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Opération Raclette – Burger - Les pérégrinations d'une famille savoyarde
Nicaragua

León

Ascension du Telica : un volcan fumant !

Une fois Mamie dans les bagages, nous mettons le cap au nord dans le département de León, et plus précisément au pied de son volcan actif, le Telica. Bien décidés à taper dans le dur et à mériter la vue de ce cratère, nous attaquons l’ascension depuis San Ignacio à 4h du matin. Le soleil va se lever doucement dans notre dos et nous avons devant nous 3h30 de montée encore à l’abri d’une chaleur assommante. Nous sommes accompagnés par Miguel et son cheval. En partant en nocturne, nous avons préféré nous abstenir de la préoccupation de chercher notre chemin en l’absence de balisage. Résultat, nous avons un guide à cheval qui donne la cadence au trot et ça ne traine pas ! De temps en temps, il laissera une place sur sa selle pour divertir ou redonner du souffle aux plus demandeurs et ses yeux aiguisés nous permettrons d’observer silencieusement un hibou bien perché.

L’intérêt du Telica revient surtout à son magma fumant. Le meilleur moment pour l’apprécier se fait en fin de journée quand la tombée de la nuit révèle la rougeur de la lave. En arrivant à 7h du matin à son cratère, la fumée a déjà obstrué le magma insoupçonnable dans sa gueule géante. Nous le savions et ne sommes pas déçus. Randonner à l’aurore est tout aussi magique, et le volcan Massaya à venir prochainement va nous réserver ce spectacle de la nature.

Presque 11kms, à peine 1000m de dénivelé sur 3h30 et une récompense qui vaut les gouttes de sueurs, de là haut, nous surplombons toute la chaine volcanique du Telica, le Santa Clara, le Cerro Negro, et au fond un de plus actif du Nicaragua, le San Cristobal. Le vent nous pousserait jusque dans les méandres de la terre si nous ne gardions pas les pieds bien harnachés au sol de scories. Une banane vite avalée et recyclée en un rien de temps, nous repartons par le même chemin pour endolorir nos genoux sur la descente. Après ça, il nous reste plus qu’à nous vautrer dans les hamacs pour une sieste bien méritée avant de trouver les plages du Pacifique !

Le soleil se lève
Cherchez la peau de banane !
Repos après effort

Las Peñitas ou Somar ?

Les belles plages authentiques de Las Peñitas et de Somar sont situées non loin de León. Beaucoup d’excursion à la journée y sont organisés pour les backpackers logeant sur la ville. Nous prévoyons d’y passer plusieurs nuits pour explorer les recoins de ces longues et larges plages. Les immenses rouleaux s’offrent aux surfeurs tandis que les lanchas partent au large ramener le poisson qui se retrouvera dans nos assiettes. Depuis Las Peñitas, à défaut de relâcher à nouveaux des bébés tortues, nous filons explorer la mangrove, et de là commencera la course aux crocodiles !

L’ambiance est un mélange de beach club de surfeurs et petites cuisines locales. Tout le monde peut y trouver son compte dans un cadre relaxant ! Clémentine prendra d’ailleurs une leçon de surf depuis le temps que cela la titille.

Sur la plage de Somar, même peine ! Hamac, surf, couché de soleil et cette fois-ci piscine en prime. Le voyage prend des aires de vacances et ce n’est pas pour nous déplaire !

Sur le toit de León

De León, nous gardons en mémoire les nombreuses églises et fresques marquant l’histoire coloniale espagnole et révolutionnaire du Nicaragua. Mais c’est surtout la basilique royale Marie qui fera notre image de León depuis son toit blanc immaculé. Nous sommes charmés par son empreinte baroque et sa pureté. La construction de la basilique a duré un demi siècle vers les années 1800 et est aujourd’hui inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO. C’est pieds nus que l’on marche sur ce blanc encore frais, la teinte vierge doit garder son éclat et rien ne doit la souiller. Nous ne sommes pas tant à fouler la basilique à cette heure de la journée et de là haut, nous retrouvons le calme et la sérénité que nous avions si bien apprécié depuis le Telica à quelques km de là. En bas, c’est une fourmilière active, brassées par les camions de livraison, les tuk-tuk et les innombrables motos. Après quelques fruits et légumes au marché, nous retournons rapidement buller entre plages et piscine !

Etape d’une nuit au Rancho Las Alpes. Après Las Penitas

Et sinon, comment fait-on pour vivre à 5 dans le van ?

Pout tout ceux qui se demandent bien comment on gère avec une personne de plus dans le camion, et qui plus est la belle-maman et bien voici quelques éléments de réponses 🙂

Déjà, maman avait pour consigne d’apporter le strict minimum, soit un sac maximum ! Bon, je dénonce, sur ce coup-là Clémentine a cafté sa grand-mère qui avait pris de la laque dans les affaires de toilettes ! Le sac vide est désormais fixé sur la galerie de toit et les petites affaires glissées dans le coffre à jeux des filles. Autre consigne, apporter seulement une assiette et un couteau, tout le reste on assure ! La popote se fait comme d’habitude avec les vivres stockées dans le camion et des petits resto pour apprécier la cuisine locale.

Ensuite, sujet vital. Le couchage. Avant même d’essayer, on a convenu de chercher systématiquement une chambre à proximité d’un bivouac pour que chacun dispose de son intimité et puisse s’accorder des moments de répit. On sait combien le H24 peut être source de tension, alors autant éviter ce qui peut l’être. On s’assure ainsi que Maman ne se réveillera pas avec nos fesses blanches sous les yeux ! C’est assez facile de trouver des places où combiner chambres et stationnement autorisé pour dormir dans le van. Sur ces trois semaines, nous avons tout de même réservé 3 hôtels pour gagner en confort entre la plage, l’île d’Omotepe et la lagune Apoyo. Les filles ont pris l’habitude dès le 1er jour d’abandonner leur parent et leur lit pour dormir sur de meilleurs matelas avec leur mamie. En dormant seul sur le couchage du toit, le van devient un loft pour nous deux !!

Ensuite pour le reste, rien ne change et on fait en sorte de bien préserver notre hôte pour lui garantir des vacances mémorables !

Eviter la deshydration
A cheval
Un peu d’hygiène
A table !
Cuisine interieur
Balade à la fraiche !
Dégustation
Noël !!
28 février 2018by Rodolphe
Nicaragua

Matagalpa

Pour les amoureux de la nature : La Finca Esperanza Verde

Avouons-le, le plan initial était de s’accorder une marge d’une semaine, en attendant l’arrivée de mamie, pour trouver à travailler comme bénévole dans une exploitation agricole nicaraguayenne. Sauf que… depuis 5 mois, nous avons développé une forme d’oubli de ce que peut incomber le mot « travail » : réveil matinal, effort, rigueur, engagement, investissement… Autant d’aspects qui finalement ne nous ont pas poussé à réaliser ce projet. Pour résumé, nous n’avions plus du tout envie de travailler et encore moins par les chaleurs qui règnent ici !

Par contre, l’environnement agricole et la recherche d’authenticité associée à l’agriculture sont quand même restés bien présents. Nous avons donc jeté notre dévolu sur une immersion au sein de la Finca Esperanza Verde qui fonctionne dans un respect d’engagement écotouristique, préservation de richesses naturelles, culture biologique de fruits, de légumes et du café, constructions bois, emploi d’habitants de la communauté locale… Pour nous, elle s’est vraiment présentée comme une promesse de découvertes des cultures agricoles, de randonnées, d’observation de la faune et de la flore, de farniente sur terrasse panoramique, d’écriture, de jeux et de rencontres entre locaux et éco-touristes.

Sans compter notre nuit savoyarde à l’entrée du Nicaragua à Somoto, nous vivons donc nos 1er jours au Nicaragua aux alentours de Matagalpa et plus précisément à San Ramon, région agricole par excellence. Nous sommes au coeur d’une superbe région montagneuse, entre forêts tropicales et plantations de café. La piste qui mène à la Finca Esperanza Verde est un nouveau défi pour le van. Seulement une fois sur place, nous craignons de ne plus pouvoir sortir par temps de pluie !

Cette petite semaine a vraiment été une immersion dans la nature même si nous avons même été forcée à la pause par les pluies qui rendent si vert ce petit paradis. Nous aurions voulu visiter la communauté de la Reyna pour participer au travail des femmes, mais il nous a été impossible de sortir le van de sa place tant la piste était en mauvais état. Entre les averses, bottes aux pieds, nous avons tout de même réussi à faire quelques randonnées aux alentours et même pu visiter et participer à la vie de la petite école construite par la communauté. Les filles vous en parleront mieux que moi sur leur page.

Après 5 jours à essuyer les rincées et à porter des pulls, il a fallu se décider à partir. Nous avons tout de même un rendez-vous à la capitale ! Nous profitons d »une fenêtre pour nous extirper de la jungle, escortés par le 4×4 de la finca et attelage prêt si besoin à l’avant du van. Les poussées d’accélérateur du pilote suffiront à nous hisser en haut des deux plus grosses montées des 12 km de piste. Pour le reste, nous filons seuls rebondissant entre trous, crevasses et mares de boues. Nous aurons même sauvé Jésus en route !

Pour les économies de voyage : le sac à courses !

Allez, profitons de ce cours article pour dévoiler l’une de nos pratiques phares : l’usage du sac à courses. Pour pouvoir profiter de tels petits coins de paradis, qui ne sont pas à hauteur de notre bourse, nous avons notre pratique personnelle !

Déjà, nous dormons dans le van et contre 15$ négociés pour une nuit, nous avons accès à tous les espaces de la finca. Y compris au café, thé et bananes à volonté toute la journée. Autant dire que nos petits déj et desserts sont assurés ! Ensuite, nous ne consommons pas les repas proposés sur place, nous faisons le remplissage du van pour être autonome en alimentation. Et à chaque repas, nous trimballons notre habituel sac rempli du repas à venir. Tandis que les clients savourent les délices de la finca sur la terrasse, nous nous faufilons avec nos gamelles et salades de crudités à composer soi-même. Une vaisselle à l’eau froide dans le toilette du coin, et c’est plié ! Pour seulement 60€ dépensés sur 4 jours sans aucune autres dépenses, nous parvenons même à économiser du budget. Par contre, C’est beaucoup plus dur à tenir quand nous sommes dans des endroits où la cuisine est excellente rien qu’à l’odeur ! Mais c’est sans compter sur la gentillesse des cuisinières qui venaient nous offrir de bons gâteaux sortant du four à bois 😉

Entrée de la Finca
Terrasse
Vue sur terrasse
Colibri
Colibri
Potager
Champ banane / café
Cascade
Séchage
Fabrication de bracelets brésiliens
Vue sur terrasse au soleil couchant
Classe
On a sauvé Jésus
22 février 2018by Rodolphe
Voyage des filles

Une école au Nicaragua

Nous avons visité une école au Nicaragua.

Elle était située en plein milieu de la montagne recouverte de jungle. Dans la classe, il y a normalement 26 enfants, mais quand nous y étions il y en avait que 16 car il pleuvait beaucoup.

Tous les enfants marchent à peu près 1 heure tous les matins pour aller à l’école. Leur professeur marche lui aussi 4 km tous les matins pour aller faire classe. Il aimerait bien avoir une mobylette mais ça coûte trop cher.
Ils ont entre 3 et 15 ans, il y a un seul professeur pour les 4 groupes de niveaux. Nous avons passé un super moment avec ces enfants. Sur le terrain devant l’école, nous avons joué avec eux au baseball mais avec les pieds. J’ai rien compris aux règles !! et nous avons aussi joué à la tomate, c’était vraiment super sympa. Leur toilette sont au fond du terrain, c’est une toute petite cabane.
Avec ma sœur nous avons ensuite travaillé dans leur classe. Moi, j’étais avec 2 garçons de 12 et 15 ans. Avec eux, j’ai fais de la géométrie en traçant des polygones à l’aide d’un compas et d’un rapporteur. Valentine a fait des additions. Tout ça en espagnol. Dans la classe, il y avait énormément de bruit. Tous les jours ainsi, ça doit être fatigant et difficile d’apprendre.

Même si les conditions sont difficiles, je trouve que c’est courageux de la part de ces enfants d’aller à l’école pour s’éduquer au lieu de vendre des bouibouis aux touristes ou de leur demander de l’argent.

15 février 2018by Clémentine
Voyage des filles

On vous raconte les passages de frontière

Pourquoi une frontière ?

Une frontière sépare des pays.

Mais pourquoi ne pouvons-nous pas passer normalement ? Nous ne pouvons pas passer à cause des lois de chaque pays. Chacun à ses règles et la plupart du temps, ils ne sont pas d’accord avec celles des autres. C’est pourquoi il y a des frontières. Elles permettent de contrôler et autoriser les personnes qui entrent et qui sortent du pays. Il existe des pays où il est difficile d’entrer notamment pour certaines personnes, pour exemple entre le Mexique et les Etats-Unis.

A chaque frontière, il faut :

  • D’abord, prévenir le pays où l’on est que l’on va partir. Ils nous font un tampon sur le passeport.
  • Vu que l’on a une voiture, il faut aussi prévenir que le véhicule quitte le pays.
  • Ensuite, une fois dans le nouveau pays, en général c’est la suite de la route, où alors un pont à franchir, ou un tunnel, il faut aller à :
    • L’immigration pour demander l’autorisation d’entrer sur le territoire. Dire pourquoi on vient, où on va et si ils sont d’accord, il font tamponner nos passeports
    • A la douane, déclarer et faire contrôler l’intérieur du van
    • Faire une autorisation d’importation du van pour avoir le droit de rouler dans le pays.
    • Parfois, il faut aussi trouver une assurance

Notre opinion

Valentine et moi-même n’aimons pas les frontières. C’est long, on s’ennuie et à certaines frontières nous ne pouvons même pas nous asseoir. On comprend rien à ce qui se dit et donc on ne peut pas aider les parents. Dans les pays du Sud, il fait en plus une chaleur de dingue quand il ne pleut pas.

Pendant les passages de frontières il y a énormément de bruit avec des gros camions qui n’éteignent jamais leur moteur et qui en plus provoquent des bouchons. Il y a toujours des gens qui sont là à vélo pour vendre des trucs et d’autres avec pleins d’argent à changer.

En général, faut compter de 1 à 4h !!

En gros, si vous pouvez éviter les frontières, faites-le mais sachez que c’est illégal !

Ou mieux, passez une frontière avec des amis, c’est bien plus chouette. En plus les parents font des défis entre eux et nous on peut jouer avec les copains.

En Europe, heureusement il n’y a pas tout ça. C’était bien plus simple de voyager entre la France et la Norvège l’été dernier !

12 février 2018by Clémentine
El Salvador

El Salvador

C’est parti pour l’article le plus court et le plus rapide, complètement à l’image de cette traversée du Salvador !

Pour rendre le passage des frontières du Salvador et du Honduras plus fun, nous décidons de faire un petit convoi avec les copains d’Escapade en famille et la clique de Brice et Emilie. D’après l’actualité, le climat de ces deux pays d’Amérique centrale n’est pas très favorable en raison des élections politiques, à préciser aussi que le Salvador présente un des taux d’homicides les plus élevé au monde. Depuis notre petite roulotte, toutes ces informations sont véhiculées pour nous mettre en garde, mais elles participent surtout à se faire une mauvaise image de ces pays inconnus. Bref, sans trop savoir et compte tenu de notre temps désormais compté, nous partons dans l’idée de ne pas passer beaucoup de temps sur place pour s’imprégner tranquillement du Nicaragua… Seulement, si c’était à refaire, nous y resterions bien plus !! Le Salvador est une vraie belle surprise et franchement aucun ressenti d’insécurité.

Après nous n’avons aucun regret. Sur la route, nous devons constamment faire des choix et les assumer. Pas de place pour des remords. Voyager ainsi en groupe était vraiment une très bonne expérience. Passer toutes ces formalités administratives, dompter ensemble tout les rabatteurs de « facilités de passage », se mettre des challenge face aux personnels d’immigration, amadouer les agents quand survient un imprévu, enquiller les apéros et surfer les vagues du Pacifique ensemble, était un réel plaisir !! Cela fait aussi parti de ce que nous aimons vivre en voyage.

Subsiste néanmoins une frustration. Trop content de faire une boucle et savoir que nous allons revenir sur nos pas, nous nous réjouissons en pensant profiter un petit peu plus des plages et volcans du Salvador à notre retour dans un mois, mais c’était sans compter sur notre ignorance !! A l’entrée du Honduras, nous apprenons par un agent d’immigration que nous n’avons droit qu’à 24h pour remonter le Salvador en rentrant au Guatemala ! En tant que ressortissant de l’Union Européenne, nous n’avons pas besoin de visa et bénéficions de fait d’une autorisation de séjour touristique de 90 jours mais valable pour 4 pays de l’Amérique centrale : Salvador, Honduras, Guatemala et Nicaragua. Soit 90 jours pour tous les visiter. A ça, le Salvador a rajouté sa petite touche personnelle, si nous quittons le pays dans ce délai de 90 jours, nous ne pouvons y revenir plus d’une journée avant 3 mois. En gros, si on le quitte, l’autorisation de séjour touristique est perdu sur le Salvador. Il nous faudra donc dropper la route en une journée.  Déjà que là, traverser 6 postes de frontières en 4 jours c’était intense mais alors en une journée, nous n’avons pas envie d’y penser tout de suite !!

Immigration
Election députés
Playa El Tunco
Playa El Tunco
Playa El Tunco
Playa El Tunco
Playa El Tunco
Playa El Tunco
Playa El Tunco
2ème étape – Playa El Cuco
Playa El Cuco
Playa El Cuco
Playa El Cuco
Playa El Cuco

Après avoir quitté le Honduras en traversant les quelques 100km qui se serrent entre le Salvador et le Nicaragua, nous passons enfin notre dernier poste de frontière pour se poser au Nicaragua. Ca aura été le plus long pour bien terminer la journée !! Lessivés par les inerties administratives du Nicaragua, nous posons les véhicules en bord de trottoirs depuis la petite ville de Somoto. De là, nous improvisons une bien belle soirée savoyarde avec la présence sur place d’Estelle et Antoine, les jeunes d’Esprit Outdoor. Allez voir ce qu’ils font, c’est franchement génial !

C’est ici que nos chemins se séparent, nombreux sont ceux qui vont retrouver des proches. Nous avons encore 6 jours devant nous avant d’être à Managua. Et nous comptons bien en profiter depuis un paysage authentique que nous affectionnons vraiment : la jungle de moyenne montagne…

9 février 2018by Cécile
Guatemala

Santa Rosa

El Pacifico !

L’émotion est palpable. Nous avons atteint l’autre océan ! 5 pays traversés pour arriver sur les plages noires du Pacifique. L’eau est chaude, personne ne résiste bien longtemps avant de se jeter dans les rouleaux qui brassent le sable. C’est seulement maintenant que nous prenons conscience du chemin parcouru. Les couleurs éclatantes du soleil sont une invitation à la contemplation et au bonheur…

C’est depuis le centre de protection de tortues ARCAS sur la playa Hawaïï que nous nous installons pendant quelques jours au bord de la plage. En plus de protéger les oeufs de tortues, cette association est aussi un centre de réhabilitation d’animaux blessés. C’est l’occasion pour les filles d’aider l’équipe de volontaires à nourrir les oiseaux mais surtout de libérer des bébés tortues fraichement nés dans la nuit. Au 1er coup, seul un oeuf aura éclot dans la journée ! La petite tortue sera bien accompagnée avec nos encouragements collectifs pour regagner l’océan bien déchainé. Et au matin suivant, c’est 31 bébés qui ont vu le jour ! Le réveil est matinal mais ultra-motivé pour aller récupérer dans l’enclos les bébés sortis de leur oeuf durant la nuit. Le jour se lève timidement, les yeux encore un peu collés, c’est comme un matin de Pâques !

Une fois tous les petits dans le seau, nous les menons directement sur la plage face aux vagues encore assez douces à cette heure-ci. L’incroyable instinct de l’animal le pousse automatiquement à se diriger vers l’eau. Pas toutes au même rythme, mais toutes dans la même direction ! Certaines se font retourner par les vagues, reviennent au bord, le chemin est bien difficile et les pélicans pas bien loin. En temps normal, 1 tortue sur 1000 devient adulte et revient pondre sur la plage où elle a vu le jour.

Cette association lutte contre les ravages humains et naturels. Il faut savoir que lorsque les tortues viennent pondre sur les plages, 90% des oeufs sont perdus (vendus, consommés, mangés par les pélicans, etc…). Les populations sont sensibilisées à récupérer les oeufs trouvés pour les apporter aux associations à proximité. Celles-ci peuvent ensuite encadrer les éclosions et libérer un maximum de bébés de ces espèces toutes en voie de disparition. A savoir que le personnel de ces associations perçoit son salaire au travers des dons de visiteurs tels que nous, rien d’autre…

Installés sur le parking de l’asso et avec accès à toutes les commodités de la petite structure, nous passerons de bien bons moments avec un super staff et la superbe rencontre inattendue de Isabelle et Brijesh d’Annecy qui sauront nous toucher par leur bonté. Une rencontre qui éclaire et qui fait avancer dans ses propres réflexions.

Ce n’est qu’un au-revoir

C’est déjà l’heure de retrouver les copains non loin de la frontière pour voyager ensemble jusqu’au Nicaragua. Nous sommes tous à avoir des rendez-vous aux aéroports du Nicaragua ou du Costa Rica ! Nous concernant, c’est à Managua qu’il nous faut être dans 10 jours pour retrouver notre mamie ! Alors quitte à traverser 3 pays à la réputation hostile en si peu de temps, autant transformer la contrainte en plaisir !

Pour retrouver la petite bande à El Rosario, nous devons emprunter une sorte de ferry local pour quitter la mangrove de Playa Hawaïï. Une fois n’est pas coutume, le van aura aussi droit à sa visite de mangrove en lancha ! Au moins ce coup-ci, il n’y aura pas de toppes !

Pour cette dernière nuit au pays, en plus des Escapades en famille nous faisons la connaissance programmée de Brice, Emilie et de leurs deux garçons. Amusée de voir tous ces enfants jouer avec des fonds d’eau et des grenouilles, la famille qui nous accueille sur son terrain ira jusqu’à remplir un bassin avec des tuyaux détournés tout en continuant de rire des conneries de nos enfants !

Ce n’est qu’un au-revoir à ce pays qui nous a séduit dès les premiers jours. Nous serons de retour au Guatemala courant mars pour explorer le lac Atitlàn et Antigua… le meilleur pour la fin !

6 février 2018by Rodolphe
Guatemala

Escuintla

En route vers le Sud

Quitter la pluie, signifie aussi quitter la forêt tropicale. En l’espace d’une petite heure sur la route après Cobán, nous sommes propulsés dans un paysage de montagnes arides. La poussière est partout et les travaux de construction sur l’autoroute ne font qu’empirer cette vision. Les portions de route en travaux sont juste interminables et la circulation anarchique au possible. Malgré les bouchons, camions, bus et collectivo doublent en triple file à coté de ravins pentus. Les engins de chantiers continuent de défoncer les carrières pour construire les routes à leurs pieds. Heureusement que nous avons 20 000 km d’expérience pour rester calmes et patients face à ce foutoir qui prendra le triple de temps de la durée prévue. Nous sommes sur la panaméricaine qui se dirige droit sur la Ciudad de Guatemala, la plus grande ville d’Amérique Centrale. Autant s’y préparer, ça ne sera pas une partie de plaisir… Compte-tenu du temps perdu, un arrêt s’impose pour dormir avant de rester coincés sans plan, de nuit, dans la capitale.

Au lendemain, nous apprenons que c’est l’événement moto de l’année : La Caravana del Zorro. Tous les 1er samedi de février, plus de 45 000 motos quittent la Ciudad pour se rendre en pélerinage au Christ Noir de la Basilique à Esquipulas. Il fallait que l’on tombe dessus ! Ici, ce que l’on peut appeler moto regroupe tout ce qui a deux roues. La bonne majorité ne portant pas de casque avec des gamins grimpés un peu partout. C’est juste un immense cordon complètement loufoque qu’il nous faut couper et longer jusqu’à Guatemala City. Au début, entre motos customisées en dinosaure, avion ou yéti, c’est plutôt drôle mais quand en cours de route, on tombe sur un corps recouvert d’un drap blanc, on comprend rapidement que celui-ci ne joue plus. En silence, Rodolphe tient bien son volant pour finir la traversée de cette ville où la vigilance est indispensable pour ne pas s’accrocher en route.

Un peu de géographie

En descendant au sud du pays, nous atteignons la fameuse « Cordillère Centrale ». Elle se situe au centre de plusieurs plaques tectoniques à l’origine de la chaine de volcans que nous allons désormais suivre jusqu’au Nicaragua. Certains sommets atteignent sans soucis plus de 4000m.

A ces latitudes, le paysage est métamorphosé. La côte Caraïbes et ses forêts tropicales sont bien loins. La côte Pacifique devient plus plate, plus chaude, plus sèche. Seuls d’immenses cônes jaillissent de la plaine. De vrais et indomptables volcans à l’horizon.

Rien de mieux qu’une carte pour bien visualiser cet arc volcanique ! Plusieurs d’entres eux sont actifs, dont le Fuego qui a fait ces derniers jours une impressionnante éruption. Plus modeste et plus facile à atteindre, nous visons notre 1er volcan actif avec l’ascension du Pacaya.

Ascension du Pacaya : nez à nez avec un cratère en éruption

Nous atteignons sans difficulté le 1er parking d’où part le sentier pour atteindre le plateau du Pacaya. De là, plusieurs guides et jeunes avec chevaux nous alpaguent à peine garés. Comme trop souvent, ce n’est jamais bien confortable de discuter et de relativiser le besoin d’être accompagné en rando. Ici, c’est monnaie courante. Les excursions touristiques sont une manne pour le pays avec toute une déclinaison de petits boulots associés, du guide à la location de bâtons de marche ou de cheval. Pour une fois, nous choisissons de partir accompagnés, si on veut atteindre le cratère autant s’assurer du meilleur chemin. Ce sera surtout l’occasion pour nous d’en apprendre un peu plus sur l’activité de ce volcan.

Au début, nous optons pour un trek nocturne en partant dans l’après-midi. Notre guide, Elder, nous assure pouvoir dormir sur ce parking de retour de la randonnée. Le personnel du parc national pense tout autre. Ils en viennent même à nous faire douter de l’itinéraire retenu et de ce guide. Pour eux, le départ depuis le sentier nord est bien mieux et dormir ici est même dangereux. Bref, tout pour encore une fois nous faire douter de notre choix. Le ciel se couvre et nos hésitations persistent. Elder revient à nous et compréhensif sur l’aspect sécurité, nous propose une alternative qui conviendra à tous. Depuis le début, nous sentons un bon feeling et avons envie de monter avec lui, on décide donc de dormir plus haut dans le petit pueblo pour redescendre à ce même point de départ à 6h le lendemain matin. Le soir, les enfants du coin viennent tous à nous, ensemble nous jouerons au UNO et autres jeux de cours d’école avant de leur faire gouter aux croque-monsieur. Un chouette moment de communion simple. Nous sommes contents d’avoir fait confiance à notre instinct sans dénigrer personne.

Coulée 2014
Fuego / Actanengo / Agua
Descente au galop
Cours d’espagnol

Le départ depuis le sentier du 1er parking est vraiment excellent. Dès le début, il nous offre une vue panoramique sur les 3 volcans qui dominent la plaine : en 1er plan le volcan Agua, puis l’Actanengo réputé pour être le bivouac d’observation nocturne du Fuego hyper actif et juste voisin. Au matin, le Fuego nous crachera quelques nuages de cendre mais rien de violent. Rapidement, nous atteignons l’immense coulée de lave de 2014. Eruption qui a rendue populaire l’ascension de ce volcan par sa facilité d’approche sur lave. Au détour de cette coulée, le cône du Pacaya fini de se dresser sous nos yeux. Impossible de se cantonner à marcher uniquement sur son plateau, notre excitation nous pousse jusqu’à son cratère après avoir fait griller des chamallows dans un trou de lave encore chaud ! Personne n’est arrivé, nous sommes absolument seul sur ce géant qui gronde sans cesse. Sentir un volcan gronder sous ses pieds donne à la fois un sentiment de puissance et d’impuissance totale !! La marche devient plus corsée sous les scories qui glissent sous nos chaussures. Elder a le pas assuré à grimper ainsi 1 à 2 fis par jours, tous les jours de l’année !

Là haut, le spectacle commence et sans s’y attendre, le cratère à 10 mètres de nous fait jaillir une gerbe de lave rouge qui nous fait crier de surprise !! C’est énorme ! Le temps de sortir les appareils photos, les jets qui suivront ne seront plus à hauteur de la 1ère éruption mais tout de même assez spectaculaires. Nous assistons, subjugués à la puissance de la terre, tandis qu’Elder reste aux aguets conscients qu’à tout moment ça peut déraper. D’autres randonneurs arrivent, il est temps de descendre avant d’être tout serrés sur cette petite plate-forme. C’est bien dur de partir tellement cette scène est hypnotisante ! Le retour se fera au galop en moins de temps qu’il n’en faut.

Assister à une éruption volcanique avec seulement 5h de marche sur moins de 1000 mètres de dénivelé, franchement le volcan Pacaya est à notre goût une ascension facile et immanquable !

4 février 2018by Rodolphe
Guatemala

Alta Verapaz

Candelaria, un simple aller-retour

Depuis l’est du pays au Rio Dulce, nous souhaitons rejoindre les fameuses grottes de Candelaria au sud du Petén pour faire du tubbing dans l’immense rio souterrain. C’était sans compter sur la pluie qui reste scotchée sur nos têtes…

La route qui mène de Rio Dulce à Cobán par les caves de Candelaria est parsemée de monts recouverts de jungle, le peu d’espace libéré par la végétation permet de cultiver quelques parcelles agricoles. Sur la route, que des guatémaltèques mouillés, marchant machette à la main, seul outil nécessaire aux travaux des champs. Le vert éclate ces paysages de tableaux trempés, à croire que le peintre a fait tomber son verre d’eau sur sa palette de verts !

Une fois à Candelaria, c’est la mauvaise surprise, le niveau du rio est trop élevé et les grottes sont fermées, les averses ne se calment pas. Nous restons dormir sur place dans l’espoir d’une accalmie au lendemain, mais en vain. Au réveil c’est toujours pareil. Il ne reste plus qu’à se résoudre à descendre. La moisissure s’installe même dans les interstices du van, c’est pour dire comme tout est humide ! Un brin désespérés, nous amorçons notre descente vers le sud pensant même zapper le site de Semuc-Champey. Sauf que sur Cobán, un accès à Internet nous permet d’entrevoir une fenêtre météo pour viser Semuc. C’est le moment ou jamais !

Le rio aux eaux turquoises : Semuc-Champey

La route est sévèrement attaquée par les inondations mais le ciel est bien sec. Sourires aux lèvres, nous partons sans même percuter qu’après Lanquin les conditions de route seront impraticables pour notre van. Après déjà 15km cahin caha, nous continuons après le pueblo sur seulement 2km sans plus pouvoir avancer. Sans traction 4×4, le van ne parvient pas à garder son adhérence sur le mur qui nous fait face. Des villageois dont Juan viennent à notre aide. Et prenant ma place sur le siège passager, Juan ira pousser Rodolphe par son élan vocal « Te puede mi amigo, te puede ! » afin de nous mener chez lui quelques mètres plus loin. Nous passerons la nuit chez notre sauveur et sa famille, partageant avec nous tout ce qui lui appartient : 4 murs, éclairés à la bougie, dormant au sol avec sa femme enceinte et son petit garçon. Tandis que Juan nous expliquera tout sur le fruit du cacao et la culture de la cardamone, le petit Darbin découvre quant à lui les aventures de Mickey. Le soir venu ce sera fabrication de tortillas, tâche répétée à la force des bras trois fois par jour par Maria… son mari lui souhaite une fille pour l’aider au foyer…

Au lendemain, nous embarquons sur un 4×4 pour atteindre les cascades de Semuc. Dès la veille dans l’après-midi, tous les pick-up chargés de passagers s’arrêtaient en apercevant le van stationné au bord de la piste en nous lançant un « Semuc ? Semuc ? ». Tous prêt à négocier une future clientèle pour nous mener là-haut ! C’était alors facile de discuter le meilleur prix et de réserver notre taxi du lendemain matin !

A traverser ainsi les derniers kilomètres, nous nous sommes bien rendu compte qu’il était impossible pour le van de franchir davantage et c’est déjà un exploit (ou une connerie) qu’il ait bravé tout ce chemin ! La route pour arriver à Semuc est vraiment une aventure rien qu’à elle seule… Mais une fois sur place, quelle beauté cachée se dévoile sous nos yeux impatients ! Dire que nous avons failli passer à coté !

Le petit trail pentu de El mirador nous offre en 1er lieu une vue panoramique des bassins naturels, le sentier est tellement gras que les filles préfèrent marcher pieds nus, savattes à la main. De là haut, nous découvrons la succession de bassins aux eaux turquoises, c’est juste impressionnant ! Le sentier qui nous descend nous fait comprendre que le puissant rio s’enfonce avec fracas sous une formation géologique à l’origine des bassins naturels. Le rio disparait pour laisser place à des eaux invitant à la baignade avec une impressionnante profondeur. Il est tôt, personne en vue, on se délecte tout simplement avant de retrouver notre petite famille et de reprendre la route.

Futur Jamòn
Cuisson des tortillas

Cobán, entre orchidées et combi VW

De retour sur Cobán, nous passons la nuit dans une ferme d’orchidées chez un passionné de combi VW. Lieu improbable avec tout pour nous permettre de fêter la chandeleur à l’abri de la pluie qui fait son retour !

Panchete est collectionneur et s’amuse à voir réunit le 1er modèle VW et la dernière génération avec notre T6. Comme régulièrement, la nouveauté attire la curiosité des locaux, pas mal connaissent Westfalia et nombreux sont ceux qui visitent l’intérieur du camion. Le plus drôle c’est quand nous remplissons le réservoir avec les jerricans de 20L d’eau douce ! La région de l’Alta Verapaz signait notre dernière étape dans le nord du Guatemala. Il est maintenant temps de gagner le sud du pays afin d’y retrouver chaleur et plages…

1 février 2018by Cécile

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“Courir le monde de toutes les façons possibles, ce n'est pas seulement la découverte des autres, mais c'est d'abord l'exploration de soi-même, l'excitation de se voir agir et réagir. C'est le signe que l'homme moderne a pris conscience du gâchis qu'il y aurait à rendre passive une vie déjà bien courte.”

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