Opération Raclette – Burger - Les pérégrinations d'une famille savoyarde
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Opération Raclette – Burger - Les pérégrinations d'une famille savoyarde
Réflexions

it’s time to go !

Remember …

A deux jours de rentrer, je ne voyais pas l’intérêt de dresser ce qui pourrait ressembler à un bilan. On rentre. C’est fini. Point barre, on passe à autre chose. Et puis finalement… un réveil pluvieux d’avant veille de départ en Nouvelle-Ecosse en a décidé autrement.

NP Baie de Fundy
NP Baie de Fundy
Hopewell Rocks
Les marées basse de la baie de Fundy
Peggys Cove
Peggys Cove
Peggys Cove
Dernière nuit sur Peggys cove sous la pluie
La bière acadienne réchauffe !

La pluie tambourine le pare-brise, nos yeux en viendraient même à pleurer aussi. En fin de compte, ce gros temps triste nous fait prendre conscience du chemin parcouru. Le nombre de jours pluvieux où il nous a fallu transformer l’essai pour ne pas subir, le nombre de fois où il a fallu ne pas laisser nos humeurs plomber le groupe, combien de fois avons nous dû faire des choix vers l’inconnu, se faire confiance, gérer le stress sans nervosité, compter sur l’autre. En fin de compte, ce voyage c’était surtout une aventure humaine qui a fait développer complicité, confiance et développement personnel. Le reste, c’était d’une facilité déconcertante surtout pour les flemmards que nous sommes. C’était comme jouer à la dinette. Notre quotidien devenant une scène de jeu rêvée pour grands enfants avec quelques règles d’or tout de même !

Plus qu’un changement, nous percevons après un an sur les routes une nouvelle faculté d’adaptation. Et bien entendu, un regard nouveau sur notre environnement. Surement plus pessimiste d’ailleurs. Il ne s’agit pas simplement de s’habituer au goût du Nescafé lyophilisé ou de respirer l’odeur des toilettes sèches abandonnées, c’est plutôt une adaptation à un mode de vie. Une vie de nomade. Notre budget étant l’un des principaux indicateurs. Même en ayant passés les derniers mois en Amérique du Nord, nous avons réduit de moitié nos dépenses mensuelles (1000€/mois), consommés seulement 10L d’eau/jour, usé jusqu’à la corde nos fringues recyclant des chaussures égarées, supporté nos défauts H24, parlé couramment deux langues vivantes, cuisiné sur du tout-terrain, utilisant toutes eaux à nos usages quotidiens et passant des heures à rouler sans jamais se plaindre.

Après un an de vie sur les routes ?

Après 12 mois de nomadisme si bien ancrés, le retour à une vie sédentaire interroge.  Il interroge tout le monde d’ailleurs. Etant les 1ers concernés, nous devrions avoir des bribes de réponses. Mais en fait non. Tant que nous n’y serons pas, nous ne savons pas. Au pire, nous pouvons l’imaginer :

Près de 50 000km au compteur, 18 passages de frontière, 9 pays traversés et 245 paysages différents au réveil, nous avons maintenant la bougeotte. Faire désormais le même chemin 5j/7 risque de poser problème au début mais la routine est si forte que ça ne durera pas bien longtemps. Plus qu’au mouvement, c’est plutôt à un nouveau quotidien auquel il va falloir s’habituer alors qu’un an plus tôt, il nous avait fallu l’appréhender : réduire notre consommation d’eau, faire équipe, chercher où passer la nuit, se rendre disponible, réduire l’espace de vie individuel et collectif, dépasser la barrière de la langue… Pour résumer, il nous a fallu sortir de notre zone de confort. Et demain, il va nous falloir y entrer à nouveau. Avec la vigilance de préserver les bénéfices acquis durant le voyage comme la gestion de nos consommables, l’ouverture à l’autre, le lâcher prise ou la communication. Finalement, ça peut être intéressant !

A creuser davantage, ce que nous appréhendons le plus, c’est de ne plus ressentir les instants de simplicité que nous offrait l’itinérance. Ces moments, si évident, que nous n’étions pas en mesure de les savourer avant. Toute ces choses si banales que nous n’y prêtions plus attention. Et puis, en second temps, c’est notre liberté qui va manquer. Malgré un petit véhicule, nous étions doté d’un espace de vie sans limite !

  • Une cuisine tout terrain :
Journée pluie…
Vaisselle et baignoire
Dernière nuit sur Peggys cove sous la pluie
  • Des salles de bain écologiques allant des lacs de l’Ontario à la mer de Cortès, la palme des baignoires revenant aux cenotes du Yucatán !
  • Des vues de fou toujours à 360°
  • Des routes panoramiques quotidiennes : sur 50 000km parcourus, la moitié revient au Canada et aux Etats Unis. Quand 200km prennent 2h en Amérique du Nord, c’était parfois un trajet d’une journée au Guatemala. Les Etats-Unis ont le mérite d’avoir de superbes routes scéniques et le Mexique bat des records avec ses innombrables toppes.

En revanche, on ne va pas se mentir, certaines habitudes ne vont pas nous manquer :

  • Faire sa commission, pelle à la main
  • Ne plus vérifier les souris dans le moteur au réveil
  • Emprunter le PQ des toilettes des potes ou rembourrer son soutif afin de refaire son stock dans les publiques. On pourrait écrire un bouquin sur les toilettes publiques !
  • Etre réveillé par une mouche ou le bruit d’un générateur de RV qui s’est incrusté dans la nuit
  • Les odeurs de pieds certains jours…
  • Expliquer tous les jours que nous sommes français de France et que non, le Mexique n’est pas dangereux !
  • Finir les pieds trempés après chaque vaisselle
  • Economiser le nombre de tampon sans applicateur offert par son amie. Et oui, ça n’existe pas outre-Atlantique !
  • Repousser la prise d’antibio pour économiser la boite
  • Chercher le bivouac parfait
  • Calculer la durée de vie de son slip avant la prochaine douche
  • Discuter l’utilisation d’une liseuse pour deux
  • Vider le placard à chaque fois qu’on a besoin d’une casserole
  • Chercher un coin à l’abri des regards ou attendre la nuit tombée pour se soulager une dernière fois
  • Braver la pluie quand l’envie est pressante au levé du lit
  • Transbahuter les affaires de nuits chaque soir
  • Se faire chasser par les moustiques lors d’une bonne soirée à la belle étoile
  • Et faire leur cimetière avant de se coucher
  • Craindre la pluie
  • Manquer d’intimité
  • Chercher l’inspiration culinaire (valable que sur USA / Canada !)

Une année exceptionnelle

Alors même si nous n’aurons plus à répondre aux questions quotidiennes du genre « On dort où ce soir » ou « Est-ce qu’on roule aujourd’hui ?« , le retour dans un logement fixe ne nous réjouit peu !!

Pendant tout ce temps le van n’aura pas eu une défaillance, pas un problème mécanique, à peine un pneu dégonflé et vite réparé. Il a parfaitement glissé sur toutes les qualités de route même si heureusement de temps en temps nous avons eu quelques frayeurs. Même l’équipage n’aura souffert d’aucun mal mis à part l’indésirable impétigo et quelques rages de dent soignés à coup d’antibiotiques.

Ce voyage c’était aussi une école de la vie. Les rencontres humaines, la diversité géographique, la faune et la flore caractéristiques de chaque climat et des cultures toutes plus curieuses qui font un job éducatif incomparable. La discipline de la classe n’était donc pas vraiment le mot d’ordre de nos journées. Nous sommes restés sur le volontariat. Cette méthode a fait grandir Clémentine qui a pris son Bescherelle pour ami révisant ses tables de conjugaison et poussant plus loin ses acquis. Valentine à l’inverse n’a que trop rarement été volontaire, préférant de loin laisser exprimer de nouveaux centres d’intérêts dans le dessin, la gemmologie et enfin la lecture de roman ! En parallèle de ce volet scolaire, elles ont été extra ! Loin de tout confort, loin des amis, loin de la famille mais positives, enjouées, patientes, aidantes, participatives, impliqués, émerveillées, attendries, et laissant vibrer de nouvelles émotions.

Au delà de tout ce micro-cosmos familial, il y a eu tout le reste :

  • Des rencontres qui donnent une dimension inespérée au voyage. Jamais nous n’aurions imaginé rencontrer autant de personnes sur notre chemin. Plus de 40 familles ou couples de voyageurs sans parler des locaux qui à chaque fois nous surprennent par leur hospitalité et leur amour du pays. Toute cette dynamique va manquer…
  • Une faune et une flore de dingue. Tandis que les incendies ravagent actuellement l’ouest du Canada et la Californie, nous avons toujours eu des conditions exceptionnelles où la nature émerveille.
  • Une nouvelle dimension du monde. Sans s’en douter, « la boucle » de notre itinéraire a eu un effet considérable sur nos perceptions. Une sorte de retour sur expérience accélérée et ultra-formateur. Sur le plan social, écologique, politique ou environnemental, l’état de notre société interroge davantage. Les discours culpabilisants visant à faire réagir les individus n’ont d’effet que sur une minorité déjà consommatrice. Le clivage entre deux mondes est si énorme qu’une transition nous semble parfois illusoire… A l’inverse, la bonté de chaque coeur donne espoir.
  • L’immersion prolongée dans 9 pays en une année a apporté une richesse qu’aucun voyage touristique n’aurait permis. La lenteur du voyageur offre une imprégnation tel qu’aujourd’hui le Mexique est dans notre coeur et le Guatemala dans nos rêves.

L’heure est désormais au retour. Plus que jamais depuis cette salle d’embarquement d’Halifax. Tristes mais heureux d’avoir vécu une si formidable expérience de vie… Et surtout prêts à repartir !!! Reste plus qu’à choisir la monture et la destination 😉

Dernière nuit chez Debbie et Merryl
Tim Horton pour patienter
A bientôt petit van…
Au port…
20 août 2018by Rodolphe
Réflexions

Brèves de voyageurs

Quel changement après 10 mois ?

Nous sommes devenus nomades. Le mouvement s’inscrit dans notre quotidien. Il est inhérent à chacune de nos journées, rythmant nos découvertes et diversifiant le paysage qui nous réveille.

Nous traçons une direction à vue d’oeil sur une dizaine de jours, nous laissant toute la liberté d’être portées par les conseils et propositions des personnes rencontrées. L’adaptation est une nouvelle forme de vie. Un peu à l’image des caméléons qui se confondent dans un décor. Nous sommes adaptables à tout. Nous sentant chez nous dans n’importe quel environnement. Deux jours à la même place, et c’est comme si nous y avions toujours vécu.

Le quotidien s’anime malgré tout de tâches régulières et désormais bien respectives. Le bivouac est pour nous l’un des essentiels du voyage. Les lieux où nous dormons sont investis comme un lieu de vie où l’on aime s’installer. La recherche du bois pour le feu, l’installation du matériel extérieur, la popotte, les jeux familiaux sont autant d’activités que nous pratiquons avec un systématisme nouveau. Chacun investit son lieu pour réaliser naturellement sa mission. Ainsi Valentine peut partir une heure explorer la forêt et la rivière en quête de bois, Clémentine passera des heures à écrire et à lire tandis que son père s’attellera à débiter le bois ramené par sa cadette.

L’arrivée aux USA et au Canada a ainsi marqué de nouvelles habitudes de vie directement liées au retour à la nature isolée. Inévitablement, le contact avec les locaux devient beaucoup plus ponctuel. Pour entretenir une connexion, nous n’hésitons pas à aller à la rencontre des gens ou de temps en temps dans un camping. Dans ces derniers cas, la sympathie des campeurs favorise toujours les échanges. Mais c’est évident, que nous sommes bien loin du Mexique et de l’Amérique Centrale. Et c’était vraiment là bas, le meilleur !!

A deux mois du retour, que se passe t’il dans nos têtes ?

Clairement, nous sommes contents de rentrer par le Canada. C’est une excellente transition tout en douceur. Le choix d’une boucle sur l’Amérique du Nord et Centrale s’apprécie encore plus à ce stade du voyage. Le Canada vient comme une bouffée de fraicheur et de simplicité après les USA. Ce pays est surtout un retour dans un monde plus voisin du nôtre avec une nature éclatante. Il nous émerveille et va encore nous surprendre jusqu’au dernier jour.

La remontée de la côte ouest des USA nous a offert des paysages incroyables, notamment en Utah et dans le Wyoming. Mais il a surtout révélé un désaccord vis à vis d’une société en décalage avec les besoins du monde actuel. Un système santé créant une pauvreté alarmante, une consommation alimentaire dramatique, une politique irresponsable, une sur-exploitation des ressources naturelles et la liste peut facilement s’allonger… Ne cherchant pas seulement la beauté des paysages, nous sommes devenus sensible à un environnement global. Et ici, il marche sur la tête.

Dans une dimension plus resserrée, à l’échelle de l’unité familiale, nous vivons une harmonie assez troublante ! Les filles de 10 et 12 ans partagent le même lit et se réveillent chaque matin par un câlin afin d’émerger en douceur. Des réveils sans contrainte d’horaire permettent d’engager de nombreuses discussions, aucune limite de temps. Il est maintenant notre allié, il est tout à nous, contribue à estomper des douleurs, à comprendre. La facilité de voyage en Amérique du Nord prépare totalement nos esprits au retour. Ces derniers mois sont presque les meilleurs de l’aventure tant les automatismes sont installés, tout étant totalement fluide. Savoir aussi que nous allons retrouver amis, familles et petits plats cuisinés, ne manquent pas de nous réjouir à l’avance !

Soyons encore plus pragmatique !

Cette vie sur un nuage ne nous fait pas perdre pied pour autant. Ignorer la réalité serait du caprice et nous ne pouvons nous le permettre, tant pour des raisons financières que pour le besoin exprimé des filles à vouloir retrouver amis et scolarité « normale ». Elles nous le répètent «Vous aviez dit un an, alors on ne part que un an ». Aucune rallonge envisageable. Le deal convenu par elles deux est de rentrer 1 an avant de repartir à nouveau sur les routes de l’Amérique du Sud (et du Costa Rica !) …

Le retour est donc clairement programmé avec un minimum d’organisation. Le bateau est booké pour le 23 août. Obligés de le déposer au port le 20, nous prenons un vol dans la foulée et serons sur Aix les bains le 21 août. L’échéance est à moins de deux mois maintenant.

La seconde priorité est pointée par nos filles : la reprise de la scolarité. Les directeurs de chaque établissement ont été plus que facilitant et pour chacune d’entre elles l’affaire est réglée : CM2 pour Valentine avec l’aide de Tonton Vincent sur la paperasse et 5ème pour Clémentine qui a choisi avec évidence ses propres options. Les parents de ses amies ont même rédigé un courrier au collège pour favoriser le rapprochement dans la même classe. Elle voit sa reprise comme une aventure avec beaucoup d’excitation. Quant à Valentine, je m’en remettrai totalement au sort de sa future enseignante espérant qu’elle lui fasse retrouver sa mémoire. Le voyage a eu un effet totalement surprenant sur mon élève d’un an, elle a tout oublié, à commencer par le sens du mot effort.

Nos employeurs sont aussi avertis d’un retour promis l’été dernier. Après mûre réflexion, nous préférons reprendre nos postes respectifs. L’idée de les quitter n’est pas passée bien loin de nos esprits. Rentrer avec un nouveau changement, un nouveau défi professionnel aurait pu permettre un retour dynamique fait de challenges… mais finalement, tout bien pesé, rentrer auprès des nôtres sera largement plus appréciable.

Reste ensuite le logement. Pour l’heure, il est bien trop tôt pour s’y pencher. La recherche se fera à distance avec visite de missionnaires volontaires sur place. Dans l’idéal, après un an de co-sleeping et de nombreuses années de cohabitation dans la même chambre, les filles rêvent d’un T4. Pourtant on leur a offert un beau T6 pendant un an sur les routes…! Il nous faudra juste réapprendre à uriner dans des toilettes et à se laver quotidiennement, en plus de la douce mélodie d’un réveil…

Voilà, en gros, on garde les pieds sur terre se réjouissant même d’une semaine de vacances sur Aix les bains avant de reprendre le taf 🙂

Couteau de cuisine
Cuisine
Salon
Petite main
Cuisine
Terrasse
Aide cuisinier
Petite femme
Cheminée
Cuisine
Salle à manger
Cheminée
Terrasse
Salle de bain
Salon
Jardin
Nuisible incruste – la 5ème !
Bucheron
Planquée
Robinet
Cuisine
Chambre
Robinet
Terrasse
Petite main
Sèche-linge
Jardin
3 juillet 2018by Rodolphe
Réflexions

Les vérités enfin avouables

Déjà plus de 6 mois que nous sommes sur les routes, et il est de tradition de faire des bilans… Disons surtout que cette date anniversaire nous force à regarder le chemin parcouru.

Plutôt que de partir sur des chiffres ou des avis personnels sur les pays traversés, nous préférons de loin jouer la dérision et enfin avouer tout ce qui est caché derrière les clichés choisis. On casse le mythe du voyageur en rendant le nomadisme accessible à tous !

1° Nous ne sommes pas des aventuriers ! Bien au contraire il en existe des dizaines comme nous et l’Amérique centrale est un vrai goulot d’étranglement !

Escapade en famille / Plum’s/ Chamavelos
Esprit Outdoor / Escapade en famille
Juliette et Vincent
Chamevelo
Chamavelo
Les Babzouk / Le voyage de Nemo
Lolo
Les foodailleurs
La Nomade family / Jérémy, Aurélie, Clément et Emilien

2° Le bivouac sauvage se fait rare. Le volet safe est parfois prépondérant sur le reste et certains spots sont loin d’être enchanteurs. Ceci dit, nous n’avons eu recours aux parking de supermarchés ou aux stations essence que très exceptionnellement. Quand le bivouac ne peut pas être sauvage, le mieux reste les petits terrains familiaux, les balnérios ou le terrain d’hôtels où pour un prix négocié nous avons accès à tous les services.

3° La vaisselle est l’affaire de tous, il n’y a pas de sexisme dans la vie quotidienne !

4° Les fast-food ont la côte ! Atouts wifi, climatisation et faut se le dire, les burgers même si mauvais nous changent des tortillas.

5° Le compteur affiche aujourd’hui 21 000km sur bientôt 7 mois, soit une moyenne de 100km/jour. Le gros des longues distances ayant été fait sur le Canada et les USA. Rouler n’est plus du tout contraignant. c’est même du repos.

6° Les poils et les cheveux n’arrêtent pas de pousser.

7° L’écologie est un problème de riches : le plastique est un vrai fléau, surtout en Amérique centrale et les populations locales ne sont guère sensibilisées à la préservation de l’environnement. Clairement, l’on ne partage que ce qui est beau mais bien trop souvent nous sommes choqués par ce qui s’étale quotidiennement sous nos yeux. A défaut de trouver des vraies poubelles, il nous arrive de conserver nos déchets sur des km plutôt que de faire comme on nous le propose régulièrement, les jeter dans le trous au fond du terrain. 

8° On est des grosses bouffes en manque de nos petits plats et de bonnes gourmandises de chez nous. Mais bon, je crois que l’on est pas les seuls !! Afficher Raclette-Burger sur le van est une très mauvaise idée !

La tajine des Nomades à Atitlan
Arrivée de maman
Meilleur tiramisu d’Apoyo
Le foie gras des Babzouk
Nutella et Président sont partout
Raclette à Antigua avec les Foodailleurs

9° Le monde entier est connecté. Tant les locaux avec des smartphones et du wifi partout, que les voyageurs au travers des réseaux sociaux. L’accès aux cartes téléphoniques locales y font pour beaucoup. Ca contribue à se créer son microcosme sur la route, l’éloignement affectif rapproche et l’on noue des liens très rapidement.

10° Les disques durs pleins de films font les heureux pour renouveler les playlists personnelles.

11° On est devenu une banque internationale à revenir sur les pays déjà traversés. L’échange de devises est possible à tous moments sur des dollars américains / dollars canadiens / pesos / quetzal.

12° Les enfants dévorent les livres plus qu’ils en ont. Les dizaines d’albums de Mickey et Picsou font la joie de tous et ils se les troquent ou se les prêtent le temps de quelques nuits.

13° Il pleut aussi en voyage et ce n’est vraiment pas facile à sécher dans notre intérieur cosy

14° Les pays traversés ne sont pas toujours bien recommandés, pourtant nous avons trinqué avec des Salvadoriens enivrés, aidé à passer des migrants honduriens au Mexique, dormis au milieu de nulle part, sans jamais se sentir en insécurité.

15° Les populations sont d’un accueil et d’une gentillesse hors-norme. Un sourire, une porte ouverte, une main tendue, un repas partagé, une bière offerte, tant d’actes simples sans retour qui nous interrogent sur nos propres comportements dans notre pays.

16° La liberté occasionnée par le voyage devient un catalogue des possibles : tu veux aller où aujourd’hui ? nager avec des requins ? grimper sur le sommet d’une pyramide au coeur de la jungle ? voir des tortues ? gravir un volcan en éruption ? Ok c’est parti on y va ! Comment ne pas devenir un simple consommateur d’expériences ? Comment ne pas banaliser ce qui la 1ère fois était extraordinaire ?

17° Une 1ère réponse : prendre des vacances dans le voyage. Se poser pour ne rien faire, digérer le vécu et ne pas s’interroger sur le lendemain.

18° Partir n’est pas une fuite, mais revenir est une peur : retrouver les contraintes, le travail, se creuser la tête ou même se la prendre pour des problèmes devenus futiles aujourd’hui. Faire quoi, Comment, où ? Nous n’avons pas encore les réponses et il est peu probable que nous les ayons dans 5 mois. Tout cela nous ramène à un point devenu évident aujourd’hui : vivre le présent et laisser au futur le temps d’éclaircir nos incertitudes.

19° On grossit !! Alors que l’on pensait à une cure d’amaigrissement c’est tout le contraire. Tous les soirs c’est vendredi ! Bières, rhum, piña Colada, le tout sans même brûler le budget. Le foie va craquer avant de rentrer… !

20° Deux applications unanimes depuis l’arrivée au Mexique : maps.me pour le GPS hors-ligne et iOverlander pour la dispense de recherches de bivouacs. C’est une espèce de graal du road-tripeur ! Tout y est et c’est toujours un lieu de rencontres de tout horizon (canadiens, américains, suisses, allemands, argentins et français).

21° Ne pas travailler coûte de l’argent. L’on s’en tire avec un budget moyen de 1600€/mois depuis le départ.

22° Les routes sont parfois désastreuses, encombrées et longues mais le van s’est complètement adapté à sa nouvelle vie. Rien ne lui fait peur et aucun problème mécanique depuis notre départ. On devrait faire la promotion des capacités des VW T6 auprès de la marque.

23° Plus intime, nous arrivons à garder une fréquence hebdomadaire supérieure à la moyenne française. C’est plutôt pas mal compte tenu du contexte !

24° Les lacs de Savoie ne sont pas encore concurrencés.

27 mars 2018by Cécile
Réflexions

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir !

Beaucoup d’entre vous nous demandent « mais le quotidien ça se passe comment ? ». Le voyage inspire la liberté, l’aventure, la tranquillité… Mais il y a derrière tout ça une face cachée, personne n’en doute…

Un voyage en van dans 4m2 avec deux filles, l’une pré-ado et l’autre « inqualifiable »… c’est loin d’être facile tous les jours et nous allons en partager un bref aperçu via notre liste de nouvelles compétences !

Le top 11 des compétences du voyageur en van

 

Optimiser l’utilisation d’eau 

L’eau est une denrée rare même si aux USA et au Canada nous arrivons à remplir les réserves facilement et gratuitement. L’important est de toujours garder en tête de la stocker et de la valoriser. Dans le van, nous disposons d’un réservoir de 30L et 2 bidons de 15L et nous ne stockons aucune eau grise, cela évite les contraintes de dumping. En l’absence de toilette, c’est encore plus facile ! La vaisselle est faite à n’importe quel point d’eau croisé quand on peut économiser notre réserve, l’eau de cuisson des pâtes sert à dégraisser la poêle du bacon, on passe toujours par un nettoyage à sec avant tout chose, la technique de la « marche en avant » est maitrisée sur l’usage des lingettes (du visage vers la table, et pas le contraire)… bref, économiser l’eau devient un jeu où tout s’anticipe pour optimiser encore plus ! D’autant que pour la suite du voyage, il vaut mieux s’entrainer avant de ne plus disposer d’eau potable aussi facilement.

 

Recycler les déchets trouvés 

Pas besoin de trop charger les bagages ni d’acheter des jeux de plage, la planète est bien assez chargée d’objets en tout genre oubliés ou jetés n’importe où. A ce jeu là, Rodolphe excelle systématiquement. A chaque voyage, nous revenons avec nos souvenirs! Et pour celui-ci, nous avons déjà une nouvelle paire de tatane pour Clem, une pelle, un seau, des ballons, du shampoing, des serviettes, du liquide vaisselle, et j’en passe. En plus d’autres choses prévues, nous aurons matière à donner aux gamins que nous croiserons plus tard !

 

Performer à Tetris dans les rangements 

Nouvelle optimisation, celle du rangement. La contorsion et la patience sont des aptitudes hautement nécessaires au développement de cette compétence. Pour certains rangements, on fait appel à plusieurs sens à défaut de la vue. C’est mon jeu par excellence ! Tous les emballages sautent, les denrées sont stockées en boite, aucun sac non plus, chaque chose à sa place. C’est surtout important pour rendre chacun autonome et éviter d’entendre « Maman, elle sont où mes lunettes », « le tire-bouchon il a encore disparu ?? »,« il est où le PQ ? ». Prenons le papier toilette justement, pour éviter de stocker de la place inutile (lot vendu par 15 rouleaux), nous allons faire en sorte de ne jamais en acheter pour en trouver au gré des rencontres.

Question place pour les vêtements, nous avons opté pour la route du soleil afin d’en avoir le moins possible à stocker. Nous tenons sans lessive pendant 2 à 3 semaines, avec une bonne maîtrise familiale du slip retourné ! Mais alors quand c’est le jour du linge, c’est toujours une épopée ! A force, on s’améliore, et désormais nous avons comme tout bon RViste qui se respecte, un stock de quarters sur nous. Les machines fonctionnent aux pièces de 25cts, à raison de 2 à 5$ par lessive, ça fait toujours un joli tas de pièces. A défaut, l’absence de monnaie, crée toujours une occasion de discussion avec un plus doué que soi.

Créer des artefacts participe aussi à diminuer la place inutile. Un seau deviendra tantôt un aquarium, un moule à château de sable, une poubelle ou bien un urinoir. Un tupperware devient un récipient pour pâte à crêpes. On en a plein les tiroirs des idées de détournements de ce type !

Des boites, des boites, des boites..
Les Babzouk ont fourni le n°3 !
Une machine qui fait des heureux

 

S’engueuler sans fracas

Les situations électriques sont fréquentes en voyage. La fatigue, l’attente, l’envie, la frustration, la déception, la crainte… autant de contextes à ne pas sous-estimer et qui peuvent mettre les nerfs d’un couple à rude épreuve. Intégrer ces difficultés, facilite largement le chemin à venir pour toujours mieux les anticiper. Avec le temps, nous apprenons à mieux nous écouter, mieux nous comprendre, mieux nous décoder pour tirer le meilleur de nous et éviter les conflits. Ceci dit, il ne faut surtout pas les craindre, ils sont parfois inévitables !

Par contre, certains le sont tout de même. A commencer par ne pas demander à l’autre ce qu’il ne sait pas faire ! Sur ce point, nous avons parfaitement reparti deux rôles. Rodolphe est excellent pilote et moi bien meilleur au co-pilotage. Les rares fois où nous avons interverti les rôles, nous avons frisé la catastrophe !

L’harmonie passe aussi par des temps solo, Rodolphe prend le temps de relâcher en allant courir le matin ou pendant la classe. Moi, j’écris quand tout le monde dort ! Côté intimité, indispensable, nous battons le tempo sur la bande son de Charlie Chaplin, il arrive aussi de se faire le remake du petit Chaperon rouge dans les bois…

 

Apprivoiser le poil

L’absence de douche présente l’avantage d’éviter la queue à la salle de bain, cependant il demande un accoutumance à certains désagréments. Quand l’occasion d’une douche à la plage ou en marina ne se présente pas, nous allons à peu près 1 fois par semaine en camping. Seulement quand elle est payante à 1$ les 4 min, nous n’avons pas pour autant le temps de se chouchouter sous l’eau ! A défaut on vit très bien sans. Entre filles, on adore ces moments dans les toilettes publiques quand il faut faire un peu de place à ces dames entre notre sac de toilette et notre vaisselle sale qui dégraisse dans l’évier voisin !

C’est sans compter aussi sur l’hospitalité de toutes nos rencontres qui proposent toujours de mettre à disposition une salle de bain pour nous. Ca parait assez souvent inconcevable pour certains de nous voir vivre dans le van sans sanitaire…

 

Faire du lâcher prise son leitmotiv

Sans le mesurer, il était difficile pour chacun au début du voyage de trouver l’équilibre, en particulier pour les filles qui perdaient en autonomie à tout nous demander. Avec le recul, nous comprenons qu’il s’agissait là uniquement d’un manque de repères, d’un nouveau quotidien, d’un temps nécessaire à de nouvelles habitudes. Et nous étions sûrement trop impatients de ne pas intégrer cette étape incontournable. A lâcher-prise sur nos impatiences, nous avons trouvé naturellement un équilibre familial. Il a bien fallu un mois quand même. Après des débuts formatifs, les filles ont fini par gagner en autonomie et participent dorénavant de façon spontanée à tout ce qui fait notre quotidien.

Ne pas travailler et laisser nos collègues bosser à notre place, n’est pas si évident non plus. Pour ma part, le décrochage mental n’est pas encore acquis. Disons qu’il reste une pointe de culpabilité, en revanche ne pas avoir d’obligation ni de pression, là aucun souci, le lâcher prise est complètement acquis ! Mieux vaut ne pas penser à la reprise…

Côté inquiétudes, incertitudes, risques, le quotidien nous force à relâcher beaucoup de questions sans réponse. Le lâcher-prise devient encore une fois une nécessité pour avancer sereinement dans l’inconnu. L’apéro du soir et les réveils langoureux du matin y aident bien.

 

Digérer la journée plate

Dans un road trip, il y a parfois des journées « sans », celles où l’on ne fait rien de ce que l’on aurait voulu faire initialement. Nous avons adopté le terme de journée « plate », terme québécois parfaitement adapté à la situation. Il s’agit concrètement de la journée où l’on a le sentiment de ne pas avoir profité pleinement. Du genre : faire les courses, rechercher un médecin, galèrer pour un bivouac, rebrousser chemin par mauvais temps, un peu trop de route, recherche de gaz, d’essence, journée pluie, ou parfois mauvaise humeur… Aujourd’hui, nous avons appris que ces journées font pleinement partie du voyage et que la notion de profit n’existe plus. Le simple fait d’être ensemble apporte tout le plaisir souhaité, et quel bonheur de ne plus avoir l’impression de rater ces précieuses minutes qui transforment nos bébés en ados ! C’est d’autant plus savouré qu’avec l’arrivée de l’adolescence c’est vraiment un bon moment pour partir, l’itinérance aide réellement à relativiser et c’est vraiment un plus en pleine adolescence.

 

Dénicher du Diesel et du DEF

Dans les pays du tout essence, toutes les stations ne fournissent pas de diesel, et je ne parle pas de l’Adblue (DEF) ! Rodolphe a des antennes branchées en permanence. Il est aux aguets de ses jauges, s’assure de la proximité des stations, repère les points de vente et s’amuse à toutes ces conversions numériques en même temps (galons, miles, pieds, pouces, dollars). Par contre une fois trouvé, le diesel n’est vraiment pas cher, comptez 2$50 pour 1 galon. Je vous laisse convertir, nous avons notre dose !

Les deux fois où nous avons eu à remplir la réserve de propane, le volume semblait tellement ridicule que le remplissage nous était offert… Par contre, c’est difficile à trouver. 

 

Transformer le quotidien en salle de classe

Nous pensions bêtement avoir peu de difficultés sur le homeschool vu le plaisir et les bonnes aptitudes scolaire des filles. Mais c’était sous estimer la nuance de perception pour un enfant entre son enseignant et ses parents. Prendre un costume d’instit pour 2h ça ne marche pas, ils ne sont pas dupes et notre naturel reprend le galop. Pour les filles, négocier avec la maitresse ne se pense même pas, mais alors avec nous c’est monnaie courante. Autant Clementine se prend en main par sa propre motivation à être à la hauteur en 5ème l’année prochaine, que Valentine s’oublie complètement. Et faut préciser qu’en classe, il n’y a pas de fourmis mordeuses, de moustiques ou d’écureuils qui viennent perturber son cours. Sans une extrême patience couplée à un peu de pédagogie, il y a aurait du sang sur les murs. La classe n’est donc pas systématique et n’excède jamais les 2h.

Mis à part ce contexte, l’espace extérieur est bien trop exigu et nous contraint à travailler dehors. Le matin au p’tit dej, on discute des envies, du programme de la journée, des difficultés de la veille, et puis on avise. A défaut de travail sur table, le vécu et les échanges de la journée feront le reste. L’idéal reste les musées !! Depuis peu nous testons l’apprentissage par impression visuelle, les tables de multiplication sont épinglées sur nos appuis tête ! Clémentine se charge de faire réviser sa soeur… C’est un peu draconien voir comportementalisme, mais tout se tente avec Valentine ! Même la classe à la demande.

 

Développer son propre style de communication

Notre anglais est loin d’être « fluent ». Le mien ne décollait pas le niveau collège mais le contact est rendu si facile par la curiosité des gens qu’il n’y a plus qu’à se laisser porter sans complexe. En étant Français, c’est gagné d’emblée. L’image de la France est vraiment positive outre atlantique, elle attire et apparement elle nous colle à la peau. Même pas besoin de parler, on est flairé de suite! Et alors que nous pourrions voyager solo, nous cherchons désormais la difficulté en allant chez l’habitant quand le bivouac en milieu naturel n’est pas possible. Notre langage s’améliore par la pratique, l’expérience, et ce mode de voyage est un bon accélérateur social pour les filles. Les américains s’amusent à parler quelques mots de français, adorent l’entendre et tous sont très pédagogues vis à vis de nous, surtout des filles. Nous avons aussi installé sur nos téléphones l’application Duolingo qui leur permet un entraînement écrit, visuel et ludique en plus de la communication orale. Elles se préparent désormais avec l’espagnol !

Flairer le bon bivouac

Se réveiller dans un endroit de rêve demande de le trouver la veille ! Sortir des sentiers battus, se perdre à la nuit tombée, se faire refouler par le shérif, braver les interdits, dégoter le bon spot pour enfin se détendre devant un magnifique couché de soleil, ce n’est pas du repos à chaque coup, au risque de parfois échouer sur un parking.

Nos bivouacs sont bien souvent trouvés à l’entrée des parcs nationaux, fédéraux ou dans les forêts nationales ou sur la plage. Dans notre monde moderne, le voyageur connecté peut s’appuyer sur d’autres outils que son flair :

– L’application iOverlander alimentée par les voyageurs, propose de très bons points de chute quand on manque d’inspiration.

– Le site « Boondockers Welcome » permet de dormir sur les propriétés des habitants, bien souvent eux-mêmes camping-caristes. Les personnes sont hypers réactives et font toujours preuve de gentillesse et d’implication pour nous aider. Dans le Maryland, chez Rita, nous étions accueilli à table deux soirs de suite. Tous sont pleins de bons conseils sur les lieux à explorer et nous avons rencontré la perle dans le Texas. Des coups de coeur, qui donnent une autre dimension au voyage…

– Le site « Harvest Host » quant à lui offre un accueil à la ferme. A proximité des grandes villes, c’est le must pour se détendre après des visites chargées en journée. C’est aussi le moyen d’acheter des produits locaux et de remercier nos hôtes.

Sans flair, ni application, il y a aussi le hasard… celui qui fait les rencontres inoubliables, les amis d’amis, bref un monde peuplé de personnes qui ont grand plaisir à échanger, partager, accueillir. Nous étions loin d’imaginer une telle hospitalité sur notre route.

A chaque fois, les départs se terminent par des accolades et des photos ! Par contre, un détail et non des moindres, à dormir chez l’habitant (jardin ou ferme), nous devons apprendre à gérer nos vessies !! Avant chaque arrivée, nous prévoyons une halte dans une station ou des toilettes publiques, et le lendemain matin il faut patienter jusqu’au départ, le temps de s’arrêter à nouveau en chemin. Nous raffolons tout de même des petits pipis inévitables et cachés en pleine nuit.

Depuis quelques semaines, nous avons mis en place une feuille de route pour se donner une vue sur 10-15 jours. En fonction de l’itinéraire retenu et des impossibilités de bivouac nature, nous planifions les spots chez les locaux. Après, il ne reste plus qu’à profiter tout en ayant déjà anticipé le point de chute. On peut résumer ces mots derrière un seul : organisation ! Mais en toute souplesse, rien n’est figée… Non avions pensé quitter les USA le 8 novembre, et finalement nous y sommes toujours !

Dans les jardins, il y a toujours un grand frère au p’tit van
Le boondock, c’est comme à la maison !

 

En gros, c’est facile de voyager en van au Canada et aux USA 😉

Mais nous allons tout de même confronter tout ça au Mexique puisque le changement risque bien d’être radical. Et oui, passage de frontière prévu vers le 13 novembre !

12 novembre 2017by Cécile

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“Courir le monde de toutes les façons possibles, ce n'est pas seulement la découverte des autres, mais c'est d'abord l'exploration de soi-même, l'excitation de se voir agir et réagir. C'est le signe que l'homme moderne a pris conscience du gâchis qu'il y aurait à rendre passive une vie déjà bien courte.”

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