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Opération Raclette – Burger - Les pérégrinations d'une famille savoyarde
Nicaragua

Granada

Nous voici rendus à la dernière étape du Nicaragua. Le blog est en souffrance depuis quelques temps, et alors que le dernier article traite de l’île d’Ometepe, nous sommes déjà au Mexique dans l’état de Oaxaca ! L’absence de connexion, le manque de temps, les rencontres et les retrouvailles quasi permanentes et surtout l’envie de faire tout autre chose que d’être seule derrière un écran, créent ce décalage entre notre actualité et le partage sur ces pages. Mais histoire de rattraper le retard et ne pas se sentir encombrés, on va essayer d’être plus succinct et de laisser parler les images !

Une fois traversé le lac Nicaragua après avoir séjourné sur l’île d’Ometepe, nous avons filé sur la lagune Apoyo pour rayonner autour de la belle ville coloniale de Granada.

La lagune Apoyo : cratère d’eau douce

Ce lac d’origine volcanique serait né d’une explosion datant de plus de 20 000 ans. L’eau y est douce, chaude et transparente ! Le climat dans la lagune est tropical et nous y apercevons de nombreux singes hurleurs, mot-mot, colibris et autres oiseaux tropicaux. Le grand classique sur ce lac, c’est de se prélasser dans sa grosse bouée, une bière à la main et vu le nombre de back-packers travaillant bénévolement contre le gite et le couvert, on devine que le coin est prisé pour garantir un bon break sans violence lors d’une visite sur le Nicaragua !

Le matin de notre arrivée sur la lagune, nous avions fêté l’anniversaire de Rodolphe avec les Escapades depuis Ometepe et ce sera avec un excellent tiramisù que l’on finira d’immortaliser ses 36 ans. Encore un anniversaire depuis un nouveau pays !

Tiramisù !!

Le volcan Mombacho

Fabrication de chocolat sur les flancs d’un volcan !

Sur les flancs du volcan Mombacho, il est possible de s’essayer à la fabrication du chocolat dans la maison de Donald. Sur son terrain, il tient une vraie collection de fruits exotiques qu’il se régale à nous faire visiter avant de nous initier à son savoir-faire.

Il faut savoir que le cacaoyer est en floraison toute l’année. Autrement dit, il fait des fruits toute l’année et sur un même arbre. On peut donc y trouver des cabosses de toutes les tailles. Elles peuvent pousser autant sur les branches que sur le tronc du cacaoyer ! Une fois récoltée environ 3 mois 1/2 après sa floraison, la cabosse est ouverte et dans sa chaire se retrouvent les fèves de cacao encore enrobées d’une pulpe douce qui fait le bonheur des enfants : un vrai bonbon à sucer avant de recracher la fève au goût amer. Après une journée de séchage du fruit ouvert, puis 10 jours de séchage des fèves à même le sol sous la chaleur du soleil, les fèves sont prêtes à être cuites afin de faire éclater la peau.

Les filles s’adonneront ensuite au pressage des fèves afin d’en extraire une purée amer de cacao. Donald finira de cuire cette purée avec du lait et bien trop de sucre pour une dégustation de lait chaud !

Nous dormons sur place et en jouant avec la petite de Donald, Valentine continue de pratiquer son espagnol tandis que Maman s’essaye à la cuisine nomade !

Cuisson des fèves de cacao
Pelage des fèves réchauffées
Cuisson
Pressage des fèves
Pâte à chocolat
Dégustation chocolat au lait

Nous hésitons avant de partir à faire l’ascension, à pied, du Mombacho. Il s’avère que pour monter au cratère de ce volcan, au milieu de la forêt tropicale, il faut remonter une route pavée sur 5km, la même route que celle empruntée par les navettes assurant en permanence ce même trajet… Sans hésiter bien longtemps, nous négocions pour embarquer dans un 4×4 collectif, avec nous un groupe de jeunes français bien excités ! Vu le chemin, l’ascension à pied n’aurait présenté aucun plaisir si ce n’est celui de respirer la fumée des pots d’échappements et d’entendre les vrombissements des moteurs en souffrance.

Une fois sur l’arête du cratère principal, nous en faisons le tour bien tranquillement avec un guide qui fait partie de la prestation négociée. Grâce à lui, nous ne passerons pas devant les plantes sensitives, les singes, les fumerolles souffrées ou les mini-orchidées sans les soupçonner ! Il nous fera même goûter fleurs, feuilles avant de tout nous raconter sur les différentes bromélias qui constituent cette épaisse forêt humide vieille de 20 000 ans. Du cratère, nous n’y verrons rien, ni même l’archipel des isletas au bord de Granada, seulement un nuage qui nous invite à sortir les k-way ! Même si nous n’avons eu aucun point de vue sur le lac, cette sortie reste une bonne façon de plonger dans une forêt humide depuis le Nicaragua relativement sec dans cette partie du pays.

Granada : la plus belle ville coloniale du Nicaragua

La ville est touristique, ici ça parle anglais, les prix sont affichés en dollars, on a flâné dans les rues colorées avant de rapidement repartir se baquer dans la lagune Apoyo. Non, vraiment c’était très sympa, bon resto, superbes façades, édifices religieux imposants et rudement bien conservés, mais la chaleur est telle que parfois l’appel de l’eau est plus fort. Nous y avons tout de même rencontré Lucie et Willy, couple de français, que nous retrouverons à Apoyo le lendemain. Le hasard a voulu que c’est à eux que revient les clés de la chambre de Maman !

Depuis une terrasse de Granada, on prend conscience de l’incapacité des backpackers américains, vu la nullité des services proposés en restauration… C’est sûr, ils ne mettent pas la même énergie dans le boulot que dans la drague et la fête. Voyez ici, la critique facile de deux voyageurs ayant perdu toute notion de leur propre capacité à travailler !!

Volcan Massaya : un spectacle pour la der de der!

Ca y est, le temps est plus que compté, l’heure du vol retour est proche pour Maman. Avant de partir vers Managua, nous terminons notre découverte du Nicaragua par le volcan le plus improbable ! Il promet un spectacle incroyable sans aucun effort !

Le bon plan, c’est de se pointer à 17h dans la file de voitures qui patiente devant l’entrée du parc Massaya. La nuit va tomber et à cette heure-ci, il est impossible de ne pas voir la lave en fusion qui s’écoule dans le cratère du volcan. Après une petite heure d’attente où les gamins curieux viennent à la rencontre de notre maison roulante, nous pouvons avancer sur l’une des plus belles routes d’Amérique centrale pour se stationner directement sur le cratère du Massaya ! Tout est aménagé pour l’une des attractions du pays ! Mais attention, une fois là haut, pas intérêt de trainer, le chrono est lancé et seulement 15 min sont à nous pour s’émerveiller devant Dame nature qui nous montre en un claquement de doigts tout son potentiel vivant !! Un fleuve de lave coule tranquillement au fond du cratère sous un nuage de vapeurs souffrées. Sa dernière éruption date de 2008 et à tout moment il pourrait s’exciter à nouveau. Quelques photos sont prises, loin de témoigner de ce que nous avons vu, et le coup de sifflet retentit pour nous inviter à regagner nos véhicules respectifs ! Maintenant cap vers Managua, les yeux encore impressionnés par un tel spectacle visuel mais le coeur lourd de bientôt perdre notre compagnon de route…

L’avion de Maman part le lendemain à l’aube, notre autorisation de séjour expirant en suivant, on décide de pas s’attarder et nous partons, bien décidés à avaler du km pour quitter le Nicaragua le jour même. Le cafard nous a mis un coup de collier et le soir même nous étions au Salvador après avoir passé avec (presque) facilité deux frontières sous 40°C !

6 avril 2018by Cécile
Nicaragua

Rivas – 2 – Isla de Ometepe

L’île d’Ometepe est située sur l’immense lac Nicaragua. Comparativement, le département de la Savoie s’enfile avec aisance entre les contours du lac. En étant sur la rive Est de l’île, l’illusion d’un océan est bien fondée. L’île est accessible par ferry en 1h de traversée depuis San Jorge et c’est dès l’embarcadère du continent qu’elle se caractérise par ses deux cônes culminants à plus de 1500m d’altitude. Le volcan Conception toujours actif émet en permanence un nuage qui se scotche comme une lentille sur son cratère. Le Maderas, plus petit et éteint, est recouvert d’une jungle apportant un paysage dense et habité. C’est de son côté que l’on décide de poser pour une petite semaine dans un rythme tranquille et reposant.

Hacienda Merida

L’arrivée sur l’île d’Ometepe est vécue comme un retour à l’authentique. Ici, le temps semble s’être arrêté, les charrettes à boeufs font office de moyen de locomotion et le linge et la vaisselle sont lavés directement dans le lac. Les femmes sont à l’action tandis que les enfants barbotent autour d’elles. Les hommes quand à eux font le shampoing ou la sieste. Quand la pièce principale d’une maison se trouve dans l’eau, on peut faire beaucoup de choses avec la famille réunie !

Depuis l’hacienda Merida sur la rive Ouest, nous apprécions le charme discret de l’île depuis ses rivages à l’abri du vent. De là s’improvisent sans difficultés des sorties en kayak pour observer les singes, des couchers de soleil depuis la muelle, des repas contemplatifs et même des retrouvailles avec Juliette et Vincent rencontrés à Bacalar, au Mexique. La route est défoncée pour y arriver, mais c’est surement une des meilleurs places pour séjourner sur Ometepe.

L’île aux deux volcans
Chicken bus
Sortie Kayak
Capucin sur Monkey Island
Maderas
Arbres à geai bleu
Arbres à geai bleu
A la lessive
Machine à laver locale
Maderas

Cascade San Ramon

La cascade est accessible après quelques km de pistes depuis l’hacienda Merida. S’en suit ensuite 5km de marche raide pour atteindre les chutes accrochées au flan du volcan Maderas. Nous marchons la tête en l’air à regarder les singes araignées sauter d’arbres en arbres et une fois là haut, transpirants, la cascade devient une douche pour celui qui veut se rafraichir.

En guise de souvenir, Maman se foule la cheville à peine 2km avant d’arriver au départ du sentier. On les finira en stop pour ne pas mettre à mal la douleur silencieuse qui fait serrer ses dents !!

L’ascension du Maderas : les pieds dans la boue

La Finca El Porvenir, située juste avant la piste de l’hacienda Merida, nous permet de changer de place pour 3 nuits le temps d’être plus mobile sur l’île compte tenu du mauvais état de la piste en aval. Plus d’accès au lac, mais une belle flore tout autour du site. De là, nous pouvons partir à l’assaut du Maderas en laissant maman reposer sa cheville dans un cadre plutôt relaxant !!

Le Conception est tellement impressionnant que nous préférons faire l’ascension de son voisin moins couteux en effort physique. Le Maderas est cependant connu pour ses sentiers ultra-boueux, moins exigeant dans le souffle mais assez difficile pour les conditions de marche, 8h annoncées sur un petit 1000m+. Les filles ont eu le choix de rester sur place plutôt que de s’user sur une randonnée éprouvante, mais l’appel du défi a été trop fort. Elles monteront avec nous au lac du cratère, trop contente de jouer dans la boue sans retenue. N’en déplaise à Maman, nous partons sans guide seulement à l’aide de notre application maps.me qui sert aussi bien de GPS pour les autos que sur les sentiers de randonnée.

A peine 2h de marche après le mirador, la boue nous colle déjà aux semelles. Et c’est peu dire ! Au début, on essaye d’éviter tant bien que mal les passages tendancieux mais c’est une réflexion complètement inutile vu la suite du sentier. La veille les coureurs de l’ultra trail « Fuego y Agua » ont foulé ce même sentier, autant dire qu’aujourd’hui il est pire que détruit ! Nos pas s’enfoncent systématiquement sous des cm de boue à en perdre nos chaussures, on nous avait prévenu mais comme à chaque fois c’est par sa propre expérience que l’on comprend les mises en garde ! En cours de chemin, un guide nous interpellera pour nous freiner dans l’élan. Selon lui, c’est dangereux de monter seuls, avec des enfants et vu l’heure nous rentrons en pleine nuit. Pas pire pour décourager !! Après nous avoir clairement incité à rebrousser chemin, on reste confiant tout en se donnant une limite de temps à ne pas dépasser avant d’atteindre le cratère. Et les groupes en descente que nous croiserons ne feront que nous encourager, impressionnés par la rapidité de montée des filles.

Par chance, le temps est dégagé et nous permet de superbes points de vue sur le Conception et le lac du cratère. Vu l’humidité présente sur ce volcan, les nuages sont très souvent accrochés ne permettant qu’une randonnée à l’aveugle dans une ambiance mystérieuse. Nous arrivons dans nos temps là haut bien trop contents d’avoir gardé confiance. Par contre, vu l’heure on ne fera pas la sieste au bord du lac comme les autres ! La descente sera encore plus difficile que la montée sans aucune prise et des gamelles assurées à chaque passage sinueux. Cette randonnée c’est juste un parcours du combattant ! Avec une motivation bien accrochée et une patience indispensable, on aura finalement eu besoin que de 6h30 pour faire l’aller/retour. Par contre, de retour à la finca aucun d’entre nous n’aura eu le courage de décrasser les chaussures et chaussettes couvertes de terre séchées jusqu’aux chevilles.

Ojo de Agua

A la Finca El Porvenir nous retrouvons avec joie et pour quelques jours les copains d' »Escapade en famille » lâchés lors de notre arrivée sur le Nicaragua à Somoto. Ils étaient attendus au Costa Rica et ont du tracer tout en gardant à l’esprit de remonter pour découvrir le pays et nous rejoindre une dernière fois par la même occasion.

Pour rendre le séjour sur Ometepe encore plus parfait, il existe sur l’île un lieu de baignade dans une eau de source cristalline. Les touristes se mélangent dans une ambiance locale. De là, nous pouvons nous attabler et prendre nos aises pour squatter un bout de place et passer la journée entre bières et piña colada proposées sur place. Simple mais efficace surtout après la sortie sportive de la veille ! Ensemble, nous dégusterons les meilleures pizzas de toute l’Amérique centrale dans un petit pueblo voisin, nos papilles ont tellement savourées que ce repas reste réellement mémorable ! La pizza El Meditaranee en plein Nicaragua franchement, fallait l’imaginer !

Après ces journées passées ensemble à la Finca, vient l’heure de se séparer. Les amis font cap au Sud, nous au Nord, et nous prévoyons de garder quelques jours pour la laguna Apoyo avant le vol retour de Maman. Cette fois-ci c’est la séparation inévitable mais étant tous savoyards, nous imaginons d’ici les fondues et raclettes qui nous partagerons de retour dans nos contrées !

Le retour en ferry se fera à l’improviste sans réservation et par chance, nous trouvons un bateau à quai qui s’apprête à partir alors que cet horaire n’est pas prévu dans les départs habituels. Par contre, la compagnie est ce coup-ci trop réglo et nous force à porter des gilets de sauvetage pendant l’heure entière de traversée… Rassurant ?!

Les volcans sont maintenant dans notre dos, l’île d’Ometepe aura été un vrai coup de coeur qui concentre pour nous le meilleur du Nicaragua : une ambiance locale, un tourisme discret, de belles randonnées, des volcans à gravir, de la baignade, des points de vue remarquable, des couchés de soleil, le tout dans une végétation dense avec une faune à observer. Ce serait notre étape incontournable et autant en profiter rapidement puisque nous apprenons en partant qu’Ometepe est en sursie. Un projet de canal qui rejoindrait l’océan Pacifique à l’océan Atlantique a été contractualisé par les chinois depuis quelques années. Même si les villageois de la côte pacifique ont réussi à ralentir le projet, il y a fort à parier, avec les puissances économiques en jeu, que bientôt des bateaux de croisière et cargos de marchandises traverseront le lac pour dénaturer cette authenticité.

29 mars 2018by Cécile
Nicaragua

Rivas – 1

La descente vers le sud continue tranquillement. Après Léon et ses alentours nous faisons un break rafraichissant sur les flancs du volcan Mombacho qui fera l’objet d’un prochain article. Pour le moment, nous partageons une mise en image des magnifiques plages du Rivas, région frontalière au Costa Rica, surnommée la côte d’Emeraude (Costa Esmeralda). Ici, l’océan découpe la côte en un amoncellement de petites criques, les plages sont de sables blancs et l’eau bleu azur. C’est un dépaysement total par rapport aux plages de sables noirs plus au nord !

Des vacances dans le voyage

Clairement sur ces quelques jours passés entre les plages de Popoyo et de Marsella, nous ne pouvons nous vanter d’aucun effort… Les seules gouttes de transpiration qui perleront sur nos fronts seront dûes à la chaleur du soleil pendant la sieste !

Ceci dit, pour atteindre ces deux belles plages, il faut tout de même s’accrocher au volant et serrer les fesses. Une fois sorti de l’axe principal de la Panamericaine, les pistes sont longues et remuantes. Pour situer, pas moins d’une heure est suffisant pour parcourir 20km.

Playa Popoyo et Guasacate

Bienvenue au paradis des surfeurs ! Popoyo c’est le coin où zoner plusieurs mois sur sa planche. A peine arrivés au village, nous sommes accueillis par un Québécois installé ici pour monter sa petite affaire de photographies de surfeurs. Fidèle à la réputation des Québécois, Marco est ultra-accueillant et nous dit tout ce qu’il faut savoir du coin, jusqu’à nous présenter la piaule où il loge depuis le toit d’un hôtel sans fenêtre. C’est à cette place que nous logerons maman avec une belle terrasse où il fait bon chiller dans le hamac. Le van est posé tout près sur une place voisine et, très rapidement, on fait notre trou à Popoyo alternant les bons petits plats du Nica et la détente sur la plage.

Les vagues sont trop grosses pour s’essayer au surf mais en tout bout de plage, après 3km de marche en plein cagnard, nous découvrons les bassins de la plage de Guasacate. A marée basse, l’eau se retire pour laisser quelques piscines entre les roches rouges permettant de snorqueler, de récolter des coquillages où de se baigner sans se faire shaker par les rouleaux glacés du Pacifique.

Cette plage est reconnue pour être un lieu de ponte des tortues marines. Quelques jours avant notre arrivée, plusieurs tortues étaient même passées par là. Nous arpentons plusieurs fois la plage au petit matin ou au soleil couchant espérant vivre un tel événement mais le miracle n’arrivera point. En revanche, le soleil nous aura gâté des milles et unes couleurs qui se dressent sur cette toile.

Embouteillage
Invitation à la sieste
Arc en ciel entier
Soleil et pluie
Plage de Popoyo
Guasacate
Vu !
Tidal pool
Tidal pool
Tidal pool
Récolte
Repos
Retour

 

Playa Marsella

La playa Marsella, c’est une alternative à la plage touristique de San Juan Del Sur. Pendant notre séjour à Popoyo, nous avons réserver des hôtels jusqu’à la fin des vacances de maman pour éviter d’être désappointés en arrivant, la fleur au fusil, sur des sites touristiques. Il faut savoir que le Nicaragua est assez petit et que les points d’intérêts du pays sont très rapidement cernés par les voyagistes. Les circuits touristiques sont tous assez classiques et même si le tourisme n’est pas de masse, il est facile de voir des hôtels afficher complet.

Pour notre 1ère réservation, nous serons plutôt bien servis en arrivant sur une place dotée d’une très belle piscine, d’une place de stationnement pour poser le van gratuitement au pied de la cabaña et face à l’océan. Ni une, ni deux, les hamacs sont installés pour pouvoir lézarder à notre guise un livre sous le nez. De là, nous ferons même un bon feu sur la plage pour faire griller quelques marshmallows.

Depuis l’arrivée de maman sur le voyage, nous surfons vraiment sur la vague du confort ! Nous initions quand même notre hôte à quelqu’unes de nos habitudes histoire de bien ressentir l’effet du nomadisme, mais il va sans dire que nous ne nous faisons pas prier quand il s’agit de mettre les pieds sous la table et de se régaler de poissons frais cuisinés à la locale ! Alors forcément, on ne va pas se mentir, on en profite !!

Saison sèche
Paysage de savane
Playa Marsella
Balade
Côte d’émeraude
Compagnie
Lémurien 1
Lémurien 2
Lémurien 3
A table
Apéro et dessert

 

9 mars 2018by Cécile
Nicaragua

León

Ascension du Telica : un volcan fumant !

Une fois Mamie dans les bagages, nous mettons le cap au nord dans le département de León, et plus précisément au pied de son volcan actif, le Telica. Bien décidés à taper dans le dur et à mériter la vue de ce cratère, nous attaquons l’ascension depuis San Ignacio à 4h du matin. Le soleil va se lever doucement dans notre dos et nous avons devant nous 3h30 de montée encore à l’abri d’une chaleur assommante. Nous sommes accompagnés par Miguel et son cheval. En partant en nocturne, nous avons préféré nous abstenir de la préoccupation de chercher notre chemin en l’absence de balisage. Résultat, nous avons un guide à cheval qui donne la cadence au trot et ça ne traine pas ! De temps en temps, il laissera une place sur sa selle pour divertir ou redonner du souffle aux plus demandeurs et ses yeux aiguisés nous permettrons d’observer silencieusement un hibou bien perché.

L’intérêt du Telica revient surtout à son magma fumant. Le meilleur moment pour l’apprécier se fait en fin de journée quand la tombée de la nuit révèle la rougeur de la lave. En arrivant à 7h du matin à son cratère, la fumée a déjà obstrué le magma insoupçonnable dans sa gueule géante. Nous le savions et ne sommes pas déçus. Randonner à l’aurore est tout aussi magique, et le volcan Massaya à venir prochainement va nous réserver ce spectacle de la nature.

Presque 11kms, à peine 1000m de dénivelé sur 3h30 et une récompense qui vaut les gouttes de sueurs, de là haut, nous surplombons toute la chaine volcanique du Telica, le Santa Clara, le Cerro Negro, et au fond un de plus actif du Nicaragua, le San Cristobal. Le vent nous pousserait jusque dans les méandres de la terre si nous ne gardions pas les pieds bien harnachés au sol de scories. Une banane vite avalée et recyclée en un rien de temps, nous repartons par le même chemin pour endolorir nos genoux sur la descente. Après ça, il nous reste plus qu’à nous vautrer dans les hamacs pour une sieste bien méritée avant de trouver les plages du Pacifique !

Le soleil se lève
Cherchez la peau de banane !
Repos après effort

Las Peñitas ou Somar ?

Les belles plages authentiques de Las Peñitas et de Somar sont situées non loin de León. Beaucoup d’excursion à la journée y sont organisés pour les backpackers logeant sur la ville. Nous prévoyons d’y passer plusieurs nuits pour explorer les recoins de ces longues et larges plages. Les immenses rouleaux s’offrent aux surfeurs tandis que les lanchas partent au large ramener le poisson qui se retrouvera dans nos assiettes. Depuis Las Peñitas, à défaut de relâcher à nouveaux des bébés tortues, nous filons explorer la mangrove, et de là commencera la course aux crocodiles !

L’ambiance est un mélange de beach club de surfeurs et petites cuisines locales. Tout le monde peut y trouver son compte dans un cadre relaxant ! Clémentine prendra d’ailleurs une leçon de surf depuis le temps que cela la titille.

Sur la plage de Somar, même peine ! Hamac, surf, couché de soleil et cette fois-ci piscine en prime. Le voyage prend des aires de vacances et ce n’est pas pour nous déplaire !

Sur le toit de León

De León, nous gardons en mémoire les nombreuses églises et fresques marquant l’histoire coloniale espagnole et révolutionnaire du Nicaragua. Mais c’est surtout la basilique royale Marie qui fera notre image de León depuis son toit blanc immaculé. Nous sommes charmés par son empreinte baroque et sa pureté. La construction de la basilique a duré un demi siècle vers les années 1800 et est aujourd’hui inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO. C’est pieds nus que l’on marche sur ce blanc encore frais, la teinte vierge doit garder son éclat et rien ne doit la souiller. Nous ne sommes pas tant à fouler la basilique à cette heure de la journée et de là haut, nous retrouvons le calme et la sérénité que nous avions si bien apprécié depuis le Telica à quelques km de là. En bas, c’est une fourmilière active, brassées par les camions de livraison, les tuk-tuk et les innombrables motos. Après quelques fruits et légumes au marché, nous retournons rapidement buller entre plages et piscine !

Etape d’une nuit au Rancho Las Alpes. Après Las Penitas

Et sinon, comment fait-on pour vivre à 5 dans le van ?

Pout tout ceux qui se demandent bien comment on gère avec une personne de plus dans le camion, et qui plus est la belle-maman et bien voici quelques éléments de réponses 🙂

Déjà, maman avait pour consigne d’apporter le strict minimum, soit un sac maximum ! Bon, je dénonce, sur ce coup-là Clémentine a cafté sa grand-mère qui avait pris de la laque dans les affaires de toilettes ! Le sac vide est désormais fixé sur la galerie de toit et les petites affaires glissées dans le coffre à jeux des filles. Autre consigne, apporter seulement une assiette et un couteau, tout le reste on assure ! La popote se fait comme d’habitude avec les vivres stockées dans le camion et des petits resto pour apprécier la cuisine locale.

Ensuite, sujet vital. Le couchage. Avant même d’essayer, on a convenu de chercher systématiquement une chambre à proximité d’un bivouac pour que chacun dispose de son intimité et puisse s’accorder des moments de répit. On sait combien le H24 peut être source de tension, alors autant éviter ce qui peut l’être. On s’assure ainsi que Maman ne se réveillera pas avec nos fesses blanches sous les yeux ! C’est assez facile de trouver des places où combiner chambres et stationnement autorisé pour dormir dans le van. Sur ces trois semaines, nous avons tout de même réservé 3 hôtels pour gagner en confort entre la plage, l’île d’Omotepe et la lagune Apoyo. Les filles ont pris l’habitude dès le 1er jour d’abandonner leur parent et leur lit pour dormir sur de meilleurs matelas avec leur mamie. En dormant seul sur le couchage du toit, le van devient un loft pour nous deux !!

Ensuite pour le reste, rien ne change et on fait en sorte de bien préserver notre hôte pour lui garantir des vacances mémorables !

Eviter la deshydration
A cheval
Un peu d’hygiène
A table !
Cuisine interieur
Balade à la fraiche !
Dégustation
Noël !!
28 février 2018by Rodolphe
Nicaragua

Matagalpa

Pour les amoureux de la nature : La Finca Esperanza Verde

Avouons-le, le plan initial était de s’accorder une marge d’une semaine, en attendant l’arrivée de mamie, pour trouver à travailler comme bénévole dans une exploitation agricole nicaraguayenne. Sauf que… depuis 5 mois, nous avons développé une forme d’oubli de ce que peut incomber le mot « travail » : réveil matinal, effort, rigueur, engagement, investissement… Autant d’aspects qui finalement ne nous ont pas poussé à réaliser ce projet. Pour résumé, nous n’avions plus du tout envie de travailler et encore moins par les chaleurs qui règnent ici !

Par contre, l’environnement agricole et la recherche d’authenticité associée à l’agriculture sont quand même restés bien présents. Nous avons donc jeté notre dévolu sur une immersion au sein de la Finca Esperanza Verde qui fonctionne dans un respect d’engagement écotouristique, préservation de richesses naturelles, culture biologique de fruits, de légumes et du café, constructions bois, emploi d’habitants de la communauté locale… Pour nous, elle s’est vraiment présentée comme une promesse de découvertes des cultures agricoles, de randonnées, d’observation de la faune et de la flore, de farniente sur terrasse panoramique, d’écriture, de jeux et de rencontres entre locaux et éco-touristes.

Sans compter notre nuit savoyarde à l’entrée du Nicaragua à Somoto, nous vivons donc nos 1er jours au Nicaragua aux alentours de Matagalpa et plus précisément à San Ramon, région agricole par excellence. Nous sommes au coeur d’une superbe région montagneuse, entre forêts tropicales et plantations de café. La piste qui mène à la Finca Esperanza Verde est un nouveau défi pour le van. Seulement une fois sur place, nous craignons de ne plus pouvoir sortir par temps de pluie !

Cette petite semaine a vraiment été une immersion dans la nature même si nous avons même été forcée à la pause par les pluies qui rendent si vert ce petit paradis. Nous aurions voulu visiter la communauté de la Reyna pour participer au travail des femmes, mais il nous a été impossible de sortir le van de sa place tant la piste était en mauvais état. Entre les averses, bottes aux pieds, nous avons tout de même réussi à faire quelques randonnées aux alentours et même pu visiter et participer à la vie de la petite école construite par la communauté. Les filles vous en parleront mieux que moi sur leur page.

Après 5 jours à essuyer les rincées et à porter des pulls, il a fallu se décider à partir. Nous avons tout de même un rendez-vous à la capitale ! Nous profitons d »une fenêtre pour nous extirper de la jungle, escortés par le 4×4 de la finca et attelage prêt si besoin à l’avant du van. Les poussées d’accélérateur du pilote suffiront à nous hisser en haut des deux plus grosses montées des 12 km de piste. Pour le reste, nous filons seuls rebondissant entre trous, crevasses et mares de boues. Nous aurons même sauvé Jésus en route !

Pour les économies de voyage : le sac à courses !

Allez, profitons de ce cours article pour dévoiler l’une de nos pratiques phares : l’usage du sac à courses. Pour pouvoir profiter de tels petits coins de paradis, qui ne sont pas à hauteur de notre bourse, nous avons notre pratique personnelle !

Déjà, nous dormons dans le van et contre 15$ négociés pour une nuit, nous avons accès à tous les espaces de la finca. Y compris au café, thé et bananes à volonté toute la journée. Autant dire que nos petits déj et desserts sont assurés ! Ensuite, nous ne consommons pas les repas proposés sur place, nous faisons le remplissage du van pour être autonome en alimentation. Et à chaque repas, nous trimballons notre habituel sac rempli du repas à venir. Tandis que les clients savourent les délices de la finca sur la terrasse, nous nous faufilons avec nos gamelles et salades de crudités à composer soi-même. Une vaisselle à l’eau froide dans le toilette du coin, et c’est plié ! Pour seulement 60€ dépensés sur 4 jours sans aucune autres dépenses, nous parvenons même à économiser du budget. Par contre, C’est beaucoup plus dur à tenir quand nous sommes dans des endroits où la cuisine est excellente rien qu’à l’odeur ! Mais c’est sans compter sur la gentillesse des cuisinières qui venaient nous offrir de bons gâteaux sortant du four à bois 😉

Entrée de la Finca
Terrasse
Vue sur terrasse
Colibri
Colibri
Potager
Champ banane / café
Cascade
Séchage
Fabrication de bracelets brésiliens
Vue sur terrasse au soleil couchant
Classe
On a sauvé Jésus
22 février 2018by Rodolphe

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“Courir le monde de toutes les façons possibles, ce n'est pas seulement la découverte des autres, mais c'est d'abord l'exploration de soi-même, l'excitation de se voir agir et réagir. C'est le signe que l'homme moderne a pris conscience du gâchis qu'il y aurait à rendre passive une vie déjà bien courte.”

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