à partir des animaux, comme des bald eagle empaillés, des têtes d’orignaux, de wapitis ou des peaux d’ours.

Il y avait un potager pour le village entier. Par contre, il y avait de la neige 6 mois de l’année sur la plaine, alors il ne falait pas trainer pour préparer les cultures et travailler les récoltes. Tout le reste de l’année, les villageois mangeaient du saumon, séché. Il parait que c’était cher et pas très bon, pas ragoûtant.

Le travail du trappeur consistait à tuer les animaux pour leur peau. Il y avait des trappeurs moins sympas qui tuaient beaucoup d’animaux pour leur peau et rien d’autre. Une fois qu’ils avaient finis, ils pouvaient troquer les peaux pour s’acheter à manger, généralement du saumon ou du matériel pour vivre. A aucun moment, le commerce ne se faisait avec de l’argent. Ils avaient bien raison de ne pas utiliser de l’argent. A troquer sans échange d’argent, les gens ne s’achetaient que le nécessaire.

Dans la commerce, une bonne peau de qualité se vérifie du côté sans poil. Il faut qu’il soit lisse, doux et bien blanc. Sinon, ça baissait la valeur de la peau. Par exemple, avec une peau d’ours de bonne qualité, on pouvait acheter deux paires de bottes fourrées, et une peau d’ours de mauvaise qualité, une seule paire de bottes.

Les animaux recherchés pour leur peau étaient les castors, les ours, les kit-fox, les loups, les loutres, les écureuils, les lapins, des furet d’hiver ou encore des coyotes. Les peaux servaient à plusieurs choses :

  • A troquer
  • Les peaux de castors pouvaient servir de cartes, solide et facile d’écrire dessus
  • A se réchauffer, couvertures, manteaux, bottes, habits, bonnets. Il faisait très très froid l’hiver là haut
  • Faire des sacs
  • Décoration en tapis
  • Fabriquer des attrapes-rêves
  • Faire des poupées, jeux pour enfants

Les trappeurs étaient amis avec les indiens, ils entretenaient de bonnes relations. Dans un Lucky Luke, il y a un trappeur amis avec des indiens et d’un coup un indien à crêtes s’en est pris à eux. En fait, il y avait une bonne entente entre indiens et trappeurs, mais il existait aussi des indiens méchants qui voulaient juste scalper les blancs pour revendiquer leur terre et repousser les colons. Il y a eu beaucoup de métissage entre indiens et trappeurs, qui se mariaient et avaient des enfants métiss. Ces enfants métiss, indiens et trappeurs, étaient très doués pour se repérer dans la nature, ils la respectaient et l’aimaient. Ils étaient respectés pour leurs connaissances et avaient la chance de pouvoir passer partout sans être repérés.

Pour finir, les trappeurs pouvaient être bons ou mauvais. Ils font partie de l’histoire américaine et canadienne.

Le magasin d’échange
En plein troque
La course de poule
Le magasin d’échange
Des fourrues
Une cabane
Une cabane
Saumon séché
Dans une cabane

 

1er chapitre écrit à deux, second par Clem, dernier par Valentine. 

26 juillet 2018by Clémentine
Voyage des filles

Le saviez-vous ?

Les saumons se transforment quand ils migrent vers la rivière de leur naissance

On tient 2 semaines sans douche, après c’est beaucoup plus dur

On trouve du bois partout quand on cherche bien

Les baleines avalent des kilos de sacs plastiques pensant qu’il s’agit de méduses

Il est impossible de couler sur le Great Salt Lake en Utah à cause de son taux élevé en sel

Les écoliers canadiens récitent un texte tous les matins en souvenir des indiens à qui ils ont pris les terres

Il y a de l’eau potable partout au Canada et aux Etats-Unis et plus rien une fois au Mexique

La meilleure pizza d’Amérique se mange sur l’île d’Omotepe au Nicaragua

Les bisons étaient des millions avant l’arrivée des colons. Ils ont été chassés par des trappeurs pour leurs peaux et la viande

L’anémone de mer est capable de se diviser en deux pour se reproduire

Les hamacs c’est très confortable

Les étoiles de mer libèrent un bras à leur prédateur pour se laisser le temps de la fuite

Le cheddar est le seul fromage que l’on trouve sur les Amériques et c’est pas bon. Il n’y a que maman qui en mange, trop en manque de fromage

L’essence ça pue et ça pollue

Faire caca, ça fait du bien, mais c’est plus agréable dans des toilettes propres ou dans la nature

En plus de nous réchauffer, le feu est utile pour la forêt

Jouer, c’est plus cool que travailler

Les cervidés perdent leur bois tous les ans

Beaucoup d’Américains sont obèses

Le fromage français nous manque

L’espagnol est plus facile à apprendre que l’anglais

Faire des gâteaux dans une casserole c’est bien plus difficile qu’avec un four. Au point qu’ils sont tous ratés.

Le fœtus ours peut se mettre en pause le temps que la mère fasse ses réserves pour hiberner. Quand la mère est prête, la gestation se remet en route. Si non, le fœtus peut disparaitre en faveur de la mère.

La pluie, c’est chiant quand on voyage en van

Le Nutella c’est bon pour ton ventre mais mauvais pour la planète

En anglais, une limace ça s’appelle banana slug

Les bisons peuvent charger quand ils trouvent les personnes trop proches ou gênantes

Les Etats-Unis comportent 50 états, c’est un immense pays plus grand que le continent Européen

En voyageant, tu ne manges pas très bien sauf dans les restaurants

Le Canada est 21 fois plus grand que la France alors qu’il y a presque deux fois moins de population (37 millions contre 60 millions en France) !

Les saumons reviennent mourir là où ils sont nés, dans l’eau douce.

Il y a 12000 ours qui peuplent l’île de Vancouver contre 0 dans les Alpes et 43 dans les Pyrénées.

30 juin 2018by Clémentine
Etats-Unis, Voyage des filles

Junior Ranger Program’s

Qu’est ce que le programme Junior Ranger ?

C’est un livret avec plein d’activités que l’on récupère dans tous les visitors center. Le visitor center est un centre de Parc National  ou de Recreation area avec des boutiques, des expositions et surtout un accueil avec des Rangers. C’est à eux que l’on demande le carnet et à qui on le rendra quand il sera fini.

Comment ça se passe ?

Dans les cahiers, il y a des activités par âge. Les plus petits sont ceux qui font moins de choses. Et très souvent les plus grands comme Clémentine doivent faire tout le livret. Evidement, le programme Junior Ranger est en anglais et nous devons tout remplir en anglais.

Il y a des activités de plusieurs sortes :

  • Des questions sur le parc, les animaux, notre visite, nos randonnées, la lecture de carte…
  • Des avis à donner sur la protection de la nature, l’entretien du parc…
  • Des dessins pour illustrer des animaux, des paysages, des bâtiments historiques…
  • Des jeux comme des mots à relier, des mots croisés, des bingos…
  • Des programmes à suivre obligatoirement : les rangers organisent des programmes pour parler de géologie, l’habitat d’un animal en particulier…
  • Des missions à réaliser : ramasser des déchets, interviewer des rangers, repérer des empruntes…
  • Des films à regarder…

A quoi ça sert ?

Le programme sert à plusieurs choses :

  • Sensibiliser les jeunes et les moins jeunes à la protection de la nature
  • Savoir comment réagir face aux animaux
  • Découvrir la vie sauvage
  • Savoir à quel point la nature est fragile et comment il faut la protéger
  • Connaître le parc
  • Occuper les enfants aussi !
  • Pour nous, ça sert aussi à apprendre l’anglais.

A la fin

Une fois le travail fini, on rend le carnet au Visitor Center et on doit faire une promesse sur l’honneur en levant la main droite. Le tout en anglais aussi. Avant le ranger doit porter son chapeau et contrôler le livret. Si on a des fautes, il explique la bonne réponse.

Voici un exemple de la promesse que l’on doit répéter :

I promess to help protect the national park. I promess to respect the nature and the wildlife. I promess to share with my friends what I have learned in the park. And to be a friend to all of National Park.

De temps en temps les rangers changent la promesse et disent des choses comme, I promess to brush my teeth, I promess to learn at school and listen what mum and dad say.

Une fois la promesse récitée, on obtient un badge à l’image du parc et si il y a des gens autour, ils applaudissent à chaque fois. Les plus beaux sont ceux en bois. En ce moment, on en a obtenu 11. Nous aimons beaucoup le programme !

Program Junior Ranger à Zion
Book activity
Book activity
Book activity
Program’s Juniors Rangers à Grand Canyon !
Contrôle du livret par le ranger avec Louis et Paul à Arches
Ranger à Grand Canyon
Collection de badges(12 chacune)
Stockage des livrets
7 juin 2018by Clémentine
Voyage des filles

Sentiments, sens et perception

Définition de la perception : Réunion des sensations en images mentales 

Travail du jour : A partir de cette définition, exprimer ses sens et ses sentiments pour développer sa perception du monde à travers l’expérience du voyage. Travail d’écriture et de réflexion réalisé seules et en binôme. Il ne nous reste plus qu’à assumer !

1- Nos sentiments en image

Joie : Découvrir de nouveaux paysages, de vivre en famille 24/24h, 7j/7, 1mois/mois, 1an/an

Tristesse : Quitter des pays et des amis de voyage

Angoisse : Nous n’avons jamais été angoissé à part Papa et Maman le 1er jour au Mexique. Nous avions roulé tard la nuit avant de trouver où dormir.

Culpabilité : On a juste une belle vie, c’est pas de notre faute !

Honte : Quand on fait pipi dans les jardins des personnes qui nous accueillent. Quand Papa et Maman ne payent pas les campings ou les douches.

Peur : Etre attaquées par un ours la nuit

Excitation : Savoir que l’on peut vivre des choses magiques, merveilleuses, magnifiques, ect…

Jalousie : Quand nos parents se baignent dans de l’eau chaude pendant que nous sommes obligées de bosser.

Fierté : D’avoir fait un voyage en Amérique et des photos de mon papa.

Colère : Quand on ne réussit pas à travailler comme on le devrait.

A la Nouvelle Orléan
Besoin de coiffeur !
Au Nicaragua
Les copains de voyage
Sources chaudes à Mammoth Lake
Drive way à Los Angelex
Papa et ses photos
Classe
Alabama Hills
Nager avec un requin baleine !

2- Nos sens en image

Le goût : Les épices mexicains qui t’enflamment la bouche, les nouvelles saveurs (tortas, tortillas, tacos, huevos, poutine, fruits de mer…)

Le toucher : La carapace molle des bébés tortues, les poissons fraichement péchés et visqueux, la peau des souriceaux

La vue : Animaux, paysage, les signes de la richesse tout comme de la pauvreté

L’odeur : Une colonie d’otarie, les épices relevées, les pâtisseries mexicaines qui puent, la pollution des villes, l’horrible chicharrón (peau de cochon frit), et les bonnes odeurs de la nature

L’ouïe : Les cris des toucans, singes hurleurs et otaries, le son des cascades, la circulation des villes et les secousses et grondements du volcan Acatenengo.

Bébé tortue au Guatemala
Circulation à Los Angeles
Tortas
Singe hurleur au Chiapas
L’Acatenengo de jour
Cascade d’El Chiflon
Chicharròn
Nevada Falls à Yosemite
L’odeur des otaries !
Les fruits de mer
Des souriceaux dans le van !

3- Perception du monde

Nature et environnement

La nature, il faut la protéger, la nettoyer, la respecter et ne pas en faire une déchèterie. En voyageant, nous avons découvert que le Mexique et les pays d’Amérique centrale avaient de super beaux paysages mais malheureusement personne ne les respectent. Il y a beaucoup de déchets et les déchèteries à ciel ouvert n’aident pas. Quand nous savons qu’il y a du vent pour faire s’envoler les plastiques et la mer pas loin, nous pensons à tous les animaux marins.

Comparés au Mexique et l’Amérique centrale, les Etats-Unis et le Canada ont des paysages beaucoup plus propres grâce aux parcs nationaux qui sensibilisent les personnes. Des rangers aménagent, nettoient les lieux, sensibilisent les enfants et les adultes et protègent les animaux. Mais bien sûr, l’entrée des parcs est payante et il y a plus de monde.

Nous avons aussi remarqué que les Etats-Unis  et le Canada n’ont pas de déchets qui se voient mais beaucoup plus de consommation et il y a de nombreuse pompes à pétroles. Ce n’est pas vraiment bon pour la planète non plus. Au  final, nous ne savons pas vraiment lesquels sont les plus pollués.

La population

Au cours du voyage, je me suis rendue compte que la pauvreté et la richesse n’ont pas le même rapport selon le pays où l’on vit. J’ai vu des personnes pauvres mais heureuses et d’autres personnes pauvres et malheureuses :

  • Au Guatemala, nous avons rencontré une famille très pauvre mais très heureuse, ils nous ont acceuilli, nous ont offert à manger, nous ont aidé, alors qu’ils dorment sur de la terre.
  • A Los Angeles, nous avons vu des personnes très pauvres et très très malheureuses. Nous avons remarqué que personne ne faisait attention à eux, ils étaient comme des fantômes dans la rue.

Les personnes riches se servent de leur argent juste pour s’acheter des choses et rien d’autres. Ils ont tellement d’argent qu’ils sont hypnotisés. Mais le problème c’est qu’il y a trop d’argent pour une personne et rien pour les autres. Les personnes qui ont le plus vont acheter, acheter, acheter et les prix vont augmenter, des centres commerciaux vont continuer à se construire et il n’y aura plus de place pour cultiver des champs.

Déchets au Mexique
Famille de Juan au Guatemala
On a sauvé Jésus
16 mai 2018by Clémentine
Voyage des filles

Interview de Lisa : une écolière française au Mexique

Clémentine : ¿Como te llamas?

Lisa : Me llamo Lisa

Clémentine : ¿De donde vienes Lisa?

Lisa : De Francia, de la ciudad de Tresserve.

Clémentine : ¿Porque vives aquí? ¿De cuantos años vives aquí?

Lisa : Porque queremos cambiar de vida. Estoy aquÍ desde el 9 de agosto, 8 meses.

Clémentine : ¿Te gusta tu nuevo vida?

Lisa : Si, me gusta. Tengo muchas amigas Mexicanas.

Clémentine : ¿Hablas mucho español con tus amigas?

Lisa : Si, porque hablo un poco de español y si no se como decir una palabra, yo lo digo en ingles.

Clémentine : ¿Como se pasa con tu escuela?

Lisa : Muy bien. Hay una ayudante que habla un poquito francés.

Clémentine : ¿Tu escuela es francés o español?

Lisa : Mi escuela es mexicana, se llama ISQ (International School of Queretaro). Todas las actividades están en español y hago ingles y español. Tengo un uniforme todo los días :

  • Uno para el Lunes : es une falda azul, une camisa blanca, calcetín blanca y balerinas negras.
  • Uno para el martes / miércoles / jueves / viernes : es una camisa blanca, un short azul y zapatos blancos
  • Toda las niñas tienen los mismos vestimentos
  • El lunes, cuando hay una presentación todo los niños deben cantar el himno nacional
  • Mis horarios : 8am-14pm. Tenemos una caja de almuerzo para comer a las 11 a.m.

Clémentine : ¿Conoces de personas que están de Francia?

Lisa : Si, conozco. Tengo 4-5 amigas francesas.

Clémentine : ¿Te gusta tu casa?

Lisa : Claro que si y estoy bien en mi casa.

Clémentine : ¿Tienes una hermana o un hermano?

Lisa : Si tengo un hermano que se llama Alexis. Tiene 16 años.

Clémentine : ¿Y tu, cuanto años tienes?

Lisa : Tengo 11 años, más o menos

Clémentine : ¿Cuál es el trabajo de tu padre y de tu mama?

Lisa : Mí papá cocina es un chef y mí mamá hace  decoración. Mis padres hacen partidos del asociación CFQ (Centre Francophone de Quérétaro)

Clémentine : ¿Puedes hablar de la vida en Mexico ?

Lisa : En México es menos caro. Para vivir aquí es más difícil para hacer los papeles. Es l’imigración porque tenemos que salir del país para hacer los VISAS. Un VISA es un papel para la autorización de vivir y trabajar aquí. En Mexico hace mucho calor pero en junio hay mucho lluvia durante 3 meses. En mi calle hay muchas veces  que no hay luz. No es muy facíl de comer o hacer la cocina entonces vamos a comer a un restaurante.

Clémentine : Yo, viajo de un año y nosotros buscamos la seguridad para dormir. ¿Y tu ves problemas de seguridad ?

Lisa : No, porque hay un persona de seguridad que pasa en la calle todas las trentas minutas.

Clémentine : ¿Tu tienes un perro porque aquí hay muchos perros en el país?

Lisa : No porque mí papá no quiere perro y yo si quiero uno.

Clémentine : ¿En Mexico hay muchas basuras en las rutas, como se pasa en tu casa para la basura?

Lisa : Todos los dos días pones tu basura en la calle y una persona  lo va a recoger. Y en la casa, no hacemos la clasificación de desechos porque todas las basuras van en el mismo lugar. No es ecológico.

Clémentine : ¿Puedes beber el agua que hay en el grifo de tu casa?

Lisa : No es posible pero te puedes lavar los dientes, te puedes duchar y hacer la vajilla. Y para beber tienes que comprar agua en el supermercado.

Clémentine : Mí, en Mexico mi favorito visitar el Yucatan y las grutas de Tolotango, y tu que es tu favorito lugar?

Lisa : Mí favorito lugar es el centro de Queretaro. Queretaro es dónde vivo. Es una ciudad que es el centro del pais y a 220km de Mexico city.

Clémentine : Gracias por tu tiempo y ahora voy a hacer un mail para mi escuela de Garibaldi a Aix les bains.

Lisa : Gracias a ti !

Interview réalisée en espagnol entre Clémentine et son amie Lisa, scolarisées ensemble depuis la grande section. Lisa vit désormais au Mexique et les filles se retrouvent pour la 2ème fois au cours du voyage. Je me fais secrétaire pendant leur échange et Lisa, maintenant presque trilingue, finira par corriger mes fautes !  

Tenue du lundi
Tenue des autres jours
Piñata muchacha
Cabesa para el dia de la muerte
Quérétaro
Les arcades de Quérétaro
Marché à Quérétaro
Cirage de chaussures
12 avril 2018by Clémentine
Voyage des filles

La spécialité du lac Atitlàn : Le tissage

Le tissage est travaillé que par les femmes qui entretiennent la tradition Maya.

J’ai crée mon écharpe avec l’aide de Lyla, elle a 31 ans. Sa mère lui a tout appris à l’âge de 13 ans. Elle travaille depuis près de 20 ans et a maintenant 3 enfants. Il n’y a plus de père, elle s’occupe donc toute seule de ses enfants. Elle travaille dur pour pouvoir les nourrir, n’a pas de vacances, pas de week-end et rentre parfois très tard chez elle. Lyla est très courageuse, moi à son âge je crois que je ne tiendrais pas.

Comment j’ai fais mon écharpe

Créer des écharpes peut prendre deux jours, ce qui est long est surtout de faire la trame de l’écharpe avec les fils de couleurs. Quand je suis arrivée, le métier à tisser était déjà prêt.

Avant cela il faut aussi faire le fil : Le fil est fait avec du coton 100 % naturel. J’ai vu une dame le tisser autour d’un bâton pour en former une pelote avant de détendre le fil pour l’adoucir. La couleur est naturelle, elle est faite avec des mélanges de plantes et d’écorces. Après la bain de trempage, la teinte est ensuite fixée à partir d’écorces de bananier. Il faut ensuite faire sécher 24h.

Quand les files sont placés sur la structure faite en bois, il faut compter 4h de tissage.

Pour bien tendre l’assemblage de fil, il y a une ceinture autour de la taille qui tend l’ensemble jusqu’à une fixation accrochée à un mur ou un arbre.

Pour finir, afin d’être joli, il ne faut pas tisser jusqu’au maximum de la longueur des fils. Il faut laisser un espace de 10cm pour découper les fils et ensuite tresser des petits paquets de fils en les roulant dans le même sens. A deux, chacune de son extrémité de l’écharpe, nous avons ensuite attaché ensuite deux par deux les paquets tressés pour une finition aboutie de l’écharpe.

A l’aide d’un ciseau, Lyla a ensuite coupé toutes les erreurs de tissage.

Les différentes colorations
L’enroulage du fil
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Bientôt fini !

Comment j’ai trouvé le cours de tissage à San Juan de la laguna

J’ai beaucoup aimé. Pour fabriquer une écharpe je pensais que cela allait être super simple mais en fait il faut être patiente et avoir du muscle dans les bras.

Avec des bras ramollis et sans patience, autant laisser tomber plutôt que de s’énerver ! Lyla m’a beaucoup aidé, elle a dû faire à peu près la moitié en allant super vite. A mon avis, elle avait le temps de finir deux rangées quand moi j’avais à peine fini la 1ère. Lyla était vraiment très gentille et c’était un très bon moment. J’adore le résultat.

Grâce à ma prof d’un jour, j’ai découvert le tissage, c’est un super métier. Il me plait, il est artistique et manuel. Il requiert des qualités que j’ai.

22 mars 2018by Clémentine
Voyage des filles

Une école au Nicaragua

Nous avons visité une école au Nicaragua.

Elle était située en plein milieu de la montagne recouverte de jungle. Dans la classe, il y a normalement 26 enfants, mais quand nous y étions il y en avait que 16 car il pleuvait beaucoup.

Tous les enfants marchent à peu près 1 heure tous les matins pour aller à l’école. Leur professeur marche lui aussi 4 km tous les matins pour aller faire classe. Il aimerait bien avoir une mobylette mais ça coûte trop cher.
Ils ont entre 3 et 15 ans, il y a un seul professeur pour les 4 groupes de niveaux. Nous avons passé un super moment avec ces enfants. Sur le terrain devant l’école, nous avons joué avec eux au baseball mais avec les pieds. J’ai rien compris aux règles !! et nous avons aussi joué à la tomate, c’était vraiment super sympa. Leur toilette sont au fond du terrain, c’est une toute petite cabane.
Avec ma sœur nous avons ensuite travaillé dans leur classe. Moi, j’étais avec 2 garçons de 12 et 15 ans. Avec eux, j’ai fais de la géométrie en traçant des polygones à l’aide d’un compas et d’un rapporteur. Valentine a fait des additions. Tout ça en espagnol. Dans la classe, il y avait énormément de bruit. Tous les jours ainsi, ça doit être fatigant et difficile d’apprendre.

Même si les conditions sont difficiles, je trouve que c’est courageux de la part de ces enfants d’aller à l’école pour s’éduquer au lieu de vendre des bouibouis aux touristes ou de leur demander de l’argent.

15 février 2018by Clémentine
Voyage des filles

On vous raconte les passages de frontière

Pourquoi une frontière ?

Une frontière sépare des pays.

Mais pourquoi ne pouvons-nous pas passer normalement ? Nous ne pouvons pas passer à cause des lois de chaque pays. Chacun à ses règles et la plupart du temps, ils ne sont pas d’accord avec celles des autres. C’est pourquoi il y a des frontières. Elles permettent de contrôler et autoriser les personnes qui entrent et qui sortent du pays. Il existe des pays où il est difficile d’entrer notamment pour certaines personnes, pour exemple entre le Mexique et les Etats-Unis.

A chaque frontière, il faut :

  • D’abord, prévenir le pays où l’on est que l’on va partir. Ils nous font un tampon sur le passeport.
  • Vu que l’on a une voiture, il faut aussi prévenir que le véhicule quitte le pays.
  • Ensuite, une fois dans le nouveau pays, en général c’est la suite de la route, où alors un pont à franchir, ou un tunnel, il faut aller à :
    • L’immigration pour demander l’autorisation d’entrer sur le territoire. Dire pourquoi on vient, où on va et si ils sont d’accord, il font tamponner nos passeports
    • A la douane, déclarer et faire contrôler l’intérieur du van
    • Faire une autorisation d’importation du van pour avoir le droit de rouler dans le pays.
    • Parfois, il faut aussi trouver une assurance

Notre opinion

Valentine et moi-même n’aimons pas les frontières. C’est long, on s’ennuie et à certaines frontières nous ne pouvons même pas nous asseoir. On comprend rien à ce qui se dit et donc on ne peut pas aider les parents. Dans les pays du Sud, il fait en plus une chaleur de dingue quand il ne pleut pas.

Pendant les passages de frontières il y a énormément de bruit avec des gros camions qui n’éteignent jamais leur moteur et qui en plus provoquent des bouchons. Il y a toujours des gens qui sont là à vélo pour vendre des trucs et d’autres avec pleins d’argent à changer.

En général, faut compter de 1 à 4h !!

En gros, si vous pouvez éviter les frontières, faites-le mais sachez que c’est illégal !

Ou mieux, passez une frontière avec des amis, c’est bien plus chouette. En plus les parents font des défis entre eux et nous on peut jouer avec les copains.

En Europe, heureusement il n’y a pas tout ça. C’était bien plus simple de voyager entre la France et la Norvège l’été dernier !

12 février 2018by Clémentine
Voyage des filles

La culture Garifuna

Histoire des Garifunas

Le peuple Garifuna s’étend sur 4 pays le long des Caraïbes : Honduras, Belize, Guatemala et Nicaragua. Garifuna signifie mangeur de manioc. Ce peuple de couleur noire est issu d’une lignée datant du 18ème siècle. A l’époque, un bateau transportant des esclaves noirs a échoué sur une île des Caraïbes où ils ont été accueilli par le peuple Arawaks qui vivait sur place. Ensemble, ils ont mixé leurs traditions et leurs cultures. Plus tard, les anglais ont pris possession de l’île et le peuple Garifuna ne s’est pas laissé faire. Pour en être débarrassés, les anglais les ont déportés sur l’île de Roatan au large du Honduras. Les Garifunas ont rapidement fabriqué des bateaux pour s’installer le long des 4 pays de la côte caraïbéenne.

Fabrication d’un drum (tambour)

Un drum se fabrique en 20 étapes qui s’étalent sur 4 heures. C’est long mais c’est trop chouette. Je vais vous détailler ci-dessous chacune de ces étapes en images :

1- Choisissez un bon rondin de bois, acajou ou cèdre, mais pas trop gros. A peu près 20cm de hauteur pour un tambour de taille moyenne.

2- Enlevez l’écorce à l’aide d’une tronçonneuse, réduisez la taille de la base du bois puis creusez à l’intérieur du bois pour le vider. Les bords du cylindre doivent faire environ 2cm d’épaisseur. Puis rabotez l’intérieur de façon à lisser les parois interne du tambour.

3- Utilisez une raboteuse pour rendre droit chacunes des extrémités du cylindre.

4- Percez 16 trous, à l’aide d’une perceuse, à 4 cm de la base du tambour. N’hésitez pas à tracer un trait pour marquer vos trous à percer. Espacez les trous de 2cm. Percez un 17ème trou, sous la ligne des 16 trous, de façon à former un triangle équilatéral de 2cm de côté.

5- A l’aide de deux ponceuses différentes, puis d’un papier de verre, lissez le tout pour rendre doux la surface du tambour.

6- Vernissez le bois avec de la cire sur plusieurs couches. Si vous voulez graver le tambour, faites le avant de vernir le bois. Utilisez un pyrograveur pour un bel effet réussi et permanent. Laissez sécher votre tambour fraichement verni.

7- Il est maintenant temps de préparer la peau. Préparez deux cerclages en bois de liane qui serviront à fixer la peau. Pour dimensionner les cerclages, il faut qu’ils s’enfilent autour du tambour. Ensuite attachez les extrémités du cerclage en enroulant de la ficelle autour. Découpez un cercle de peau plus grand que le cerclage en liane. Peau de chèvre, de mouton ou de cerf. Une fois la peau découpée, enlevez les poils à l’aide d’un couteau aiguisé.

8- Faites tremper la peau dans un seau d’eau afin de la ramollir. Une fois molle, posez la à plat, posez le cerclage contre la peau, rabattez les bords et fixez la à l’aide de clous tout autour du cerclage. Votre couvercle est prêt.

9- Finition : posez le couvercle fini sur le tambour, et posez le second cerclage autour. Enfoncez le sur 1cm et serrez les bords avec de la ficelle épaisse selon le dessin de la photo. Utilisez un tissu pour tendre au maximum la corde jusqu’à coincer l’extrémité de votre corde dans le 17ème trou.

10- Coupez à la scie 8 petits morceaux de bois de 3cm et polissez les avec du papier de verre. Tortillez ces bouts de bois entre deux cordages. Voir la photo pour mieux comprendre.

Il manque peut être quelques étapes mais vous avez le minimum pour en faire à la maison si vous avez tout ce matériel. Et avec l’aide de vos parents. Il ne vous reste plus qu’à apprendre la musique Garifuna !

C’est Daytha qui nous a appris à fabriquer un drum traditionnel. Elle est super gentille et à 7 enfants. Elle est même déjà grand-mère d’un bébé de 2 mois. C’était à Dangriga et nous avions dormi juste à côté de son atelier au bord de la mer.

19 janvier 2018by Clémentine
Voyage des filles

La gestion des déchets

En théorie ce qu’il faut savoir :

Jeter les déchets dans la nature ce n’est pas vraiment responsable. Certains déchets vont polluer parfois bien plus longtemps que votre propre durée de vie. Vous vous rendez compte ?

Tous les déchets sont dégradables et certains ne sont pas biodégradables. C’est à dire que la nature peut les dégrader mais la plupart du temps, ça lui prend trop longtemps. Et pire, ça détruit la nature elle-même.

Les peaux de banane, les trognons de pommes ou le papier toilette sont par exemple biodégradable mais ça pollue quand même. Beaucoup de fruits sont traités et ce produit pollue la nature. Le papier toilette met 2 semaines à 1 mois afin d’être biodégradé. Nous quand on va aux toilettes dehors, on jette toujours notre papier dans une poubelle.

D’autres déchets mettent des millions d’années avant d’être dégradé dans la nature, comme un déchet nucléaire qui s’appelle uranium 238. Il met 4,5 milliards d’année à se dégrader.

Voici un schéma de la durée de vie des déchets :

Dans ce schéma il faut distinguer les déchets que l’ont voit et les déchets « invisibles » à l’oeil nu.

Il vaut mieux donc prendre le réflexe de tout jeter à la poubelle afin que les déchets soient recyclés ou brulés. Les bouteilles en plastique, les bouchons, les canettes sont maintenant tous recyclables et servent à en fabriquer d’autres.

En pratique sur la route :

En comparant les trois pays que nous avons fait, le Mexique est le pire pays pour tout ce qui est de la gestion des déchets. Il n’y a même pas d’eau potable et les eaux sales ne sont pas traitées. C’est pour ça aussi qu’il ne faut pas mettre le papier toilette dans la chasse d’eau.

Aux Etats-unis il y avait des déchets mais moins qu’au Mexique. Et au Canada, dans tous les parcs il y avait des panneaux pour dire de ne pas jeter les déchets afin de préserver la nature ou encore des visitor center où des expositions sensibilisent les gens pour protéger les animaux. Dans ces deux pays, il était possible, à l’entrée des magasins, de mettre à recycler ses canettes en échange de bons d’achats.

Nous au Mexique, la 1ère fois que nous avons vu des flamands rose, sur la route il y avait plein de déchets. On aurait dit une poubelle géante en plus c’était une réserve naturelle. Une autre fois, nous avions offert une boisson à une fille qui était restée avec nous toute la journée et quand elle eut fini, elle a jeté sa bouteille dans la rue. Quand on lui a dit pourquoi elle avait fait ça, elle a répondu que c’était normal. Il y a même des plages où il est impossible de marcher tellement la mer ramène des déchets. Une fois on a ramassé plus de 30 chaussures !!

En même temps, c’est pas toujours facile de trouver des poubelles tellement les gens ont le réflexe de jeter. Ça arrive souvent qu’on la garde longtemps dans le van avant de trouver où la poser. Dans les grosses villes ou dans certains camping il arrive quand même de voir des poubelles de tri : organiques et inorganiques, ou encore pour le verre et les canettes.

Une famille de 4 personnes produit 1,5 tonnes de déchets par an et consomme 24 litres d’eau par jour. Nous qui sommes en voyage nous générons bien moins qu’en maison sur l’impact journalier. Nous ne consommons pas d’eau pour les douches, les chasses d’eau, notre électricité est produite par la batterie du van quand il roule. Et le soir on s’éclaire à la bougie.

Par contre, il ne faut pas oublier que nous créons quand même des déchets parce qu’on mange quand même et qu’il y a toujours beaucoup d’emballages. Et surtout le diesel qu’on utilise pour rouler et qui produit du CO2 (dioxyde de carbone).

13 janvier 2018by Clémentine
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“Courir le monde de toutes les façons possibles, ce n'est pas seulement la découverte des autres, mais c'est d'abord l'exploration de soi-même, l'excitation de se voir agir et réagir. C'est le signe que l'homme moderne a pris conscience du gâchis qu'il y aurait à rendre passive une vie déjà bien courte.”

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