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Opération Raclette – Burger - Les pérégrinations d'une famille savoyarde
Canada, Québec

La côte nord du St Laurent

Il ne faudra pas moins de 2h pour traverser le St Laurent depuis Matane, légèrement au sud de la Gaspésie. Ce fleuve se prend pour l’océan et encore ici près de Trois-rivière son eau est salée !

Nous avions pensé faire la traversée plus bas sur le fleuve à trois pistoles mais en arrivant sur Matane un superbe traversier tout neuf est à quai et les files de voitures commencent à charger le bateau. Pas de questions à se poser, nous embarquons aussi ! Et vu la qualité de la traversée et les paysages de la côte Nord, c’est vraiment à conseiller ! A Cap Colombier peu après Baie Comeau, nous trouvons un site idéalement placé au pied d’un sentier d’observation des baleines. Elles étaient bien au rendez vous au p’tit matin !

C’est d’ailleurs depuis la plage privée de Cap Colombier que nous avons rendez vous avec les CM1 de Tresserve pour échanger avec Valentine à 8h… La pluie nous a retranché dans le van mais c’était une bonne expérience. L’école et le collège s’impliquent vraiment avec nous et c’est très appréciable ! Les filles étaient prises d’un coup de cafard la veille, ce rendez-vous avec les copains ne pouvait pas mieux tomber. Les amis et la famille ont fini de les consoler, vive la technologie et merci Free !

Les moustiques ont laissé place aux baleines, c’est bien plus classe. Et plutôt que d’entendre brailler « ça gratte !! », maintenant nous avons droit à « Oh la encore ! Encore là ! Waouh regarde ici !! » c’est bien plus mélodieux pour nos oreilles.

A Cap Désir, les mammifères ne sont qu’à 10m de nous et accompagnés par des bélugas! C’est magique et impossible de se lasser.

Nous retrouvons nos copains de route sur Tadoussac et pour accompagner cette soirée au dessus des dunes, deux backpackeuses se joignent à nous. Elles aussi font route vers Québec. Comme beaucoup de jeunes, elles enchainent les petits boulots pour s’offrir des voyages qui font la vie. Le lendemain nos routes se séparent, nous préférons remonter le Fjord du Saguenay qui nous a été conseillé par des connaisseurs. Les couleurs d’automne subliment le paysage…

Cette semaine nous l’avons voulu vivifiante ! Surement dû à l’effet des températures… il fait si froid la nuit que quand le soleil brille nous tenons à tout prix à en profiter. Bon, il n’aura pas été avec nous sur le Parc National de la Jacques Cartier mais avec les 10°C extérieurs, les 17km de rando pour atteindre le sommet du Mont Andante sont une bonne source de chaleur ! Les castors ont refait la forêt boréal là haut, c’est trop beau !

C’est juste le feeling, les rencontres et les envies qui guident nos pas, rien d’autre… c’est assez reposant comme sensation…

Québec est déjà là. L’effet de la ville depuis tout ce temps en pleine nature ne nous perturbe pas tant que ça et nous sommes bien heureux de trouver un MEC (Moutain Equipement Cooperative) pour agrémenter notre quotidien : bouilloire, diffuseur de lumière sur frontale (merci les Babzouk’ !), réchaud extérieur (pour remplacer celui oublié à Percé), boîte à oeufs, boîte à savon… des trucs très cons mais bien pratique !

La ville est pleine de charme et de Japonais. Ce week-end est aussi bien particulier puisque pas moins de 12 bateaux de croisières sont attendus sur la citadelle dont le fameux Queen Mary 2. Ca fait quand même près de 60 000 visiteurs attendus… nous ne serons pas les seuls !! Pour ne pas s’encombrer d’une circulation en ville, nous avons repéré un bivouac à Levis sur l’autre rive du St Laurent. Nous n’avons plus qu’à prendre un ferry pour rejoindre le vieux Québec. Le retour en nocturne face au château éclairé de Frontenac est encore plus beau que de jour ! Faut avouer aussi que nous sommes particulièrement content de fêter une bonne nouvelle… la compagnie aérienne Condor nous a remboursé nos billets d’avion suite au retard de nos vols en Allemagne !!!

La suite de l’histoire, nous la connaissons… c’est au Parc National de la Mauricie, un pur trésor ! Mais c’est pour un prochain article, mes paupiettes tombent même si il n’est que 21h !

Traversée du St Laurent
Cap Colombier
P’tit dej… pour visioconf sur la plage
En direct avec les CM1 de Tresserve
Observation !
Depuis Cap Désir
Cap Désir
Cap Désir
Cap Colombier
Ca foisonne…
Plage de Tadoussac
Dunes de Tadoussac
Baignade furtive dans le St Laurent à 13°C
Levé de soleil sur Tadoussac
A bientôt sur les routes !
St Rose du Nord sur le Saguenay
Le fjord du Saguenay
Route sur Parc national Jacques Cartier
Cascade sur la Jacques Cartier
Et la Jacques Cartier coule
Sommet du Mont Andante
Chute de Montmorency
Chutes de Montmorency
Québec
Archéologie au Château Frontenac
Les terrasses Dufferin
29 septembre 2017by Rodolphe
Canada, Québec

Parc National de la Haute-Gaspésie

La fenêtre est courte sur le parc national de la Haute Gaspésie. Nous arrivons à 14h au centre d’information, le soleil tombe à 18h et la pluie est annoncée pour les 3-4 prochains jours. Nous n’avons que 4h pour profiter des couleurs d’automne de cet été indien. A noter qu’ici nous ne sommes pas dans un parc National du Canada (gratuit cette année pour les 150ans), il faudra s’acquitter de 17$ de droits d’entrée dans ce parc fédéral, comme sur l’île de Bonaventure… et ce tarif vaut seulement pour une journée. Il en sera ainsi sur tous les parcs SEPAQ du Québec, avec à préciser…l’interdiction de bivouaquer sur les parcs. Ca nous change de chez nous !

Ce parc présente des dénivelés à plus de 1000, nous avions hâte de crapahuter sur ces sommets mais une si petite fenêtre ne nous permet pas une grosse randonnée. Nous nous rabattons sur le Lac aux Américains et le sommet d’Ernest Laforce, les deux sont jouables si on ne traine pas le pied ! Les filles sont à bloc, il manque les orignaux (et les ours) sur leur tableau d’observatrice et c’est le lieu où en apercevoir ! En fin d’après-midi, nous finissons par croire que tout ceux qui en ont aperçu ont été payés par les gardes nationaux ! L’orignal continue de se cacher de nous…

En revanche, Valentine s’improvise dompteuse d’oiseaux avec succès. Elle aura appâté et gavé les oiseaux du Lac aux Américains avec beaucoup de plaisir. Elle et les bestioles, c’est vraiment toute une histoire depuis toute petite.

Et tout vient à point à qui sait attendre ! En se levant au petit matin, un orignal broute paisiblement à une cinquantaine de mètres du van… Tout le monde en profite, ce n’est donc pas une légende 😀

La Haute Gaspésie sous ces couleurs est magnifique. Nous sommes bien content d’avoir préféré monter en Gaspésie sur septembre plutôt que de descendre aux USA en arrivant sur Halifax. Cette saison est idéale pour ses températures, ses couleurs et surtout le peu de monde à arpenter les sentiers. Une visite bien trop courte, mais il n’est pas impossible d’y revenir lors de notre retour en août prochain. L’espace dans le van est vraiment exigüe, nous vivons essentiellement dehors. Aussi quand le temps est prévu à la pluie, il vaut mieux ne pas en être prisonnier ! A défaut de dompter le climat, nous apprenons à adapter notre rythme et nos envies. Et là nous aurons réussi à saisir une jolie fenêtre sur ces reliefs montagneux.

La Gaspésie est maintenant derrière nous, nous prenons le traversier à Matane pour poursuivre la descente du St Laurent par les côtes du Nord.

Lac aux Américains
Gourmandise…
Morfale
Sommet d’Ernest Laforce
Cap des Rosiers
Phare sur Cap des Rosiers
Bivouac sur le lac neuf
27 septembre 2017by Rodolphe
Voyage des filles

La Haute-Gaspésie sous les yeux de Valentine

Aujourd’hui j’avais envie de faire des photos alors j’ai regardé les photos de mon papa et je me suis inspirée des paysages.

Je les ai regardé de plusieurs façons (portrait ou paysage), de plusieurs axes par rapport au soleil et après je les prends en photos. Mais avant de les prendre j’ai cherché quelque chose d’original, pour pas faire les mêmes photos que mon papa.

Après avec Maman, on les a choisies et on en a recadrées une ou deux. Et pour finir, je leur ai donné une légende.

Ce sont les paysages de la Haute-Gaspésie dans un parc National.

Un belvédère depuis le sommet d’Ernest Laforce
Le même belvédère depuis le sommet d’Ernest Laforce
une variante de bleus
L’ombre de nous 4
Mon ombre en plus grand
Un triangle de sapins
Un bébé ébloui et oublié
Une route interminable
Mon reflet
En pleine action
Automne
Contre-jour
Intrus
Mange-lune
Le diner est servit
27 septembre 2017by Rodolphe
Canada, Québec

Parc National de Forillon

Percé, l’île de Bonaventure, c’est en fait la Gaspésie. Le Parc National de Forillon, une petite péninsule tout au bout de la Gaspésie. Forillon c’est un concentré de tout ce que l’on peut rechercher en vacances. Du repos, de la randonnée, des observations d’animaux sauvages, des paysages variés, et des rencontres toujours aussi agréables. Pour nous, ce sera un concentré de tout ça.

A Forillon, nous aurons passé 2 nuits à dormir au coeur du parc alors que ce n’est pas autorisé. Il fallait bien tenter pour mesurer le risque et rien du tout, pas de contrôle, pas d’amende, rien que des soirées sous un ciel étoilé avec aucune lumière à des kms à la ronde. Autant ne pas obturer les fenêtres pour apprécier les constellations… et que dire des réveils au petit matin… notre quotidien paraît être à des années lumières. Et ce n’est pas tant le fait d’être partis depuis 3 semaines, c’est surtout de se dire que cela va encore durer un petit bout de temps.

A ce stade du voyage, nous avons bien compris qu’il nous sera impossible de tout raconter. En seulement 20 jours nous avons déjà vécu tant de choses que nous n’arrivons à imaginer ce qu’il en sera d’ici 1 an. C’est en fin de compte, une notion très concrète qui nous fait comprendre qu’il ne faut se soucier que du présent. Le reste ce n’est pas le moment…

Je retiens d’ailleurs la remarque d’un indien au Parc de Kouchibouguac qui a tout simplement demandé aux personnes de ne pas filmer ses danses traditionnelles « I danse for you, not for other people » nous dit-il. En revanche, nous avons plaisir à partager des photos qui illustrent notre regard choisi…

Raconter comment un castor apeuré mais courageux va sortir de son lac pour traverser un sentier sous nos yeux ne se décrit pas, exprimer l’émotion ressentie en entendant les baleines au large n’est guère plus possible, et expliquer pourquoi nous rions à trinquer avec des phoques au soleil de couchant sur l’Anse des Amérindiens peut paraître improbable. Et quand nous prenons des porc-épics pour des ours, nous avons plus l’air ridicule qu’autre chose ! Ou même mieux, décrire l’attitude prise en s’apercevant être observée par un putois dans une nuit noire … Tout cela paraitrait bien trop narratif en plus !

Nous découvrons au Canada non seulement des cultures, des paysages, des gens adorables, des voyageurs comme nous, mais aussi une faune extrêmement riche. Et le pays fait beaucoup pour rendre accessible ces lieux uniques tout en préservant cette biodiversité exceptionnelle.

Les retraités français l’ont bien compris, ils sont nombreux à louer des camping cars sur Montréal pour remonter la Gaspésie sur 3-4 semaines ! Et ils ont l’air bien heureux de leur voyage !!

Sur Forillon, nous n’aurons jamais rencontré autant de français. Et chauvin comme nous sommes c’est trop drôle de voir l’effet d’une plaque d’immatriculation française sur un parking… c’est un aimant à rencontres !

Ce qui est bon c’est quand ces rencontres hasardeuses initient des moments conviviaux, à l’image d’un apéro improvisé sur un parking avec nos amis Babzouk’ et une autre famille, les Troost, qui revient des parcs de l’Ouest Américain, sur les routes pour encore 4 mois. A voir comment nous dégainons nos bouteilles patiemment conservées dans l’attente d’un partage, c’est dire le plaisir à vivre ces moments qui tente de compenser le manque des proches.

L’anse des Amérindiens
L’anse des Amérindiens
L’anse des Amérindiens
Penouille
Rorqual
Porc-épic
Hutte de castor
3 familles de voyageurs réunis après une rencontre magique avec les castors
Les petits dans le camping car des Troost…une version de 13m de long !
21 septembre 2017by Rodolphe
Voyage des filles

La faune sur l’île de Bonaventure

Sur l’île, j’ai aimé découvrir une nouvelle espèce d’oiseau qui s’appelle le Fou de Bassan. Cette espèce vit par groupe, la femelle pond un œuf par an qui va être couvé pendant 44 jours. Je ne vais pas vous en dire plus sur le Fou de Bassan car Valentine va faire un exposé dessus. Sinon, j’ai vu deux requins pèlerin, une ou deux baleines, et un renard. J’ai beaucoup apprécié cette randonnée, c’était vraiment très beau.

Le requin pèlerin

Son alimentation
Pour manger, le requin nage la gueule ouverte pour pouvoir filtrer l’eau et récupérer le zooplancton. Il préfère les eaux très riches en certains planctoniques : les copépodes. Et c’est pour cette raison qu’il vient ici.

On estime qu’il filtre toutes les heures l’équivalent d’une piscine olympique soit 300 000 litres d’eau !!!!

Reproduction
C’est une espèce vivipare qui met au monde des jeunes issus d’oeufs qui se sont développés dans l’utérus de la mère mais on ignore tout des zones et des périodes d’accouplement. On ne sait pas non plus où et quand ont lieu les naissances.

Sa taille, son poids
C’est le plus grand poisson du monde après le requin baleine et le plus grand de l’Atlantique Nord. Il peut atteindre 12m de long pour un poids de 4 tonnes. Quand on a vu le requin par dessus le bateau, il avait la gueule grande ouverte. Maintenant je sais pourquoi !

Le phoque gris

Son alimentation
Le phoque gris est carnivore. Il se nourrit d’une grande variété de poissons, comme la morue, la merluche, les poissons plats, le hareng, la raie, la pieuvre et le homard.

Espérance de vie
De 30 à 40 ans.

Répartition
On le trouve sur les deux rives de l’océan Atlantique Nord. Au Canada sur le golfe du St Laurent, de la Nouvelle Ecosse, de Terre Neuve, sur les côtes du Québec, du Nouveau Brunswick, et sur l’île du Prince Edouard.

Reproduction et cycle de vie
Les blanchons gris (petit du phoque gris) naissent à partir de la fin décembre jusqu’au début février dans l’Atlantique Ouest. Durant leur période d’allaitement de 2 semaines, ils doublent leur poids qui atteint environ 50kg au sevrage. Pendant les 1ers mois, leur pelage blanc mue en une fourrure dense imperméable et ils partiront bientôt pour la mer afin d’apprendre à se nourrir seul.

Poids et taille
Les phoques mâles peuvent atteindre 2,30m de long et peser jusqu’à 350kg. Les femelles sont plus petites mesurant jusqu’à 2m de long et pesant jusqu’à 230kg.

J’ai adoré voir les phoques quand on était sur le bateau, on en voyait des centaines au beau milieu de la mer, en train de bronzer, soit dans l’eau en train de s’amuser, mais nous en avons aussi vu dans l’eau quand on faisait la randonnée, c’est très beau !!

Clémentine


Fou de Bassan

Le Fou de Bassan ne se rencontre que dans l’Atlantique Nord, au sommet des falaises ou sur des parois rocheuses situées surtout dans les îles… Il se reproduit dans des colonies, quand il y a beaucoup d’oiseaux. C’est immense, les milliers d’oiseaux sont tous côte à côte, ça fait énormément de bruit, on s’entend même plus parler !

Il peut peser jusqu’à 3 kg et il peut atteindre jusqu’à 1m de longueur.

Les Fous de Bassan font de l’escrime ! Savez-vous pourquoi ? C’est pour que le mâle se fasse reconnaître par la femelle, parce qu’il n’y a aucune différence entre un mâle et une femelle. Il paraît que le mâle reconnaît mieux son nid !

J’ai vu que quand un Fou de Bassan atterrit dans un territoire qui n’est pas à lui, il est attaqué par son propriétaire. Son territoire c’est son nid. Son nid est fait de plumes, de mousses, d’herbes et de la terre des falaises. Ils ressemblent à une grosse bosse, tous pareils, séparés de 5cm avec les centaines d’autres nids.

Ils se nourrissent de poissons qu’ils capturent en plongeant du haut des airs, souvent d’une hauteur de 20 à 30m. Aussi, il peut aller jusqu’à 12m de profondeur !

La maman et son papa couvent l’œuf pendant 44 jours. Quand il éclos, il est tout nu, aucune plume, et quelques jours après ils deviennent tout noir et en grandissant ils seront blancs. 3 mois après son éclosion, le petit va essayer de s’envoler du haut d’une falaise. Si il arrive à s’envoler, il va prendre 3 mois pour aller jusqu’au golfe du Mexique, comme nous ! Ca s’appelle un aller/retour mais aussi une migration. Les oiseaux quittent l’hiver pour se rendre au chaud. Et après ils reviennent et seront sur l’île en mars-avril pour s’accoupler et pondre 1 œuf. 60 % des petits meurent en sautant de la falaise. C’est énorme 60 %, y’en a qui se cognent la tête contre la falaise, se cassent les ailes, le cou, et quand ils remontent de la falaise, ils se posent à un endroit pour mourir. C’est triste, mais mes parents ont dit qu’il fallait laisser faire la nature et pas les aider parce que sinon l’espèce se multipliera et il y en aura beaucoup trop.

Valentine

A Percé en Gaspésie depuis 2 jours, nous avons visité le Parc Naturel de l’ïle de Bonaventure. Cette île abrite une faune incroyable dans un environnement complètement naturel et préservé. C’est l’occasion d’un travail idéal pour la classe de ce jour en rentrant de randonnée. A chacune de choisir l’animal à présenter et d’en faire un exposé « numérique ». 

21 septembre 2017by Rodolphe
Canada, Québec

Percé et le parc national de l’île de Bonaventure

Avant de partir, nous n’avions rien préparé de notre itinéraire et la découverte de l’île de Bonaventure qui fait face à Percé est une vraie belle surprise. Vu l’activité touristique (morte en cette saison) nous devinons que le coin vaut le détour. Le centre d’accueil touristique du site est fermé, le camping annexé au centre d’accueil s’offre à nous… rien n’interdit le passage, nous voyons d’ici les douches qui nous narguent et la proximité du débarcadère du bateau. Nous n’y résistons pas ! Et c’était tellement bien que le lendemain nous réitérons le laisser-passer. La vie en van, c’est aussi se trouver des coins où se poser chaque soir, et dans ce registre nous n’aimons vraiment pas bâcler la tâche !

Partis sous un brouillard à pas voir le bout de ses doigts, nous restons tout de même plein d’espoir. Il fait bien plus chaud que les jours passés, le soleil ne semble pas être très loin… Sans le savoir, nous vivrons ce jour un vrai srip-tease de la nature !

Le bateau nous embarque pour une croisière d’une heure avant d’être débarqué sur l’île de Bonaventure, petit caillou de 4km2.

L’île a dévoilé ses trésors les uns après les autres… Du Rocher Percé complètement insoupçonné, noyé sous le brouillard, aux Fous de Bassan accrochés à la falaise, en passant par les phoques en pleine mer, toujours sous le brouillard, et enfin aux requins pèlerins qui tournent autour du bateau. L’arrivée sur l’île est palpitante.

La rando de la journée se passera sous nos yeux ébahis, le soleil fait son apparition tout en douceur, dévoilant petit à petit la faune et la flore préservées de ce parc fédéral du Québec. Ce que avons ressenti ne se décrit pas, en revanche les photos témoignent des merveilles de la nature. Nous sommes au coeur d’un lieu choisi par une colonie de 110 000 Fous de Bassan qui se reproduisent ici d’avril à octobre. Nous arrivons juste avant la grande migration vers le Mexique. Les phoques ont également élus domicile sur ces côtes riches en poissons.

Un renard nous regardera quitter l’île pour la rendre déserte le temps de la nuit. Personne n’habite ce joyau. Il semble trôner ici en gardien des lieux. En voyage, nous aimons définitivement nous sentir comme une plume…

Phoque en retraite
Requin pèlerin
Arrivée sur la colonnie
Des maisons traditionnelles désormais inhabitées
La Roche Percée depuis le Mont St Anne à Percée
Le Coin du Banc
Le Coin du Banc – Ricochet
Le Coin du Banc – Recherche d’agathes
19 septembre 2017by Rodolphe
Voyage des filles

L’histoire de l’Acadie

Au musée, j’ai appris qu’il y avait beaucoup de canadiens qui ont des ancêtres français. Des colons français ont traversé l’océan Atlantique pour s’installer aux Amériques.

Après, les britanniques les ont chassés pour pouvoir récupérer l’île du Prince Edouard. Elle s’appelait « île St Jean » avant.

Ils ont été mis sur des bateaux pour être renvoyé en France ou en Floride. Beaucoup sont morts pendant la traversée. Certains ont réussi à se cacher sur l’île.

L’île est ensuite revenue à la France et ils ont pu revenir. Les français s’appellent maintenant des acadiens.

En 1884 le 15 avril ils ont créé leur drapeau : il est constitué d’un drapeau français et d’une étoile jaune en haut du bleu. L’étoile symbolise leur hymne. Ils l’ont affiché à l’église de Miscouche le 16 août 1884.

Ils étaient agriculteurs et pêcheurs. Les 1ères écoles étaient faites dans des églises. Et leur hymne était l’Avé Maria Stella.

Clémentine

Cet écrit est tiré d’un exercice de français après la visite du musée acadien de Miscouche, un jogging d’écriture : une durée définie pour un maximum de texte et une autocorrection en fin d’écriture. 

19 septembre 2017by Rodolphe
Canada, New Brunswick

Le village Acadien de Caraquet

Notre arrivée sur Caraquet était bien maussade, ciel bas, vent, fraicheur et humidité. Et oui, en voyage, nous avons la fâcheuse tendance de toujours vouloir du beau temps !! Et comme la pluie il en faut et que nous sommes dans une région humide, il faut bien s’en accommoder. Une séance de cinéma fera l’affaire pour changer, avec à l’affiche un « Sac de Billes », de quoi finir de se miner jusqu’au bout ! Pendant 2h nous avons complètement oublié que nous étions au Canada ! Et nous n’avons pas cédé au pop corn « with hot butter ! » pour rester dans le mouv’ des canadiens.

Caraquet est censé être animé d’une foule venue s’imprégner de la culture Acadienne. La ville est bien calme, toute l’agitation est concentrée dans le village reconstitué. C’est le dernier jour de la saison, toutes les bêtes qui font la vie agricole de ce village font désormais le marché ! Trop de monde, toujours autant de pluie, nous repoussons au lendemain.

Le RDV est donné aux Babzoukaroulottes dans le même secteur que nous. Difficile de trouver un bivouac agréable sur la ville, nous demanderons l’autorisation de passer la nuit sur un parking d’hôtel face à la baie. Après 3h de temps, et 2 bouteilles de vins, nous étions prêts à mettre l’ambiance dans le Tim Hortons du coin !

Au matin, le village Acadien nous attend, autant la veille c’était l’événement de l’année qu’aujourd’hui c’est désert !!!

Au final, nous passerons un très bon moment à remonter le temps entre les habitats traditionnels du 18ème jusqu’à ceux du 20ème siècle. Les maisons sont habitées (le temps de la journée) par des Acadiens qui retracent l’histoire du lieu. Ils sont dans leur rôle allant du costume au récit de la vie traditionnelle des propriétaires terriens de ces habitats. L’un d’entre eux, nous gardera à sa table afin de déguster un met d’époque mijoté à la marmite. Rien de plus classique, des patates au lard recouvertes d’une pâte à pâte… et c’est un régal. Il nous racontera tout sur l’histoire de sa culture. Les acadiens parlent un vieux français qui vient tout droit de leur installation en Acadie au 18ème et qui, faute de mixité avec les évolutions de notre langue pratiquée sur notre continent, est resté assez proche de l’ancien. Une voiture sera nommé « un char », un plafond se dit « un plancher », ou encore un sol « une place » ! La visite nous ramène jusqu’au 20ème siècle, et après 3h à se prendre pour Marty Mac Fly, nous filons désormais vers Percé.

Du kitch au village aracadien
Parc de Miguasha
Mic-Mac
Tim Horton
18 septembre 2017by Rodolphe
Canada, New Brunswick

Kouchibouguac National Park

C’est avec la famille Babzoukaroulotte que l’on passe ces journées-ci autour du parc national de Kouchibouguac, dit entre nous « Kouchibougnac »… ça sonne breton !

Au programme marais salé, plages de dunes, tourbières, douches, chamallow grillé, danse indienne avec les Micmac et même visite d’un bus scolaire !

  • Le rythme n’est pas violent
  • Le vin présent sur des tablées entre copains de route
  • Les livres nous tiennent en haleine
  • L’horizon est partout
  • Le soleil couchant impose au silence et la contemplation
  • Les gens accueillant et toujours curieux : « quoi ? Vot’ char il vient de la France ? La France, France ? »
  • Les douches des plages sont encore ouvertes en cette fin de saison estivale
  • Les filles vivent leur quotidien comme si ça avait toujours été ainsi
  • Clem se perfectionne en co-pilote
  • Et le soleil est encore avec nous…

Bref, le temps glisse sur nous depuis déjà presque 2 semaines, et ce quotidien ressemble bien à une vie faite pour nous !! mais ça on le savait déjà 🙂

Autant l’on sait que nous allons en Gaspésie, que l’on anticipe pas le chemin pour y aller. Nous nous laissons porter par les propositions, les dépliants récupérés en visitor center, et au final ne se sont que de belles surprises à l’image de ce Kouchibouguac National Park en Acadie.

Sur conseil, nous nous dirigeons maintenant vers Caraquet, village acadien du New Brunswick. La culture acadienne nous plait, et l’on veut en savoir plus !

Bus scolaire – tous les petits sont à l’école
Visite du bus suite à rencontre avec le chauffeur
Kelly’s beach
Kelly’s beach
Hand beach 🙂
Une araignée sous la douche…
Soirée bivouac à la pointe des Pruches…on s’installe comme à la maison !
Les hommes au feu, les femmes à la bière
Chamallow et papilles qui salivent
Parties d’échecs au petit matin
17 septembre 2017by Rodolphe
Canada, Prince Edouard Island

L’île du Prince Edouard

Direction maintenant l’île du Prince-Edouard par le ferry à Pictou. Chose surprenante : le paiement se fait en quittant l’île, soit par le pont de 13kms, soit par ce même ferry.

Nous voici dans la plus petite province des Maritimes. Une île à l’emprunte acadienne. Un petit bout de France. L’accueil y est chaleureux, l’air doux, l’ambiance paisible. Nous arrivons après la saison estivale. L’île et sa population semblent reprendre leur environnement après avoir été brassées par les vacanciers. Les pelouses, elles, sont restées imperturbables, taillées au mm à la tondeuse auto-tractée.

Nous attaquons l’île par le nord-est. East Point sera notre point de chute après la découverte d’une superbe plage de sable rouge à Red Point.

Les rencontres rythment nos journées, après celles de la veille sur l’île de Cap Breton, cette fois, c’est les babzoukaroulottes qui vont croiser notre chemin. Tristan, Laurence et Vim, une famille originaire de Montauban aussi parti pour un long voyage sur les Amériques. Nous nous rencontrons au phare de East Point, ils nous attendent à l’abri dans leur fourgon aménagé, le vent n’est pas très discret ce soir ! Depuis notre arrivée sur Halifax nous échangions sur le voyage. Les réseaux et forums font tout le travail des traditionnels préliminaires de rencontre ! A peine sorti de nos véhicules, nous savons déjà qui nous étions ! Le courant opère de suite, et les enfants sont heureux de passer une soirée à jouer et parler français ensemble. Nous passons une excellente soirée autour d’un Tariquet qui a aussi fait le voyage.

Le lendemain matin, les rafales de vent sont toujours aussi présentes. Nous trouvons refuge dans le petit café du phare pour faire une classe mixée. Les enfants sont studieux et continuent de prendre très au sérieux le travail de classe. Mis à part Valentine, un brin fainéante quand il s’agit de travailler…

Nous nous séparons ensuite tout en sachant que l’on se croisera à nouveau dans les jours à venir.

La découverte de cette île surprenante continue. Entre dunes de sable blanc, falaises ocres, et sable rouge, elle a de quoi nous dévisser la tête à chaque virage. D’est en ouest nous en ferons le tour, avec une étape venteuse à Cavendish. C’est à se demander si ce n’est pas la queue d’Irma qui nous tombe dessus. Nous en profitons pour nous refaire à neuf dans l’un des camping très nature de l’île, courses, douche, et lessive. Les rafales en bord de mer sont si violentes, qu’à 4h du matin Rodolphe décide de nous mettre à l’abri !!

Toujours à la recherche de gaz, nous ferons la rencontre d’un acadien pur souche à Summerside, un homme haut en couleurs, Jean-Louis ARSENAULT ! Après nous avoir aidé à remplir (enfin !!!!) notre bouteille de gaz, il nous embarque chez lui où il nous invite à passer la nuit au calme dans son quartier. Des anecdotes toutes plus drôles et loufoques, il est joyeux et nous devenons fan de l’Acadie et de ses acadiens ! Il nous laisse pas repartir sans nous avoir chargé les bras de pommes de terre de l’île, d’un atlas des routes, de la bière, et même du PQ ! Et oui, c’est ça le Canada 😉

Après cette super soirée très locale, nous allons visiter le musée Acadien de Miscouche. Cela fera un excellent support de cours d’histoire et de français pour les filles.

Si vous voulez l’histoire de l’Acadie, il faudra attendre l’article des jours à venir lors de notre passage à Caraquet … ou aller lire les articles des filles.

La découverte de cette île se termine après deux jours paisibles à Maximeville, un magnifique spot conseillé par nos cousins acadiens, et en dehors des sentiers classiques.

Question randos, pour le moment c’est mini-trails… Les sentiers ne dépassent pas les 8km et le dénivelé n’en parlons pas ! Quand le sentier balisé est bridé à 2km, cela devient de la course à pied en tongue !

East Point et les Babzoukaroulottes
Cavendish beach
Cavendish Beach
Ile de Robinson
Summerside et ses lobster
Summerside
Summerside
Heureux avec notre gaz
Le musée de l’acadie à Miscouche
Un bivouac très apprécié à Maximeville
Un nouveau lobster mais pas cuit celui là
Une grenouille qui barbote dans la mer
Maximeville
Maximeville – à marée basse, c’est l’eldorado des mollusques !
L’un des nombreux phare de l’île – Cap Edmond
17 septembre 2017by Rodolphe
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“Courir le monde de toutes les façons possibles, ce n'est pas seulement la découverte des autres, mais c'est d'abord l'exploration de soi-même, l'excitation de se voir agir et réagir. C'est le signe que l'homme moderne a pris conscience du gâchis qu'il y aurait à rendre passive une vie déjà bien courte.”

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