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Opération Raclette – Burger - Les pérégrinations d'une famille savoyarde
Voyage des filles

La faune sur l’île de Bonaventure

Sur l’île, j’ai aimé découvrir une nouvelle espèce d’oiseau qui s’appelle le Fou de Bassan. Cette espèce vit par groupe, la femelle pond un œuf par an qui va être couvé pendant 44 jours. Je ne vais pas vous en dire plus sur le Fou de Bassan car Valentine va faire un exposé dessus. Sinon, j’ai vu deux requins pèlerin, une ou deux baleines, et un renard. J’ai beaucoup apprécié cette randonnée, c’était vraiment très beau.

Le requin pèlerin

Son alimentation
Pour manger, le requin nage la gueule ouverte pour pouvoir filtrer l’eau et récupérer le zooplancton. Il préfère les eaux très riches en certains planctoniques : les copépodes. Et c’est pour cette raison qu’il vient ici.

On estime qu’il filtre toutes les heures l’équivalent d’une piscine olympique soit 300 000 litres d’eau !!!!

Reproduction
C’est une espèce vivipare qui met au monde des jeunes issus d’oeufs qui se sont développés dans l’utérus de la mère mais on ignore tout des zones et des périodes d’accouplement. On ne sait pas non plus où et quand ont lieu les naissances.

Sa taille, son poids
C’est le plus grand poisson du monde après le requin baleine et le plus grand de l’Atlantique Nord. Il peut atteindre 12m de long pour un poids de 4 tonnes. Quand on a vu le requin par dessus le bateau, il avait la gueule grande ouverte. Maintenant je sais pourquoi !

Le phoque gris

Son alimentation
Le phoque gris est carnivore. Il se nourrit d’une grande variété de poissons, comme la morue, la merluche, les poissons plats, le hareng, la raie, la pieuvre et le homard.

Espérance de vie
De 30 à 40 ans.

Répartition
On le trouve sur les deux rives de l’océan Atlantique Nord. Au Canada sur le golfe du St Laurent, de la Nouvelle Ecosse, de Terre Neuve, sur les côtes du Québec, du Nouveau Brunswick, et sur l’île du Prince Edouard.

Reproduction et cycle de vie
Les blanchons gris (petit du phoque gris) naissent à partir de la fin décembre jusqu’au début février dans l’Atlantique Ouest. Durant leur période d’allaitement de 2 semaines, ils doublent leur poids qui atteint environ 50kg au sevrage. Pendant les 1ers mois, leur pelage blanc mue en une fourrure dense imperméable et ils partiront bientôt pour la mer afin d’apprendre à se nourrir seul.

Poids et taille
Les phoques mâles peuvent atteindre 2,30m de long et peser jusqu’à 350kg. Les femelles sont plus petites mesurant jusqu’à 2m de long et pesant jusqu’à 230kg.

J’ai adoré voir les phoques quand on était sur le bateau, on en voyait des centaines au beau milieu de la mer, en train de bronzer, soit dans l’eau en train de s’amuser, mais nous en avons aussi vu dans l’eau quand on faisait la randonnée, c’est très beau !!

Clémentine


Fou de Bassan

Le Fou de Bassan ne se rencontre que dans l’Atlantique Nord, au sommet des falaises ou sur des parois rocheuses situées surtout dans les îles… Il se reproduit dans des colonies, quand il y a beaucoup d’oiseaux. C’est immense, les milliers d’oiseaux sont tous côte à côte, ça fait énormément de bruit, on s’entend même plus parler !

Il peut peser jusqu’à 3 kg et il peut atteindre jusqu’à 1m de longueur.

Les Fous de Bassan font de l’escrime ! Savez-vous pourquoi ? C’est pour que le mâle se fasse reconnaître par la femelle, parce qu’il n’y a aucune différence entre un mâle et une femelle. Il paraît que le mâle reconnaît mieux son nid !

J’ai vu que quand un Fou de Bassan atterrit dans un territoire qui n’est pas à lui, il est attaqué par son propriétaire. Son territoire c’est son nid. Son nid est fait de plumes, de mousses, d’herbes et de la terre des falaises. Ils ressemblent à une grosse bosse, tous pareils, séparés de 5cm avec les centaines d’autres nids.

Ils se nourrissent de poissons qu’ils capturent en plongeant du haut des airs, souvent d’une hauteur de 20 à 30m. Aussi, il peut aller jusqu’à 12m de profondeur !

La maman et son papa couvent l’œuf pendant 44 jours. Quand il éclos, il est tout nu, aucune plume, et quelques jours après ils deviennent tout noir et en grandissant ils seront blancs. 3 mois après son éclosion, le petit va essayer de s’envoler du haut d’une falaise. Si il arrive à s’envoler, il va prendre 3 mois pour aller jusqu’au golfe du Mexique, comme nous ! Ca s’appelle un aller/retour mais aussi une migration. Les oiseaux quittent l’hiver pour se rendre au chaud. Et après ils reviennent et seront sur l’île en mars-avril pour s’accoupler et pondre 1 œuf. 60 % des petits meurent en sautant de la falaise. C’est énorme 60 %, y’en a qui se cognent la tête contre la falaise, se cassent les ailes, le cou, et quand ils remontent de la falaise, ils se posent à un endroit pour mourir. C’est triste, mais mes parents ont dit qu’il fallait laisser faire la nature et pas les aider parce que sinon l’espèce se multipliera et il y en aura beaucoup trop.

Valentine

A Percé en Gaspésie depuis 2 jours, nous avons visité le Parc Naturel de l’ïle de Bonaventure. Cette île abrite une faune incroyable dans un environnement complètement naturel et préservé. C’est l’occasion d’un travail idéal pour la classe de ce jour en rentrant de randonnée. A chacune de choisir l’animal à présenter et d’en faire un exposé « numérique ». 

21 septembre 2017by Rodolphe
Canada, Québec

Percé et le parc national de l’île de Bonaventure

Avant de partir, nous n’avions rien préparé de notre itinéraire et la découverte de l’île de Bonaventure qui fait face à Percé est une vraie belle surprise. Vu l’activité touristique (morte en cette saison) nous devinons que le coin vaut le détour. Le centre d’accueil touristique du site est fermé, le camping annexé au centre d’accueil s’offre à nous… rien n’interdit le passage, nous voyons d’ici les douches qui nous narguent et la proximité du débarcadère du bateau. Nous n’y résistons pas ! Et c’était tellement bien que le lendemain nous réitérons le laisser-passer. La vie en van, c’est aussi se trouver des coins où se poser chaque soir, et dans ce registre nous n’aimons vraiment pas bâcler la tâche !

Partis sous un brouillard à pas voir le bout de ses doigts, nous restons tout de même plein d’espoir. Il fait bien plus chaud que les jours passés, le soleil ne semble pas être très loin… Sans le savoir, nous vivrons ce jour un vrai srip-tease de la nature !

Le bateau nous embarque pour une croisière d’une heure avant d’être débarqué sur l’île de Bonaventure, petit caillou de 4km2.

L’île a dévoilé ses trésors les uns après les autres… Du Rocher Percé complètement insoupçonné, noyé sous le brouillard, aux Fous de Bassan accrochés à la falaise, en passant par les phoques en pleine mer, toujours sous le brouillard, et enfin aux requins pèlerins qui tournent autour du bateau. L’arrivée sur l’île est palpitante.

La rando de la journée se passera sous nos yeux ébahis, le soleil fait son apparition tout en douceur, dévoilant petit à petit la faune et la flore préservées de ce parc fédéral du Québec. Ce que avons ressenti ne se décrit pas, en revanche les photos témoignent des merveilles de la nature. Nous sommes au coeur d’un lieu choisi par une colonie de 110 000 Fous de Bassan qui se reproduisent ici d’avril à octobre. Nous arrivons juste avant la grande migration vers le Mexique. Les phoques ont également élus domicile sur ces côtes riches en poissons.

Un renard nous regardera quitter l’île pour la rendre déserte le temps de la nuit. Personne n’habite ce joyau. Il semble trôner ici en gardien des lieux. En voyage, nous aimons définitivement nous sentir comme une plume…

Phoque en retraite
Requin pèlerin
Arrivée sur la colonnie
Des maisons traditionnelles désormais inhabitées
La Roche Percée depuis le Mont St Anne à Percée
Le Coin du Banc
Le Coin du Banc – Ricochet
Le Coin du Banc – Recherche d’agathes
19 septembre 2017by Rodolphe
Voyage des filles

L’histoire de l’Acadie

Au musée, j’ai appris qu’il y avait beaucoup de canadiens qui ont des ancêtres français. Des colons français ont traversé l’océan Atlantique pour s’installer aux Amériques.

Après, les britanniques les ont chassés pour pouvoir récupérer l’île du Prince Edouard. Elle s’appelait « île St Jean » avant.

Ils ont été mis sur des bateaux pour être renvoyé en France ou en Floride. Beaucoup sont morts pendant la traversée. Certains ont réussi à se cacher sur l’île.

L’île est ensuite revenue à la France et ils ont pu revenir. Les français s’appellent maintenant des acadiens.

En 1884 le 15 avril ils ont créé leur drapeau : il est constitué d’un drapeau français et d’une étoile jaune en haut du bleu. L’étoile symbolise leur hymne. Ils l’ont affiché à l’église de Miscouche le 16 août 1884.

Ils étaient agriculteurs et pêcheurs. Les 1ères écoles étaient faites dans des églises. Et leur hymne était l’Avé Maria Stella.

Clémentine

Cet écrit est tiré d’un exercice de français après la visite du musée acadien de Miscouche, un jogging d’écriture : une durée définie pour un maximum de texte et une autocorrection en fin d’écriture. 

19 septembre 2017by Rodolphe
Canada, New Brunswick

Le village Acadien de Caraquet

Notre arrivée sur Caraquet était bien maussade, ciel bas, vent, fraicheur et humidité. Et oui, en voyage, nous avons la fâcheuse tendance de toujours vouloir du beau temps !! Et comme la pluie il en faut et que nous sommes dans une région humide, il faut bien s’en accommoder. Une séance de cinéma fera l’affaire pour changer, avec à l’affiche un « Sac de Billes », de quoi finir de se miner jusqu’au bout ! Pendant 2h nous avons complètement oublié que nous étions au Canada ! Et nous n’avons pas cédé au pop corn « with hot butter ! » pour rester dans le mouv’ des canadiens.

Caraquet est censé être animé d’une foule venue s’imprégner de la culture Acadienne. La ville est bien calme, toute l’agitation est concentrée dans le village reconstitué. C’est le dernier jour de la saison, toutes les bêtes qui font la vie agricole de ce village font désormais le marché ! Trop de monde, toujours autant de pluie, nous repoussons au lendemain.

Le RDV est donné aux Babzoukaroulottes dans le même secteur que nous. Difficile de trouver un bivouac agréable sur la ville, nous demanderons l’autorisation de passer la nuit sur un parking d’hôtel face à la baie. Après 3h de temps, et 2 bouteilles de vins, nous étions prêts à mettre l’ambiance dans le Tim Hortons du coin !

Au matin, le village Acadien nous attend, autant la veille c’était l’événement de l’année qu’aujourd’hui c’est désert !!!

Au final, nous passerons un très bon moment à remonter le temps entre les habitats traditionnels du 18ème jusqu’à ceux du 20ème siècle. Les maisons sont habitées (le temps de la journée) par des Acadiens qui retracent l’histoire du lieu. Ils sont dans leur rôle allant du costume au récit de la vie traditionnelle des propriétaires terriens de ces habitats. L’un d’entre eux, nous gardera à sa table afin de déguster un met d’époque mijoté à la marmite. Rien de plus classique, des patates au lard recouvertes d’une pâte à pâte… et c’est un régal. Il nous racontera tout sur l’histoire de sa culture. Les acadiens parlent un vieux français qui vient tout droit de leur installation en Acadie au 18ème et qui, faute de mixité avec les évolutions de notre langue pratiquée sur notre continent, est resté assez proche de l’ancien. Une voiture sera nommé « un char », un plafond se dit « un plancher », ou encore un sol « une place » ! La visite nous ramène jusqu’au 20ème siècle, et après 3h à se prendre pour Marty Mac Fly, nous filons désormais vers Percé.

Du kitch au village aracadien
Parc de Miguasha
Mic-Mac
Tim Horton
18 septembre 2017by Rodolphe
Canada, New Brunswick

Kouchibouguac National Park

C’est avec la famille Babzoukaroulotte que l’on passe ces journées-ci autour du parc national de Kouchibouguac, dit entre nous « Kouchibougnac »… ça sonne breton !

Au programme marais salé, plages de dunes, tourbières, douches, chamallow grillé, danse indienne avec les Micmac et même visite d’un bus scolaire !

  • Le rythme n’est pas violent
  • Le vin présent sur des tablées entre copains de route
  • Les livres nous tiennent en haleine
  • L’horizon est partout
  • Le soleil couchant impose au silence et la contemplation
  • Les gens accueillant et toujours curieux : « quoi ? Vot’ char il vient de la France ? La France, France ? »
  • Les douches des plages sont encore ouvertes en cette fin de saison estivale
  • Les filles vivent leur quotidien comme si ça avait toujours été ainsi
  • Clem se perfectionne en co-pilote
  • Et le soleil est encore avec nous…

Bref, le temps glisse sur nous depuis déjà presque 2 semaines, et ce quotidien ressemble bien à une vie faite pour nous !! mais ça on le savait déjà 🙂

Autant l’on sait que nous allons en Gaspésie, que l’on anticipe pas le chemin pour y aller. Nous nous laissons porter par les propositions, les dépliants récupérés en visitor center, et au final ne se sont que de belles surprises à l’image de ce Kouchibouguac National Park en Acadie.

Sur conseil, nous nous dirigeons maintenant vers Caraquet, village acadien du New Brunswick. La culture acadienne nous plait, et l’on veut en savoir plus !

Bus scolaire – tous les petits sont à l’école
Visite du bus suite à rencontre avec le chauffeur
Kelly’s beach
Kelly’s beach
Hand beach 🙂
Une araignée sous la douche…
Soirée bivouac à la pointe des Pruches…on s’installe comme à la maison !
Les hommes au feu, les femmes à la bière
Chamallow et papilles qui salivent
Parties d’échecs au petit matin
17 septembre 2017by Rodolphe
Canada, Prince Edouard Island

L’île du Prince Edouard

Direction maintenant l’île du Prince-Edouard par le ferry à Pictou. Chose surprenante : le paiement se fait en quittant l’île, soit par le pont de 13kms, soit par ce même ferry.

Nous voici dans la plus petite province des Maritimes. Une île à l’emprunte acadienne. Un petit bout de France. L’accueil y est chaleureux, l’air doux, l’ambiance paisible. Nous arrivons après la saison estivale. L’île et sa population semblent reprendre leur environnement après avoir été brassées par les vacanciers. Les pelouses, elles, sont restées imperturbables, taillées au mm à la tondeuse auto-tractée.

Nous attaquons l’île par le nord-est. East Point sera notre point de chute après la découverte d’une superbe plage de sable rouge à Red Point.

Les rencontres rythment nos journées, après celles de la veille sur l’île de Cap Breton, cette fois, c’est les babzoukaroulottes qui vont croiser notre chemin. Tristan, Laurence et Vim, une famille originaire de Montauban aussi parti pour un long voyage sur les Amériques. Nous nous rencontrons au phare de East Point, ils nous attendent à l’abri dans leur fourgon aménagé, le vent n’est pas très discret ce soir ! Depuis notre arrivée sur Halifax nous échangions sur le voyage. Les réseaux et forums font tout le travail des traditionnels préliminaires de rencontre ! A peine sorti de nos véhicules, nous savons déjà qui nous étions ! Le courant opère de suite, et les enfants sont heureux de passer une soirée à jouer et parler français ensemble. Nous passons une excellente soirée autour d’un Tariquet qui a aussi fait le voyage.

Le lendemain matin, les rafales de vent sont toujours aussi présentes. Nous trouvons refuge dans le petit café du phare pour faire une classe mixée. Les enfants sont studieux et continuent de prendre très au sérieux le travail de classe. Mis à part Valentine, un brin fainéante quand il s’agit de travailler…

Nous nous séparons ensuite tout en sachant que l’on se croisera à nouveau dans les jours à venir.

La découverte de cette île surprenante continue. Entre dunes de sable blanc, falaises ocres, et sable rouge, elle a de quoi nous dévisser la tête à chaque virage. D’est en ouest nous en ferons le tour, avec une étape venteuse à Cavendish. C’est à se demander si ce n’est pas la queue d’Irma qui nous tombe dessus. Nous en profitons pour nous refaire à neuf dans l’un des camping très nature de l’île, courses, douche, et lessive. Les rafales en bord de mer sont si violentes, qu’à 4h du matin Rodolphe décide de nous mettre à l’abri !!

Toujours à la recherche de gaz, nous ferons la rencontre d’un acadien pur souche à Summerside, un homme haut en couleurs, Jean-Louis ARSENAULT ! Après nous avoir aidé à remplir (enfin !!!!) notre bouteille de gaz, il nous embarque chez lui où il nous invite à passer la nuit au calme dans son quartier. Des anecdotes toutes plus drôles et loufoques, il est joyeux et nous devenons fan de l’Acadie et de ses acadiens ! Il nous laisse pas repartir sans nous avoir chargé les bras de pommes de terre de l’île, d’un atlas des routes, de la bière, et même du PQ ! Et oui, c’est ça le Canada 😉

Après cette super soirée très locale, nous allons visiter le musée Acadien de Miscouche. Cela fera un excellent support de cours d’histoire et de français pour les filles.

Si vous voulez l’histoire de l’Acadie, il faudra attendre l’article des jours à venir lors de notre passage à Caraquet … ou aller lire les articles des filles.

La découverte de cette île se termine après deux jours paisibles à Maximeville, un magnifique spot conseillé par nos cousins acadiens, et en dehors des sentiers classiques.

Question randos, pour le moment c’est mini-trails… Les sentiers ne dépassent pas les 8km et le dénivelé n’en parlons pas ! Quand le sentier balisé est bridé à 2km, cela devient de la course à pied en tongue !

East Point et les Babzoukaroulottes
Cavendish beach
Cavendish Beach
Ile de Robinson
Summerside et ses lobster
Summerside
Summerside
Heureux avec notre gaz
Le musée de l’acadie à Miscouche
Un bivouac très apprécié à Maximeville
Un nouveau lobster mais pas cuit celui là
Une grenouille qui barbote dans la mer
Maximeville
Maximeville – à marée basse, c’est l’eldorado des mollusques !
L’un des nombreux phare de l’île – Cap Edmond
17 septembre 2017by Rodolphe
Canada, Nova Scotia

Nouvelle Écosse – Cap Breton

Il tombe des cordes ! Nous en profitons pour tracer la route vers le parc national des Hautes Terres du Cap Breton au Nord en longeant les côtes du Cabot Trail et espérant y trouver le soleil… Et ne pas revivre les 3 semaines de pluie de la Norvège l’été dernier 😉 Ce sera d’ailleurs l’occasion de tester une nouvelle application « iOverlander » que nous allons coupler à « maps.me » pour faciliter nos recherches de bivouacs quand les sports rêvés ne se présentent pas d’eux même.

Cette année, c’est le 150ème anniversaire de la naissance de la Confédération canadienne, les parcs nationaux, musées et autres lieux culturels sont gratuits ! Ce sera toujours ça d’économisé. Plage, balades, randonnée au milieu de la forêt boréale sur le sentier Skyline, « Cap Breton Highlands National Park » est un plaisir pour les yeux, on cherche à apercevoir un original ou au large des baleines mais on se contentera des écureuils qui ne sont vraiment pas farouches dans ces contrées.

Les bivouacs sont exceptionnels, on retient en particulier le terrain d’une maison qui semble abandonnée. Aucun signe de vie, on prend nos aises sur la terrasse. C’est somptueux, un tel endroit se doit d’être habité alors on s’en charge ! Nous apprendrons plus tard que ce spot est privé, et la maison habitée…coup de bol pour nous.

Pour la dernière nuit sur l’île, nous ferons la rencontre d’un couple de canadien qui revient d’un road trip jusqu’au Costa Rica, Sonia et Paul Marcel. D’après leur expérience, le Honduras et le Salvador ne craignent pas du tout, c’est tout juste magnifique et il ne faudrait pas passer à côté. Ça nous emballe et nous rassure en même temps pour la suite du parcours ! La rencontre est vraiment sympathique et on sent le vécu, sachant que nos commodités sont inexistantes, ils nous offrent l’hospitalité chez eux à Montréal lors de notre descente vers les USA. Il y a tellement à se raconter qu’une soirée ne sera pas de trop.

Juste après, c’est un américain du Maine qui nous amuse en rôdant autour du van. Il est fan !! Dedans, dehors, le moteur, les aménagements, tout ! Il veut en savoir plus et se prend d’attache pour nous. Sur le continent ce type de véhicule n’est pas importé. Et l’on va très rapidement constater qu’il fait la curiosité de beaucoup de monde.  Pour indication, il est bien plus petit qu’une voiture familiale ici… leur motorhome sont tout juste immense !

De plus en plus, de part ces échanges, les filles mesurent le sens de ce voyage. Elles commencent à réaliser que c’est pas si banal…

Des rencontres spontanées, belles, riches, ce qui fait tout l’intérêt recherché par ce voyage…

Ingonish harbour
Ingonish beach
Ingonish beach
Sur le cabot Trail
Une maison abandonnée à Pleasant Bay
Pleasant Bay
Pleasant Bay
Les marais à Cabot Trail
Skyline
Skyline
4 arbres de planté dans le parc national de Cap Breton
Skyline
Hasting

14 septembre 2017by Rodolphe
Canada, Nova Scotia

Opération récupération du van

On ne pouvait pas être mieux placé en arrivant au Canada. Notre AirBNB à Eastern Passage nous paraissait éloigné d’Halifax compte tenu de tout ce que nous avions à faire là bas pour récupérer le van. Au final, sans le savoir nous sommes idéalement placés. Et c’est sans compter sur la gentillesse de nos hôtes Debbie et Merill.

Le bateau est arrivé comme prévu au port d’Halifax le 5 septembre, nous l’avons aperçu arrimé, alors que commençait pour nous la journée « administrative ». Entre les papiers à récupérer à la compagnie de transport Walenius, l’autorisation de la douane canadienne à 5 km à pied des bureaux de la compagnie, puis le crochet par l’Autoport d’Eastern Passage afin de montrer patte blanche avec tous nos papiers… Nous avions de quoi nous occuper ! Mais de savoir le van arrivé, nous étions plein d’entrain et plein d’optimisme.

Très rapidement cette 1ère journée d’immersion, nous apprend quelques coutumes locales :

– Toujours avoir du cash et avoir l’appoint pour payer les titres de transports. Pas doué comme nous sommes, les chauffeurs nous ferons grâce des tickets en voyant que nous avons les poches vides à part un billet de 20$ inutile.

– Payer des « tips », le pourboire c’est le complément de salaire de tout employé de service (taxi, resto). Les personnes payent un impôt forfaitaire sur les tips, quelque soit le montant reçu par les concernés… Il est mal vu de les pénaliser !

– Pour le feu rouge… en fonction des condition, il n’y à pas besoin de s’arrêter ! Si aucune signalisation spécifique n’est présente et qu’il n’y a pas de circulation à gauche, on peut griller le feu sans incidence our aller à droite 😉

Pour la paperasse et les autorisations d’entrée du van au Canada, tout s’est passé sans encombre « finger in the nose ». Mais une fois à l’Autoport, nous pensions facilement récupérer le T6 que l’on avait vu au quai de débarquement parmi des centaines de véhicules neufs… en vain, il nous faudra attendre le lendemain. La maison est si chaleureuse et confortable que ce n’est pas un souci. Debbie et Merill nous offrent même le luxe d’une nuit supplémentaire offerte le lendemain pour préparer tranquillement le van avec toutes nos affaires !

Mercredi midi, nous voilà parti main dans la main, à pied, vers l’Autoport à 1km seulement de la maison. Et c’est le sourire aux lèvres que l’on rentre tranquillement avec le p’tit frère !! C’était trop bon de le voir. Aucune égratignure. On se souviendra même d’une nana de la douane qui nous demande où nous avons acheté nos sarouels !! Nous craignions cette étape, la traversée, la réception, la douane, et en fait rien de plus simple. Nous avons tout plié en 3 jours sur place ! Dont une journée de détente.

Au final, sans rien avoir calculé ou testé au préalable dans le rangement du van, nous avions exactement le nécessaire dans nos sacs. Tout rentre dans celui-ci sans désordre. Nous avons même de la place vacante à l’intérieur et sur le panier de toit. Salima, je vais pouvoir te ramener ton chapeau mexicain !

Jeudi matin, on prend la route vers le nord, sur l’île de Cap Breton. Le temps est pourri…

Mais avant ça, une préoccupation persiste tout de même…Valentine présente un vilain bouton depuis le vol de Frankurt. C’est moche et l’inquiétude plane. Nous allons faire l’expérience du système santé canadien ! Et bien croyez nous, nous sommes vraiment bien lotis en France. On s’en tire pour 75 $ de consultation et 35 $ de crème antibio. La pharmacie se trouve en plein drugstore, au milieu de tonnes de chips, soda et bagels. Avec 25 min d’attente imposées au comptoir, il y a de quoi se flinguer les artères en attendant son traitement médical… On marche sur la tête !

Bref, depuis 1 semaine, la plaie va mieux, toujours pas de baignade pour Val, mais nous ne sommes pas encore aux Caraïbes, c’est un moindre mal !

Toujours sans gaz, on trouve une solution de dépannage dans un MEC (Mountain Equipment Coop), avec un petit réchaud Primus… Malgré plusieurs adaptateurs, le remplissage de la bouteille du T6 attendra.

Les 150 ans du Canada
Maison traditionnelle sur Halifax
Les douanes – CanadaCustums
L’autoport – Des milliers de voitures debarquent du Ro-Ro, parmi elle, notre van
Chez le doc :/
8 septembre 2017by Rodolphe
Canada, Nova Scotia

It’s time to go !

Dernières journées éprouvantes avant le départ… Ce n’est pas la 1ère fois que l’on part, mais celui-ci a un goût inédit. Une émotion très forte. Nous avons bien conscience de tous ceux qui vont nous manquer et, fidèle à eux, ils ont été présent jusqu’au bout. Nous ne sommes pas prêts d’oublier ce quart d’heure sur le quai de la gare à Aix les bains… Le mutisme de Clem et les larmes de Val étaient représentatifs de leurs ressentis. Elles comprennent maintenant ce qu’implique ce voyage… Des câlins dans le train puis des rires à l’aéroport, la joie et l’excitation sont ensuite bien revenues !

Merci à tous d’avoir rendu « ce non départ » si chaleureux…

Après 40h de voyage, plus de 5000km au dessus de l’Atlantique à remonter le temps, nous voilà au Canada : point de départ du family trip ! La journée d’hier a été bien longue : l’attente, le vol, le passage à la douane (sans aucun souci), la récupération des sacs (plus longue que le passage à la douane!), le taxi pour rejoindre notre airbnb à Eastern Passage, 20km au sud-est d’Halifax. Il n’est que 22h au Canada, mais pour nous les 3h du matin, heure française, sont bien dans nos paupières !!

Ce matin depuis la terrasse de la maison, face à la mer, l’air marin n’a fait que contribuer à nous reposer. Mais les filles n’avaient qu’une hâte au réveil, non pas de se promener en bord de mer, mais bien de faire leur rentrée, comme leurs copines. Elles ne nous accorderont pas le droit à la relâche ! Après avoir établi un règlement de la classe en commun, discuté la façon dont nous allons travailler ensemble, il ne reste plus qu’à s’y coller !

Le van est censé arriver demain, ce sera l’occasion d’une visite d’Halifax et de sa citadelle.

 

5 septembre 2017by Rodolphe
Préparatifs

Départ du van pour Halifax : le 1er grand jour

De nous 5, c’est le van qui a été tiré au sort pour partir en 1er faire les repérages sur Halifax ! Et ce n’est pas une mince affaire que de faire transiter son véhicule… alors heureusement que ce ne soit pas l’une des filles qui ai perdu à la courte paille 🙂

C’est au printemps que l’on a arrêté notre choix sur le transitaire Long-Cours avec un transport en bateau roulier (dit Ro-Ro). Difficile exercice que de déterminer l’option à retenir pour le voyage. Rapidement pour vous situer les possibilités, nous pouvions :

  1. – Acheter un véhicule sur place. Parmi le turn-over de voyageurs, il y a de quoi faire son marché.
  2. – Partir tous ensemble sur un cargo
  3. – Transporter le van par cargo conteneur
  4. – Transporter le van par bateau Roulier dit Ro-Ro
  5. – Prendre son vélo, mais c’est plus un road trip
  6. – Ou s’incruster dans un méga camping-car américain

Rien de pire que de lire les expériences de voyageurs pour vous aider à choisir parmi ces options, on passe du « tout c’est super bien passé », à « mon camping car est arrivé avec 3 semaines de retard », ou encore « ça m’a couté 400€ de taxes supplémentaires » ! Bref, de quoi se faire du souci en attendant son sort !

Au final, on a tout débroussaillé pour s’arrêter sur le transport Ro-Ro, parce que notre Rodolphe on l’appelle Roro tous les jours, à ça, ajoutons que le transitaire Long-Cours est Breton et que ça a fini de nous plaire pour de bon ! Si on parle prix, c’est aussi l’option la moins chère. Définitivement, nous ne pouvions pas faire d’autre choix !

Bon, il aura bien fallu une bonne trentaine de mails de questions réponses avec le transitaire pour être rassurés quand même. On les imagine d’ici pester dès qu’ils reçoivent un mail des Iribarne…

En même temps c’était tellement léger comme prise en charge que l’on veut bien être cool, mais de là à ne pas se poser de question quand on fait partir son dernier né, seul, à l’autre bout de l’atlantique, c’est une autre histoire.

Mi-juillet, nous avions la date à laquelle partirait le bateau, sur la période que nous avions retenu. Le 25 août sonnait maintenant le grand jour numéro 1.

Départ à 6h du mat’, 900 bornes pour rejoindre l’immense port de Zeebruges en Belgique, les au-revoir au petit après les dernières vérifications de forme, puis 5km à pieds sur une 4 voies pour retrouver nos hôte belges en Airbnb à Heist. On discutera histoire belges autour d’un bonne bière et une balade sur la digue de Heist pour finir cette journée, paraît que nous sommes dans le coin le plus touristique de la Belgique… ah bon mais pourquoi ??!

Enfin le retour au pays : 4 trains, visite de Lille, 45 min de retard à l’aéroport pour rejoindre Lyon sous le soleil, une bonne soirée Lyonnaise, covoiturage le lendemain pour retour au boulot l’esprit déjà ailleurs…

Désolé à tous nos proches, on part dans 9 jours mais notre tête est déjà partie !

Au final, on rien signé au port, aucun papier remis. Ah si j’allais oublier, la p’tite dame de Wallenius Wilhelmsen Logistics nous a conseillé de dévisser la plaque d’immatriculation sous nos airs étonnés. Paraît que les plaques sont très prisées sur ce type de transport !!! Rappelons que le port de Zeebruges est le port n°1 de départ de voiture en Europe. Finalement, nos plaques sont serties, l’intérieur est comme immaculée, et la p’tite dame de Wallenius tellement gentille que l’on se demande bien ce qui pourrait arriver !

3jours d’attente pour embarquer à bord du Ro-Ro
Un Ro-Ro en image
A défaut de van, reste les jambes !
Heist…elle est où la mer ?
Lille
24 août 2017by Rodolphe
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“Courir le monde de toutes les façons possibles, ce n'est pas seulement la découverte des autres, mais c'est d'abord l'exploration de soi-même, l'excitation de se voir agir et réagir. C'est le signe que l'homme moderne a pris conscience du gâchis qu'il y aurait à rendre passive une vie déjà bien courte.”

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