Opération Raclette – Burger - Les pérégrinations d'une famille savoyarde
  • Récits de nos aventures
    • Préparatifs
    • Canada
    • Etats-Unis
    • Mexique
    • Belize
    • Guatemala
    • El Salvador
    • Nicaragua
    • Réflexions
  • Qui sommes nous ?
  • Par où commencer ?
    • Administratif
    • Budget
    • Education
    • Médical
    • Véhicule
  • Itinéraire
    • En live !
    • La liste de nos envies
  • Le voyage des filles
Récits de nos aventures
    Préparatifs
    Canada
    Etats-Unis
    Mexique
    Belize
    Guatemala
    El Salvador
    Nicaragua
    Réflexions
Qui sommes nous ?
Par où commencer ?
    Administratif
    Budget
    Education
    Médical
    Véhicule
Itinéraire
    En live !
    La liste de nos envies
Le voyage des filles
  • Récits de nos aventures
    • Préparatifs
    • Canada
    • Etats-Unis
    • Mexique
    • Belize
    • Guatemala
    • El Salvador
    • Nicaragua
    • Réflexions
  • Qui sommes nous ?
  • Par où commencer ?
    • Administratif
    • Budget
    • Education
    • Médical
    • Véhicule
  • Itinéraire
    • En live !
    • La liste de nos envies
  • Le voyage des filles
Opération Raclette – Burger - Les pérégrinations d'une famille savoyarde
Voyage des filles

La consommation en Amérique du Nord

La consommation en Amérique du Nord est délirante par rapport à celle de la France pourquoi ?

  • Parce que dans les magasins tout est vendu par paquet de cinquante ou pot de trois kg
  • Parce que nous retrouvons beaucoup de produits avec que de la matière grasse et de sucre : chips, gâteaux, bonbons, Cheetos, beurre de cacahuète et soda
  • Les pharmacies sont dans les magasins. On peut acheter des médicaments avec son caddie et en consommer autant qu’on veut
  • Les gens sont parfois tellement forts, que les magasins mettent à disposition des fauteuils roulants pour qu’ils puissent faite leur course
  • Il y a très peu de fruits et légumes par rapport aux rayons sucrés, gras et salés
  • Le fromage est dégoutant, du cheddar au piment, du cheddar aux herbes, du cheddar mozza, du cheddar à la tomate. C’est un fromage orange…
  • Les emballages sont partout !!
  • La viande est parfois vendue en sac plastique ou en boudin
  • On peut trouver des plaquettes de chew-gums énorme
  • Le papier toilette est vendu par paquet de 30, c’est à se demander si ils ont pas tous la diarrhée.
  • Les repas du midi sont fait de grignotes : crackers, cheddar, crème à fromage Philadelphia. Et pour pique-niquer, ils sortent une grosse glacière avec des sodas en plus. Dans les magasins, on peut acheter un mini-plateau repas avec des choses à grignoter tout prête.
  • Dans les supermarchés, on ne trouve pas que des aliments mais la majorité du magasin est rempli de produits ménagers, matériel de camping, beaucoup de vêtements. Le rayon frais occupe selon moi 3% de l’espace.
  • Les employés sont souvent très âgés parce que ce travail n’intéresse pas grand monde et n’ayant pas d’argent pour leur retraite, ils sont obligés de travailler tard
  • Certains magasins, comme le Walmart, sont ouvert 7 jours sur 7, et 24h sur 24.

Nous allons vous montrer quelques photos prise dans un supermarché pour illustrer tout ça !

Mais attention, tout le monde en Amérique du Nord ne consomme pas comme ça. Nous avons rencontré des gens qui mangent bien. Ils trouvent des fruits et légumes dans des fermes ou préfèrent acheter leur glace chez des artisans qui font des glaces biologiques. Dans l’Oregon, par exemple aussi, nous avons cueilli des cerises bio, et il y avait plein de fermes comme celle-ci.

Pharmarcie
Goûter
Papier toilette / ça rentre pas dans le van
Boeuf
Dessert
Emballage
Emballage…
Chips
Margarine
Croissant
Fromage…
Gros cornichon
Beurre de cacahuète
Chewgum
Chamallow
Pots de glace
14 août 2018by Valentine
Voyage des filles

Le Canada à travers les ours, les saumons et les trappeurs

Pendant le voyage, nous avons visité une hatchery, un village de trappeur et vu beaucoup d’ours au bord de la route. Nous allons vous raconter ce qu’est le Canada au travers de ces trois expériences :

Pour commencer : les ours

Ici au Canada, il y a plusieurs types d’ours : l’ours noir, le grizzly mais aussi l’ours spirit. Nous avons vu des ours noirs à Yosemite, Yellowstone, en Alaska, à Jasper et un grizzly à Jasper.

Les ours noirs peuvent être noirs ou marrons. Un femelle noire peut avoir une portée d’oursons noirs et brins par exemple. Les grizzlis pareil.

Pour les reconnaitre, il suffit de regarder leur bosse sur le dos, voir la forme de la gueule qui est plus ronde avec un museau moins allongé sur le grizzly et la forme de ses oreilles qui sont plus arrondies. Mais c’est aussi grâce à leurs griffes qu’on les distingue, seulement si vous les voyez, c’est que vous êtes un peu trop proche !

Les ours spirits sont blancs, un peu beiges, mais sinon c’est pareil qu’un ours noir. Spirit veut dire esprit.

Quand tu vois un ours, il ne faut pas l’approcher à moins de 90 mètres mais surtout ne pas hurler ni courir. Il court à plus de 80 km/h !!!!!!!! Ne pas le regarder dans les yeux non plus, sinon il prend ça comme un défi et peut vous charger. Beaucoup de gens se baladent avec un bear spray pour se protéger. Nous n’en avons pas acheté, trop cher (50$) et pas utile selon nous.

Sur ton camp pour la nuit, il faut que tu ramasses tout ce qui a de l’odeur même le gel douche ou le parfum, enfin bref vraiment tout !!! Surtout la vaisselle sale !

Nous avons vu pas mal d’ours mais tous quand nous étions dans la voiture. En général les ours rencontrés dans les parcs nationaux ne sont pas du tout peureux. Parfois, ils passent à coté de la voiture ou devant ou bien ils mangent des baies alors qu’il y a 20 voitures qui peuvent s’arrêter devant lui. C’est vraiment du n’importe quoi !!!

Quand tu quittes les parcs nationaux, tu peux bien sûr encore voir des ours, mais ils partent en courant, sauf quand ils mangent. Ce sont de vrais gloutons. Nous en avons vu 18. Le 19 ème était mort sur la route, un ourson shooté par une voiture. Trop triste…

L’ours n’hiberne pas mais hiverne. La différence entre l’hivernation et l’hibernation est plutôt simple car hiverner signifie se tapir à l’abri du froid alors que l’hibernation consiste à ralentir le fonctionnement de son corps le temps que le printemps revienne. Pendant l’hivernation, l’ours peut sortir de sa tanière si il y a un danger. Il est juste en attente du retour de nourriture.

Les ours sont omnivores, comme nous et raffolent des saumons.

Un crâne d’ours noir
Peau d’ours noir et grizzly
Griffes de grizzly
Distinction entre les deux espèces
Grizzly (pas notre photo)
Ours noir à Yellowstone
Ours noirs à Jasper

Le saumon est un animal très intéressant, pourquoi ?

Déjà, il est existe plusieurs variétés de saumons :
– le pink salmon
– le sockeye salmon
– le chum salmon
Et beaucoup d’autres.

Chaque automne, à l’âge adulte, poussé par une force naturelle, le saumon remonte la rivière où il est né pour se reproduire.
Il nage en amont à travers des courants puissants, traversant des rapides et remontant des chutes d »eau. Pour parvenir à remonter la rivière, la nature fait en sorte de changer leur morphologie. Il grossit, sa couleur change parfois en rouge/rose et son bec devient crochu.
En plus de ça, les saumons doivent faire face à un tas de prédateurs : ours, aigles balbuzards et même pêcheurs.

Arrivé à sa frayère (site d’enfouissement des œufs aussi appelé gravière), le saumon dépose des milliers d’oeufs fertilisés dans le gravier. Environ 2000. Toutes les femelles creusent un nid en présence d’un mâle.
Elle utilise sa queue pour créer une dépression dans laquelle elle libère ses œufs. Le mal libère ensuite un nuage de laitance.
Puis la femelle commence son deuxième nid et recouvre son premier de gravier pour qu’il soit protégé des prédateurs.  Cette étape est répétée jusqu’à ce que la femelle n’ait plus d’œuf .

Leur voyage terminé, les saumons meurent et leurs carcasses nourrissent les insectes, les animaux et participent à fertiliser le sol.

En attendant, les œufs développent un œil, ce qui est le premier signe de la vie. Après quelque mois, l’embryon se développe et devient un alevin. Il porte un sac vitellin qui contient tout ce dont il a besoin pour se nourrir au cours des trois premiers mois de sa vie. Après ne lui reste plus qu’à redescendre de puissants courants pour atteindre l’océan.

Les quelques alevins qui y parviendront s’appelleront des saumoneaux. Ils reviendront dans le même ruisseau d’ici 4 ans pour frayer et mourir comme leurs parents. Sur 2500 œufs, seulement 2 reviendront. La hatchery que nous avons visitée à port Hardy contribue à augmenter le taux à 100 saumons. Les bénévoles récupèrent les oeufs et la semence des mâles et font la fécondation dans des cuves surveillées jusqu’à éclosion des oeufs. Ensuite, les alevins sont relâchés dans la rivière.

Le cycle de vie du saumon
La métamorphose du saumon
Saumon en action
Des différentes espèces de saumons
La migration des saumons du pacifique
La répartition des saumons dans l’océan pacifique

Les trappeurs, chasseur d’ours et mangeur de saumon. Pourquoi ?

Les trappeurs étaient des européens, généralement des français. Ce sont un peu nos ancêtres qui ont fait le choix de vivre en Amérique. C’était dans les années 1850. A l’époque, ils vivaient dans des petites cabanes et avaient décidé de s’installer dans le grand ouest canadien pas encore colonisé. De l’extérieur, elles paraissent toutes petites, mais pour en avoir visité c’était bien aménagé à l’intérieur. Celui qui gérait le commerce des peaux d’animaux, un peu comme le chef du village, avait la plus jolie maison. La décoration des cabanes est souvent faite à partir des animaux, comme des bald eagle empaillés, des têtes d’orignaux, de wapitis ou des peaux d’ours.

Il y avait un potager pour le village entier. Par contre, il y avait de la neige 6 mois de l’année sur la plaine, alors il ne falait pas trainer pour préparer les cultures et travailler les récoltes. Tout le reste de l’année, les villageois mangeaient du saumon, séché. Il parait que c’était cher et pas très bon, pas ragoûtant.

Le travail du trappeur consistait à tuer les animaux pour leur peau. Il y avait des trappeurs moins sympas qui tuaient beaucoup d’animaux pour leur peau et rien d’autre. Une fois qu’ils avaient finis, ils pouvaient troquer les peaux pour s’acheter à manger, généralement du saumon ou du matériel pour vivre. A aucun moment, le commerce ne se faisait avec de l’argent. Ils avaient bien raison de ne pas utiliser de l’argent. A troquer sans échange d’argent, les gens ne s’achetaient que le nécessaire.

Dans la commerce, une bonne peau de qualité se vérifie du côté sans poil. Il faut qu’il soit lisse, doux et bien blanc. Sinon, ça baissait la valeur de la peau. Par exemple, avec une peau d’ours de bonne qualité, on pouvait acheter deux paires de bottes fourrées, et une peau d’ours de mauvaise qualité, une seule paire de bottes.

Les animaux recherchés pour leur peau étaient les castors, les ours, les kit-fox, les loups, les loutres, les écureuils, les lapins, des furet d’hiver ou encore des coyotes. Les peaux servaient à plusieurs choses :

  • A troquer
  • Les peaux de castors pouvaient servir de cartes, solide et facile d’écrire dessus
  • A se réchauffer, couvertures, manteaux, bottes, habits, bonnets. Il faisait très très froid l’hiver là haut
  • Faire des sacs
  • Décoration en tapis
  • Fabriquer des attrapes-rêves
  • Faire des poupées, jeux pour enfants

Les trappeurs étaient amis avec les indiens, ils entretenaient de bonnes relations. Dans un Lucky Luke, il y a un trappeur amis avec des indiens et d’un coup un indien à crêtes s’en est pris à eux. En fait, il y avait une bonne entente entre indiens et trappeurs, mais il existait aussi des indiens méchants qui voulaient juste scalper les blancs pour revendiquer leur terre et repousser les colons. Il y a eu beaucoup de métissage entre indiens et trappeurs, qui se mariaient et avaient des enfants métiss. Ces enfants métiss, indiens et trappeurs, étaient très doués pour se repérer dans la nature, ils la respectaient et l’aimaient. Ils étaient respectés pour leurs connaissances et avaient la chance de pouvoir passer partout sans être repérés.

Pour finir, les trappeurs pouvaient être bons ou mauvais. Ils font partie de l’histoire américaine et canadienne.

Le magasin d’échange
En plein troque
La course de poule
Le magasin d’échange
Des fourrues
Une cabane
Une cabane
Saumon séché
Dans une cabane

 

1er chapitre écrit à deux, second par Clem, dernier par Valentine. 

26 juillet 2018by Clémentine
Voyage des filles

Le saviez-vous ?

Les saumons se transforment quand ils migrent vers la rivière de leur naissance

On tient 2 semaines sans douche, après c’est beaucoup plus dur

On trouve du bois partout quand on cherche bien

Les baleines avalent des kilos de sacs plastiques pensant qu’il s’agit de méduses

Il est impossible de couler sur le Great Salt Lake en Utah à cause de son taux élevé en sel

Les écoliers canadiens récitent un texte tous les matins en souvenir des indiens à qui ils ont pris les terres

Il y a de l’eau potable partout au Canada et aux Etats-Unis et plus rien une fois au Mexique

La meilleure pizza d’Amérique se mange sur l’île d’Omotepe au Nicaragua

Les bisons étaient des millions avant l’arrivée des colons. Ils ont été chassés par des trappeurs pour leurs peaux et la viande

L’anémone de mer est capable de se diviser en deux pour se reproduire

Les hamacs c’est très confortable

Les étoiles de mer libèrent un bras à leur prédateur pour se laisser le temps de la fuite

Le cheddar est le seul fromage que l’on trouve sur les Amériques et c’est pas bon. Il n’y a que maman qui en mange, trop en manque de fromage

L’essence ça pue et ça pollue

Faire caca, ça fait du bien, mais c’est plus agréable dans des toilettes propres ou dans la nature

En plus de nous réchauffer, le feu est utile pour la forêt

Jouer, c’est plus cool que travailler

Les cervidés perdent leur bois tous les ans

Beaucoup d’Américains sont obèses

Le fromage français nous manque

L’espagnol est plus facile à apprendre que l’anglais

Faire des gâteaux dans une casserole c’est bien plus difficile qu’avec un four. Au point qu’ils sont tous ratés.

Le fœtus ours peut se mettre en pause le temps que la mère fasse ses réserves pour hiberner. Quand la mère est prête, la gestation se remet en route. Si non, le fœtus peut disparaitre en faveur de la mère.

La pluie, c’est chiant quand on voyage en van

Le Nutella c’est bon pour ton ventre mais mauvais pour la planète

En anglais, une limace ça s’appelle banana slug

Les bisons peuvent charger quand ils trouvent les personnes trop proches ou gênantes

Les Etats-Unis comportent 50 états, c’est un immense pays plus grand que le continent Européen

En voyageant, tu ne manges pas très bien sauf dans les restaurants

Le Canada est 21 fois plus grand que la France alors qu’il y a presque deux fois moins de population (37 millions contre 60 millions en France) !

Les saumons reviennent mourir là où ils sont nés, dans l’eau douce.

Il y a 12000 ours qui peuplent l’île de Vancouver contre 0 dans les Alpes et 43 dans les Pyrénées.

30 juin 2018by Clémentine
Etats-Unis, Voyage des filles

Junior Ranger Program’s

Qu’est ce que le programme Junior Ranger ?

C’est un livret avec plein d’activités que l’on récupère dans tous les visitors center. Le visitor center est un centre de Parc National  ou de Recreation area avec des boutiques, des expositions et surtout un accueil avec des Rangers. C’est à eux que l’on demande le carnet et à qui on le rendra quand il sera fini.

Comment ça se passe ?

Dans les cahiers, il y a des activités par âge. Les plus petits sont ceux qui font moins de choses. Et très souvent les plus grands comme Clémentine doivent faire tout le livret. Evidement, le programme Junior Ranger est en anglais et nous devons tout remplir en anglais.

Il y a des activités de plusieurs sortes :

  • Des questions sur le parc, les animaux, notre visite, nos randonnées, la lecture de carte…
  • Des avis à donner sur la protection de la nature, l’entretien du parc…
  • Des dessins pour illustrer des animaux, des paysages, des bâtiments historiques…
  • Des jeux comme des mots à relier, des mots croisés, des bingos…
  • Des programmes à suivre obligatoirement : les rangers organisent des programmes pour parler de géologie, l’habitat d’un animal en particulier…
  • Des missions à réaliser : ramasser des déchets, interviewer des rangers, repérer des empruntes…
  • Des films à regarder…

A quoi ça sert ?

Le programme sert à plusieurs choses :

  • Sensibiliser les jeunes et les moins jeunes à la protection de la nature
  • Savoir comment réagir face aux animaux
  • Découvrir la vie sauvage
  • Savoir à quel point la nature est fragile et comment il faut la protéger
  • Connaître le parc
  • Occuper les enfants aussi !
  • Pour nous, ça sert aussi à apprendre l’anglais.

A la fin

Une fois le travail fini, on rend le carnet au Visitor Center et on doit faire une promesse sur l’honneur en levant la main droite. Le tout en anglais aussi. Avant le ranger doit porter son chapeau et contrôler le livret. Si on a des fautes, il explique la bonne réponse.

Voici un exemple de la promesse que l’on doit répéter :

I promess to help protect the national park. I promess to respect the nature and the wildlife. I promess to share with my friends what I have learned in the park. And to be a friend to all of National Park.

De temps en temps les rangers changent la promesse et disent des choses comme, I promess to brush my teeth, I promess to learn at school and listen what mum and dad say.

Une fois la promesse récitée, on obtient un badge à l’image du parc et si il y a des gens autour, ils applaudissent à chaque fois. Les plus beaux sont ceux en bois. En ce moment, on en a obtenu 11. Nous aimons beaucoup le programme !

Program Junior Ranger à Zion
Book activity
Book activity
Book activity
Program’s Juniors Rangers à Grand Canyon !
Contrôle du livret par le ranger avec Louis et Paul à Arches
Ranger à Grand Canyon
Collection de badges(12 chacune)
Stockage des livrets
7 juin 2018by Clémentine
Voyage des filles

Nevada : Las Vegas, une ville de folie

Seule étape du Nevada, et non des moindres, nous voici à Las Vegas… Voilà bien le seul endroit pour lequel nous n’avions pas une grosse excitation à l’idée de s’y arrêter. Nous serons malgré tout rester deux nuits dans cette ville de dingues à dormir au pied de la grande roue du Linq sur le fameux Strip. Dans un pays de puritains, nous tombons ici dans leur paradis du péché et des excès. Tout est possible, même l’impossible. Rien ne les arrêtent et ce grand parc d’attraction au coeur du désert en est l’exemple même.

A dire la vérité, je n’ai pas vraiment accroché et vais laisser la parole à Valentine pour vous partager les impressions laissées par cette ancienne ville de mormons.

Les folies de Las Vegas

  • Les casinos géants par dizaine
  • Des fêtes de partout toute la journée et toute la nuit
  • Des restaurants buffet à volonté, mais ça on en a fait un c’était trop bon ! Avec même des candy coton (barbe à papa) en dessert
  • Des limousines partout, même des limousines 4×4. J’en ai compté 37 en deux jours
  • Des escalators pour monter sur les nombreuses passerelles qui permettent de traverser le boulevard
  • Des piscines sur, à côté, ou dans des hôtels, même sur plusieurs niveaux des immeubles
  • Des personnes droguées, à moitié nues, et d’autres sans logement à manger dans les poubelles
  • Des reproductions de ville en grand comme Rome, Paris, Venise, New York et même l’Egypte
  • Des spectacles fait par les hôtels casino, dans la rue ou à l’intérieur des centres commerciaux : un volcan en éruption, le combat du feu et de l’eau, les jets d’eau sous la musique dans la fontaine du Bellagio

Ce que j’ai pensé de Las Vegas ?

Je n’ai pas trop aimé. Il faut beaucoup marcher, le boulevard fait au moins 10km. Au bout des deux jours j’ai eu des courbatures au tibia. A part des casinos à traverser, des personnes un peu bizarres, il n’y a pas grand chose à faire. Heureusement il y a des très beaux spectacles comme celui du Bellagio, du Mirage mais celui du Caesar Palace est vraiment pas terrible. Beaucoup trop de monde, des mauvaises odeurs, ça pue la cigarette dans les casinos. Pas loin de Las Vegas, il y a un lac, le lac Mead. Toute l’eau du lac est pompée pour remplir les piscines, les fontaines et assurer le besoin en eau des gens (toilettes, douches…). Un jour, très bientôt, il n’y aura plus d’eau dans le lac et les personnes seront sans eau. Si les personnes doivent abandonner Las Vegas, il n’en restera plus que des ruines. Moins jolies que les ruines des Indiens ou des Mayas…

Comment faire pour aimer Las Vegas ?

Il faut aimer les grosses villes, la folie, les fous, les casinos, avoir et dépenser de l’argent, faire des fêtes tous les soirs, marcher plusieurs kilomètres sur du béton, subir la circulation, entendre les voitures, les motos, les limousines, les 4×4, être éblouis par les néons des hôtels-casino, de la grande roue, des lampadaires, faut aimer les femmes presque nues, être avec plein de monde, écouter la musique très fort, danser partout, ne pas être gêné par l’odeur de la drogue.

Le Strip
Linq promenade
Highroll
Escalator
Venise avec une eau turquoise
Piscine du flamingo
Hall du Bellagio
Buffet à volonté
Dessert à volonté
Candy coton à volonté
Photos des anciens cabarets
Machines à sous
Des gens qui vont en fête
Papa a joué 1$ et gagné 0,36cts
Fontaine du Bellagio
Vue depuis les nombreuses pacerelles qui traversent le strip
Là où on a dormi
25 mai 2018by Valentine
Voyage des filles

Sentiments, sens et perception

Définition de la perception : Réunion des sensations en images mentales 

Travail du jour : A partir de cette définition, exprimer ses sens et ses sentiments pour développer sa perception du monde à travers l’expérience du voyage. Travail d’écriture et de réflexion réalisé seules et en binôme. Il ne nous reste plus qu’à assumer !

1- Nos sentiments en image

Joie : Découvrir de nouveaux paysages, de vivre en famille 24/24h, 7j/7, 1mois/mois, 1an/an

Tristesse : Quitter des pays et des amis de voyage

Angoisse : Nous n’avons jamais été angoissé à part Papa et Maman le 1er jour au Mexique. Nous avions roulé tard la nuit avant de trouver où dormir.

Culpabilité : On a juste une belle vie, c’est pas de notre faute !

Honte : Quand on fait pipi dans les jardins des personnes qui nous accueillent. Quand Papa et Maman ne payent pas les campings ou les douches.

Peur : Etre attaquées par un ours la nuit

Excitation : Savoir que l’on peut vivre des choses magiques, merveilleuses, magnifiques, ect…

Jalousie : Quand nos parents se baignent dans de l’eau chaude pendant que nous sommes obligées de bosser.

Fierté : D’avoir fait un voyage en Amérique et des photos de mon papa.

Colère : Quand on ne réussit pas à travailler comme on le devrait.

A la Nouvelle Orléan
Besoin de coiffeur !
Au Nicaragua
Les copains de voyage
Sources chaudes à Mammoth Lake
Drive way à Los Angelex
Papa et ses photos
Classe
Alabama Hills
Nager avec un requin baleine !

2- Nos sens en image

Le goût : Les épices mexicains qui t’enflamment la bouche, les nouvelles saveurs (tortas, tortillas, tacos, huevos, poutine, fruits de mer…)

Le toucher : La carapace molle des bébés tortues, les poissons fraichement péchés et visqueux, la peau des souriceaux

La vue : Animaux, paysage, les signes de la richesse tout comme de la pauvreté

L’odeur : Une colonie d’otarie, les épices relevées, les pâtisseries mexicaines qui puent, la pollution des villes, l’horrible chicharrón (peau de cochon frit), et les bonnes odeurs de la nature

L’ouïe : Les cris des toucans, singes hurleurs et otaries, le son des cascades, la circulation des villes et les secousses et grondements du volcan Acatenengo.

Bébé tortue au Guatemala
Circulation à Los Angeles
Tortas
Singe hurleur au Chiapas
L’Acatenengo de jour
Cascade d’El Chiflon
Chicharròn
Nevada Falls à Yosemite
L’odeur des otaries !
Les fruits de mer
Des souriceaux dans le van !

3- Perception du monde

Nature et environnement

La nature, il faut la protéger, la nettoyer, la respecter et ne pas en faire une déchèterie. En voyageant, nous avons découvert que le Mexique et les pays d’Amérique centrale avaient de super beaux paysages mais malheureusement personne ne les respectent. Il y a beaucoup de déchets et les déchèteries à ciel ouvert n’aident pas. Quand nous savons qu’il y a du vent pour faire s’envoler les plastiques et la mer pas loin, nous pensons à tous les animaux marins.

Comparés au Mexique et l’Amérique centrale, les Etats-Unis et le Canada ont des paysages beaucoup plus propres grâce aux parcs nationaux qui sensibilisent les personnes. Des rangers aménagent, nettoient les lieux, sensibilisent les enfants et les adultes et protègent les animaux. Mais bien sûr, l’entrée des parcs est payante et il y a plus de monde.

Nous avons aussi remarqué que les Etats-Unis  et le Canada n’ont pas de déchets qui se voient mais beaucoup plus de consommation et il y a de nombreuse pompes à pétroles. Ce n’est pas vraiment bon pour la planète non plus. Au  final, nous ne savons pas vraiment lesquels sont les plus pollués.

La population

Au cours du voyage, je me suis rendue compte que la pauvreté et la richesse n’ont pas le même rapport selon le pays où l’on vit. J’ai vu des personnes pauvres mais heureuses et d’autres personnes pauvres et malheureuses :

  • Au Guatemala, nous avons rencontré une famille très pauvre mais très heureuse, ils nous ont acceuilli, nous ont offert à manger, nous ont aidé, alors qu’ils dorment sur de la terre.
  • A Los Angeles, nous avons vu des personnes très pauvres et très très malheureuses. Nous avons remarqué que personne ne faisait attention à eux, ils étaient comme des fantômes dans la rue.

Les personnes riches se servent de leur argent juste pour s’acheter des choses et rien d’autres. Ils ont tellement d’argent qu’ils sont hypnotisés. Mais le problème c’est qu’il y a trop d’argent pour une personne et rien pour les autres. Les personnes qui ont le plus vont acheter, acheter, acheter et les prix vont augmenter, des centres commerciaux vont continuer à se construire et il n’y aura plus de place pour cultiver des champs.

Déchets au Mexique
Famille de Juan au Guatemala
On a sauvé Jésus
16 mai 2018by Clémentine
Voyage des filles

Interview de Lisa : une écolière française au Mexique

Clémentine : ¿Como te llamas?

Lisa : Me llamo Lisa

Clémentine : ¿De donde vienes Lisa?

Lisa : De Francia, de la ciudad de Tresserve.

Clémentine : ¿Porque vives aquí? ¿De cuantos años vives aquí?

Lisa : Porque queremos cambiar de vida. Estoy aquÍ desde el 9 de agosto, 8 meses.

Clémentine : ¿Te gusta tu nuevo vida?

Lisa : Si, me gusta. Tengo muchas amigas Mexicanas.

Clémentine : ¿Hablas mucho español con tus amigas?

Lisa : Si, porque hablo un poco de español y si no se como decir una palabra, yo lo digo en ingles.

Clémentine : ¿Como se pasa con tu escuela?

Lisa : Muy bien. Hay una ayudante que habla un poquito francés.

Clémentine : ¿Tu escuela es francés o español?

Lisa : Mi escuela es mexicana, se llama ISQ (International School of Queretaro). Todas las actividades están en español y hago ingles y español. Tengo un uniforme todo los días :

  • Uno para el Lunes : es une falda azul, une camisa blanca, calcetín blanca y balerinas negras.
  • Uno para el martes / miércoles / jueves / viernes : es una camisa blanca, un short azul y zapatos blancos
  • Toda las niñas tienen los mismos vestimentos
  • El lunes, cuando hay una presentación todo los niños deben cantar el himno nacional
  • Mis horarios : 8am-14pm. Tenemos una caja de almuerzo para comer a las 11 a.m.

Clémentine : ¿Conoces de personas que están de Francia?

Lisa : Si, conozco. Tengo 4-5 amigas francesas.

Clémentine : ¿Te gusta tu casa?

Lisa : Claro que si y estoy bien en mi casa.

Clémentine : ¿Tienes una hermana o un hermano?

Lisa : Si tengo un hermano que se llama Alexis. Tiene 16 años.

Clémentine : ¿Y tu, cuanto años tienes?

Lisa : Tengo 11 años, más o menos

Clémentine : ¿Cuál es el trabajo de tu padre y de tu mama?

Lisa : Mí papá cocina es un chef y mí mamá hace  decoración. Mis padres hacen partidos del asociación CFQ (Centre Francophone de Quérétaro)

Clémentine : ¿Puedes hablar de la vida en Mexico ?

Lisa : En México es menos caro. Para vivir aquí es más difícil para hacer los papeles. Es l’imigración porque tenemos que salir del país para hacer los VISAS. Un VISA es un papel para la autorización de vivir y trabajar aquí. En Mexico hace mucho calor pero en junio hay mucho lluvia durante 3 meses. En mi calle hay muchas veces  que no hay luz. No es muy facíl de comer o hacer la cocina entonces vamos a comer a un restaurante.

Clémentine : Yo, viajo de un año y nosotros buscamos la seguridad para dormir. ¿Y tu ves problemas de seguridad ?

Lisa : No, porque hay un persona de seguridad que pasa en la calle todas las trentas minutas.

Clémentine : ¿Tu tienes un perro porque aquí hay muchos perros en el país?

Lisa : No porque mí papá no quiere perro y yo si quiero uno.

Clémentine : ¿En Mexico hay muchas basuras en las rutas, como se pasa en tu casa para la basura?

Lisa : Todos los dos días pones tu basura en la calle y una persona  lo va a recoger. Y en la casa, no hacemos la clasificación de desechos porque todas las basuras van en el mismo lugar. No es ecológico.

Clémentine : ¿Puedes beber el agua que hay en el grifo de tu casa?

Lisa : No es posible pero te puedes lavar los dientes, te puedes duchar y hacer la vajilla. Y para beber tienes que comprar agua en el supermercado.

Clémentine : Mí, en Mexico mi favorito visitar el Yucatan y las grutas de Tolotango, y tu que es tu favorito lugar?

Lisa : Mí favorito lugar es el centro de Queretaro. Queretaro es dónde vivo. Es una ciudad que es el centro del pais y a 220km de Mexico city.

Clémentine : Gracias por tu tiempo y ahora voy a hacer un mail para mi escuela de Garibaldi a Aix les bains.

Lisa : Gracias a ti !

Interview réalisée en espagnol entre Clémentine et son amie Lisa, scolarisées ensemble depuis la grande section. Lisa vit désormais au Mexique et les filles se retrouvent pour la 2ème fois au cours du voyage. Je me fais secrétaire pendant leur échange et Lisa, maintenant presque trilingue, finira par corriger mes fautes !  

Tenue du lundi
Tenue des autres jours
Piñata muchacha
Cabesa para el dia de la muerte
Quérétaro
Les arcades de Quérétaro
Marché à Quérétaro
Cirage de chaussures
12 avril 2018by Clémentine
Voyage des filles

La spécialité du lac Atitlàn : Le tissage

Le tissage est travaillé que par les femmes qui entretiennent la tradition Maya.

J’ai crée mon écharpe avec l’aide de Lyla, elle a 31 ans. Sa mère lui a tout appris à l’âge de 13 ans. Elle travaille depuis près de 20 ans et a maintenant 3 enfants. Il n’y a plus de père, elle s’occupe donc toute seule de ses enfants. Elle travaille dur pour pouvoir les nourrir, n’a pas de vacances, pas de week-end et rentre parfois très tard chez elle. Lyla est très courageuse, moi à son âge je crois que je ne tiendrais pas.

Comment j’ai fais mon écharpe

Créer des écharpes peut prendre deux jours, ce qui est long est surtout de faire la trame de l’écharpe avec les fils de couleurs. Quand je suis arrivée, le métier à tisser était déjà prêt.

Avant cela il faut aussi faire le fil : Le fil est fait avec du coton 100 % naturel. J’ai vu une dame le tisser autour d’un bâton pour en former une pelote avant de détendre le fil pour l’adoucir. La couleur est naturelle, elle est faite avec des mélanges de plantes et d’écorces. Après la bain de trempage, la teinte est ensuite fixée à partir d’écorces de bananier. Il faut ensuite faire sécher 24h.

Quand les files sont placés sur la structure faite en bois, il faut compter 4h de tissage.

Pour bien tendre l’assemblage de fil, il y a une ceinture autour de la taille qui tend l’ensemble jusqu’à une fixation accrochée à un mur ou un arbre.

Pour finir, afin d’être joli, il ne faut pas tisser jusqu’au maximum de la longueur des fils. Il faut laisser un espace de 10cm pour découper les fils et ensuite tresser des petits paquets de fils en les roulant dans le même sens. A deux, chacune de son extrémité de l’écharpe, nous avons ensuite attaché ensuite deux par deux les paquets tressés pour une finition aboutie de l’écharpe.

A l’aide d’un ciseau, Lyla a ensuite coupé toutes les erreurs de tissage.

Les différentes colorations
L’enroulage du fil
OLYMPUS DIGITAL CAMERA
Bientôt fini !

Comment j’ai trouvé le cours de tissage à San Juan de la laguna

J’ai beaucoup aimé. Pour fabriquer une écharpe je pensais que cela allait être super simple mais en fait il faut être patiente et avoir du muscle dans les bras.

Avec des bras ramollis et sans patience, autant laisser tomber plutôt que de s’énerver ! Lyla m’a beaucoup aidé, elle a dû faire à peu près la moitié en allant super vite. A mon avis, elle avait le temps de finir deux rangées quand moi j’avais à peine fini la 1ère. Lyla était vraiment très gentille et c’était un très bon moment. J’adore le résultat.

Grâce à ma prof d’un jour, j’ai découvert le tissage, c’est un super métier. Il me plait, il est artistique et manuel. Il requiert des qualités que j’ai.

22 mars 2018by Clémentine
Voyage des filles

Ascension de l’Acatenengo

Le volcan Fuego est un volcan actif et éruptif. Il est situé au Guatemala à côté du volcan Acatenengo dans la ville d’Antigua. Le volcan Acatenengo est à peu près à 4000m d’altitude, c’est super haut. Autant vous dire que là haut, il faut vraiment très froid. Le Fuego est un peu moins haut. L’Acatenengo est un volcan de type gris, quand sa lave monte au cratère, elle forme un dôme et quand ça vient à exploser, alors un nuage de nuée ardente est expulsé. Sa dernière éruption remonte à 1972. C’est ce cratère que nous avons gravit pour observer les éruptions du Fuego en pleine nuit.

1- L’ascension

La randonnée n’est pas si difficile parce que nous faisions des pauses toutes les 10 ou 20 minutes pour ne pas avoir le mal des montagnes (et aussi attendre les autres). Ah oui, j’ai oublié de vous dire que nous sommes partis en groupe avec des guides. On a fait ce choix par sécurité et pour avoir tout le matériel déjà mis en haut et avoir ça de moins à porter.

Les moments les plus difficiles étaient au tout début car c’était assez raide. A mi-parcours nous avions fait une pause pour pique-niquer des repas déjà tout préparé en barquette. C’était à nous de les porter quand même. En arrivant en haut, au campement, nous étions dans le nuage et on ne voyait rien du tout. Pendant la montée, la fraicheur du nuage était là pour nous aider, c’était plus frais et nous avons été épargnés de la chaleur.

2- Le bivouac

Quand nous étions arrivés, les guides sont allés faire le feu et un des guides nous a montré notre tente. Notre tente était toute petite mais ce n’était pas grave parce qu’il faisait si froid qu’à quatre il était plus facile de se réchauffer. Puis nous avons fait une bonne sieste pour se reposer car la nuit allait être longue. En nous réveillant, nous sommes allés près du feu. Là haut, il faisait au moins -2°C, nous avions 5 couches de vêtements sur nous. Ça changeait des températures du Salvador !

Clementine et moi avons fait des tours de magie avec un jeu de cartes aux personnes du groupe et aux guides. C’était très drôle.

Les guides ont ensuite fait à manger. Au menu :

– Purée de patates

– Sauté de pâtes aux légumes

– Purée de frejoles

– Des tacos

– Chocolat chaud (avec dans l’eau et du chocolat)

– Marshmallows grillés (j’en ai mangé un peu trop!)

C’était très bon. Les guides disaient que j’étais très forte et ils voulaient me donner plus à manger.

Pendant ce temps là, nous entendions les grondements du Fuego mais sans rien voir ! Le bruit ressemblait à celui d’un tonnerre. Au 1er grondement, tout le monde a sursauté. Après c’était des cris de joie et de surprises à chaque grondement !!

A la nuit tombée, le Fuego a fait un 1er jet de lave puis tous les quarts d’heures, le volcan crachait de la lave. Le jour, c’est un spectacle impossible à voir, seulement entendre, c’était magique. La nuit, c’est double cadeau, nous entendons et nous voyons ! Nous sommes restés regarder ce spectacle pendant a peu près deux heures puis nous sommes allés nous coucher. Il y avait même des étoiles filantes .

A quatre heures dans la nuit, les guides sont venus nous réveiller pour savoir si nous voulions monter voir le levé du soleil sur la cime. Mon papa y est allé, Maman, Clem et moi sommes restées couchées dans la tente pour continuer de regarder une dernière fois le spectacle avant de se rendormir.

En nous réveillant, Papa venait tout juste d’arriver puis nous avons enlevé notre grosse veste pour aller prendre le petit déjeuner dehors au près du feu :

– Brique de lait (sans cacao)

– Céréales

– Pomme

Nous avons ensuite rangé la tente et fait nos sacs pour repartir.

3- La descente

Meilleur moment !

Nous pouvions courir dans la cendre et la poussière. Les guides devaient s’alterner devant nous pour pas nous laisser seules. Souvent on s’arrêtait pour attendre les autres, et pour repartir il disait « Vamos chicos ! »

Avec Clem, nous mettions notre Buff dessus nos yeux pour ne pas avoir plein de poussière dans nos yeux.

Dans la dernière descente, nous avons croisé un groupe d’au moins 40 personnes !!! Quand nous sommes arrivés au collectivo, il ne restait plus qu’à mettre les sacs dans la remorque, rendre les bâtons loués aux dames, avant de redescendre à Antigua.

Au final, on a monté 1400m de dénivelé, waouhh, ça nous a pris seulement 2h15 pour redescendre contre 4h à la montée.

Quand nous sommes arrivés à Antigua, des amis étaient là pour finir la soirée.

Cette randonnée est complètement différente de celles que j’ai pu faire avant. On passe du sec à la jungle. Et voir de la lave jaillir du sommet d’un volcan est magique et éblouissant. On voulait plus repartir !

15 mars 2018by Valentine
Voyage des filles

Une école au Nicaragua

Nous avons visité une école au Nicaragua.

Elle était située en plein milieu de la montagne recouverte de jungle. Dans la classe, il y a normalement 26 enfants, mais quand nous y étions il y en avait que 16 car il pleuvait beaucoup.

Tous les enfants marchent à peu près 1 heure tous les matins pour aller à l’école. Leur professeur marche lui aussi 4 km tous les matins pour aller faire classe. Il aimerait bien avoir une mobylette mais ça coûte trop cher.
Ils ont entre 3 et 15 ans, il y a un seul professeur pour les 4 groupes de niveaux. Nous avons passé un super moment avec ces enfants. Sur le terrain devant l’école, nous avons joué avec eux au baseball mais avec les pieds. J’ai rien compris aux règles !! et nous avons aussi joué à la tomate, c’était vraiment super sympa. Leur toilette sont au fond du terrain, c’est une toute petite cabane.
Avec ma sœur nous avons ensuite travaillé dans leur classe. Moi, j’étais avec 2 garçons de 12 et 15 ans. Avec eux, j’ai fais de la géométrie en traçant des polygones à l’aide d’un compas et d’un rapporteur. Valentine a fait des additions. Tout ça en espagnol. Dans la classe, il y avait énormément de bruit. Tous les jours ainsi, ça doit être fatigant et difficile d’apprendre.

Même si les conditions sont difficiles, je trouve que c’est courageux de la part de ces enfants d’aller à l’école pour s’éduquer au lieu de vendre des bouibouis aux touristes ou de leur demander de l’argent.

15 février 2018by Clémentine
Page 1 of 3123»

Archives

  • août 2018
  • juillet 2018
  • juin 2018
  • mai 2018
  • avril 2018
  • mars 2018
  • février 2018
  • janvier 2018
  • décembre 2017
  • novembre 2017
  • octobre 2017
  • septembre 2017
  • août 2017
  • juillet 2017
  • juin 2017
  • avril 2017

Catégories

  • Belize
  • Canada
  • El Salvador
  • Etats-Unis
  • Guatemala
  • Mexique
  • New Brunswick
  • Nicaragua
  • Nova Scotia
  • Ontario
  • Préparatifs
  • Prince Edouard Island
  • Québec
  • Réflexions
  • Voyage des filles

“Courir le monde de toutes les façons possibles, ce n'est pas seulement la découverte des autres, mais c'est d'abord l'exploration de soi-même, l'excitation de se voir agir et réagir. C'est le signe que l'homme moderne a pris conscience du gâchis qu'il y aurait à rendre passive une vie déjà bien courte.”

© 2017 // Tous droits réservés // Mentions légales // Contact