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Opération Raclette – Burger - Les pérégrinations d'une famille savoyarde
Mexique, Voyage des filles

L’histoire de la civilisation Maya

La civilisation Maya a vécu près de 4000 ans entre -II et II siècle après Jésus Christ. Elle s’est etendue du sud-est du Mexique, au Belize, au Guatemala jusqu’au Honduras.

Le monde ne savait presque rien de la civilisation Maya il y a 200 ans, la forêt tropical avait envahi les cités et les Espagnols avaient brulé quasiment tous leurs livres.

Avec Valentine, nous allons vous en raconter un peu pour partager ce que l’on a découvert au Mexique!

L’architecture Maya

Le chiffre porte bonheur des mayas est le 3. Leurs temples sont construits avec 3 sommets, 3 cotés, 3 angles et 3 astres les entourent (la lune, le soleil et neptune). Nous, on a pas vu de pyramides à 3 cotés… La principale architecture Maya est la pyramide à pallier. Et les pyramides sont verticales pour se rapprocher des DIEUX !

Au milieu de la cité, avec les pyramides, se trouve aussi des temples, des acropoles mais nous avons aussi vu des ruines où les Mayas jouaient à la pelote ! Le jeu s’appelait pok-ta-pok ! Toutes les constructions ont été faite avec des outils en bois ou en pierre. Et toutes les pierres étaient portées à dos d’hommes et provenaient d’une carrière jamais bien loin de la cité. C’était généralement des pierres calcaire facile à sculpter.

Croyance et organisation

Ils croyaient en plus d’une centaine de Dieux. Ces divinités représentent surtout des éléments de la nature (maïs, soleil, pluie, vent…). Ils avaient même un Dieu pour chaque mois !

Les cénotes étaient leurs seules sources d’eau. Ces sources étaient sacrées et dans leurs croyances, les cénotes seraient un point d’entrée du monde souterrain des dieux.

Quand les éléments naturelles étaient pas bien, ils sacrifiaient des enfants pour apaiser les Dieux ou pour leur demander une faveur. Le mieux c’était les esclaves ou les orphelins.

Il faut savoir qu’ils n’avaient pas de grand chef. Chaque cité avait sa propre hiérarchie. Le problème c’est que ça a créée des guerres qui les ont affaiblit. Et quand les espagnols sont arrivés, c’était encore plus simple de faire disparaître la civilisation !

Anecdote

Les maya avaient prédit la FIN DU MONDE le 21 décembre 2012 !!!!!!!!!!!!!!!!! et regardez bien la somme des chiffres de chaque nombre est 3 ! Leur chiffre fétiche ! Heureusement il s’est rien passé. Les chercheurs disent que c’était pas la fin du monde qui était annoncée mais la fin d’une période de l’histoire.

Notre impression des cités Mayas

On trouve que les pyramides sont magnifiques, elle sont immenses et toutes différentes les unes des autres. Pour l’instant notre préférée est celle de Calakmul elle était super grande, on pouvait grimper à tous les sommets et là-bas nous avons vu des singes et des iguanes. Nous étions au dessus de la cime des arbres après avoir grimpé sur les pyramides. Et on était tout seul.

L’écriture Maya utilise des petits dessins que nous retrouvons écrit sur des livres, des fresques, des bâtiments… L’écriture Maya s’ appelle glyphe. Les temples d’Uxmal en étaient remplis ! C’est pour ça qu’il est aussi dans nos préférés.

Les Mayas construisaient des sites impressionnants, avaient une croyance très très forte ça devait les aider à trouver la force pour bâtir ces pyramides !

Des Dieux gravés dans la pierre
Uxmal
Edznà
Un oiseau emblématique
Jeu de Pelote
Palenque
Grandes pyramides à Palenque
La végétation recouvre tout
La jungle de Calakmul
19 décembre 2017by Clémentine
Mexique

Chiapas – 1

Palenque : Pluie, vomi et crevaison

A choisir entre shooter un chien ou nettoyer le vomi de son enfant qui a visé droit dans les packs de bières pendant son sommeil, vous choisissez quoi ?

Et bien, pour nous, ça sera les deux mon capitaine !

Rodolphe a évité de peu l’accident sur autoroute. Entre le truck et le chien, il s’est rabattu sur le dernier… La France pleure Johnny et nous on pleure ce pauvre chien abandonné à son sort sur la route. Derrière le prétexte de l’instruction aux enfants, nous écouterons le soir même « Je te promets »… (on a pas fait exprès…).

Et pour la seconde, Valentine a été malade pendant quelques jours et ne sait toujours pas se maitriser dans les situations d’urgence ! Malaises, maux de têtes, fièvre et pour finir vomissements. Bref, de quoi patienter gentiment sous la pluie pendant 3 jours. Pour varier le rythme dans l’attente d’un temps meilleur, nous avons alterné les coins nuits autour de Palenque. Finalement entre baignade sous les gouttes, footing, sieste hamac et marché artisanal, chacun trouve son compte pendant que la petite dort couchée, assise et debout.

Le van en a aussi profité pour faire sa 1ère réparation. Depuis plusieurs jours, un pneu donne des signes de fatigue et malgré le gonflage au compresseur, rebelote. Dans ces cas là quand il y a un doute, il vaut mieux en être certain en allant voir un réparateur de pneu sur la ville. C’est confirmé, il est crevé et en moins de 15min chrono, le gars aura retrouvé le morceau de métal de 5cm de long, réparé le pneu pour ensuite le replacer à sa place. Le tout pour 2€ et avec le sourire !!

Où est charlie ?
Palenque
Cimetière de Coccinelle (pour Benoit F. !)
Cimetière de Coccinelle (pour Benoit F. !)
Remede contre le mauvais temps, Pancake !

Premiers pas en Terre Maya

Gros changement par rapport aux étapes précédentes, les touristes sont de retours : Américains, Russes, Allemands, Canadiens, et Français mais pas du 1er âge. La Terre Maya raisonne avec Terre touristique et autant s’y préparer rapidement puisque ce n’est que le début en étant si près de la péninsule du Yucatàn. En attendant nous jonglons entre l’anglais et l’espagnol en fonction des rencontres, surtout quand il faut entretenir la conversation en auto-stop sur de long km. C’est que l’on deviendrait bientôt trilingue ??? Les filles améliorent leurs oreilles, mais côté langage c’est encore bien trop timide.

Les ruines archéologiques de Palenque nous on fait languir d’impatience et l’attente en valait vraiment la peine ! N’étant pas pressés, nous pouvions facilement attendre des jours meilleurs pour visiter ce site exceptionnel qui requiert une bonne journée d’exploration. Palenque est l’une des cités maya les plus impressionnants de cette civilisation, elle fait aujourd’hui partie du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Le temps s’est dégagé doucement dans la matinée pour dévoiler toutes les richesses de ce site qui apparaît progressivement sous la lumière du soleil. C’est grandiose, des pyramides, des temples, et des plazas immenses au coeur d’une forêt tropicale.

Beaucoup de monde cependant pour apprécier le silence de la nature qui siècle après siècle a évolué sans retenue sur ces constructions ancestrales. Tout est immense et donne le vertige ! Clémentine aura compté les marches gravient toute la journée, pour au final atteindre un total de 1200. Là encore, des tunnels et des labyrinthes relient une pyramide à une autre, il n’y’a pas mieux en terrain de jeux pour les enfants.

 

Autant de touristes attirent forcément les vendeurs de souvenirs, il est impossible d’échapper aux appels des vendeurs qui font leurs petits revenus avec les visiteurs.

Agua Azul ou plutôt Agua Brown…

Les fameuses cascades d’Agua Azul sont à 1h de Palenque, le soleil est revenu pour de bon alors on décide de faire un crochet pour nous enfoncer dans le Chiapas en sachant que l’on reviendra dans cet état au printemps prochain.

Nous n’aurons jamais vu autant de cortèges de la vierge Maria de Guadalupe que sur ce tronçon entre Palenque et Agua Azul. C’est normal, cette route fait partie du circuit de pèlerinage. Flambeau à la main, les personnes courent pieds nus, en savatte, en chaussette ou même sandalettes et de 7 à 77 ans sur un parcours bien défini partant de Mexico. Pendant que l’un d’entre eux court, le pick-up le suit avec le reste des pèlerins à l’abri de la météo sous la bâche du véhicule. Après quelques recherches, nous constatons être le 12 décembre, jour de fête de cette figure religieuse emblématique ! Pas surprenant qu’ils soient autant à courir quand on sait que cette fête attire plusieurs millions de pèlerins sur Mexico, et que c’est un des événement religieux les plus important au monde. Pour faire grandir les filles dans leur regard sur le monde, rien de mieux que de doubler une petite fille de 5 ans, pieds nus sous la pluie brandir fièrement et douloureusement son flambeau au ciel.

Une fois aux cascades, les achalandages posés aux pieds des ruines de Palenque ne sont rien à côté du site ultra-touristique d’Agua-Azul ! En chemin, femmes et enfants dressent des filets pour stopper les véhicules et vendre gâteaux, fruits ou légumes. Et une fois sur place, tout est aménagé pour se restaurer ou rapporter son souvenir.

Le Mexique est un pays avec beaucoup d’enfants, le site d’Agua Azul est encore plus révélateur d’un taux de natalité important sur le pays. Comme d’habitude, les bébés sont emmitouflés dans des couvertures, à moto ou à pieds, ils baroudent dans le dos des grands.

Tout ces bébés, aux yeux si ronds, si noirs, nous (me) font craquer. La comparaison avec les chiens et chats n’est pas entendable mais nous rions beaucoup à discuter de notre retour en France entre l’adoption d’un chien, d’un chat ou l’arrivée d’un bébé dans la famille ! Soit le stérilet saute, soit un bébé mexicain fait le retour avec nous. Ou bien on récupère un chat en rentrant…

Blague à part, les chutes valent vraiment le détour. Sur plus d’un km, une succession de cascades et bassins se déversent dans un large lit au coeur de la forêt pour permettre la baignade et la détente. Malheureusement, les pluies des derniers jours ont rendu les eaux, normalement bleu azur, complètement troubles. Nous n’aurons pas de séances balnéo aujourd’hui mais c’est désormais sûr, il faudra revenir ici au printemps prochain !

Pelerins de la vierge Guadalupe
14 décembre 2017by Rodolphe
Mexique

Veracruz

De la doudoune aux tatanes

En à peine 250 kms nous voilà passés de la poussière aride de Puebla à la végétation tropicale de Veracruz !

La traversée d’Orizaba et l’arrivée sur Veracruz n’était pas sans un petit stress. Selon les dires et actualités diverses, la tension sur cet état est bien moins paisible que sur les précédents, par précaution, les sous sont planqués, le matériel informatique aussi et la tête prête aux éventuelles surprises qui pourraient survenir sur le trajet ! Pour alterner le rythme, Clémentine prend ma place à l’avant et se perfectionne au co-pilotage. Valentine travaille avec une humeur égale table de multiplication et conjugaison…

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9 décembre 2017by Cécile
Mexique

Puebla

Le ton est donné en arrivant sur Puebla, ville de près d’1,5 million habitants  :

– A l’arrivée au péage, les vendeurs remontent la file de voitures, proposent comme à l’habitude cacahuètes, chips remballées, GI en parachute, et … des battes de baseball ! Je pense naïvement que c’est pour la pratique du sport, Rodolphe prétend l’usage d’une arme de défense… ah bon ?

– Droit dans l’axe, le volcan Popocatepl crache sa fumée. A l’arrière, en voyant le nuage s’agrandir au dessus du cratère Valentine crie des « Oh mon Dieuuuuuuu !!! ». Et nous trois, pété de rire, on lui lit la typologie et le scénario plutôt catastrophique de son éruption.

– Le camping où nous avons prévu de nous poser près de Cholula-Puebla est plutôt curieux. Un mélange de privadas, parking et planque pour les forces spéciales mexicaines. Des dizaines de gars armés se préparent à embarquer dans leur véhicule blindé. Avec des armes cachées dans une bien jolie coccinelle ! En restant positif, on se dit que l’on est plutôt en bonne sécurité ici !

Bref, ça promet à Puebla !

El Grande Pyramide de Cholula

Une visite de temple Maya sur fond de volcan réveillé, c’est plutôt mémorable pour une première !

Le récent séisme qui a frappé le sud de Mexico, a provoqué des dégâts qui rendent impossibles la visite de l’église perchée au sommet des pyramides Mayas. Le long tunnel qui se trouve sous la grande pyramide et les ruines archéologiques nous sera en revanche accessible. Et là, dans les méandres du tunnel, la crise de claustrophobie commence… Pendant que je cherche en vain la lumière qui indique la sortie du labyrinthe, les filles se font le remake d’Asterix et Cléopâtre : « Pano ? Obé ? Obé ? Pano ? ».

Nous prenons notion de l’ampleur du site à la sortie du tunnel. L’une des plus larges pyramides du monde est sous nos pieds, les fouilles ont dégagé de nombreux vestiges qui témoignent des civilisations successives depuis le début de sa construction avant Jésus Christ. C’est juste magique et vraiment très impressionnant. Et ce n’est que le début.

San André de Cholula est un Pueblo Magico, tout en parfaitement entretenu pour développer le tourisme et améliorer la vie des locaux. Ici, de nombreux sportifs profitent de ce superbe environnement en pleine ville.

Les effets de l’altitude

Depuis notre arrivée, le volcan Popo nous nargue avec ses quelques pets de fumée. Il est grand temps de s’en approcher de plus près et d’essayer de trouver un sentier de rando offrant une vue panoramique sur ce sommet culminant à plus de 5400m.

Comme d’habitude c’est long, mais désormais nous sommes tous habitués. Ça fait partie du jeu. Il faut intégrer très rapidement, au risque de péter un câble, qu’au Mexique soit la route est pourrie et on y met le double du temps, soit la circulation est atroce et c’est pareil.

En plus, les quelques kms qui nous séparent de Cholula traversent des zones complètement arides et désertiques. Des décharges à ciel ouvert font fleurir tout un tas de déchets sur les champs environnant et en bord de route. Trop souvent, la route qui mène au paradis laisse voir des conditions de vie bien moins glorieuses.

Bref, après une bonne piste cabossée, nous finissons par atteindre un lieu aménagé au pied du volcan. Et bien contents d’avoir négocié un prix pour passer la nuit au chaud dans une cabaña avec un bon feu de bois, Clémentine commence à se sentir mal, maux de tête, de ventre, pâlotte, vertiges, bref à deux doigts de tomber. Nous sommes à plus de 3400m et si on ajoute à ça les effets de l’alimentation, la suspicion du malaise est plausible. C’est déjà arrivé il y a peu de temps, alors pour le coup on prend le temps de réfléchir à la suite du programme de la journée. Aucun intérêt de se les geler si nous n’avons pas le plaisir de la marche. Tant pis pour le volcan, on se contentera de le regarder en redescendant dans la vallée qui est sous le nuage de pollution.

Cette nappe de pollution est posée sur le plateau à 2000 comme une chappe de béton. Nous l’avons déjà ressentie, l’effet de l’attitude et de la pollution n’est pas sans laisser quelques symptômes : irritation de gorge, maux de tête, lèvres sèches. Pour illustrer, dès le matin depuis notre mirador sur Puebla, l’horizon est complètement voilé et permet à peine de deviner les 3 volcans qui entourent la ville à plus de 5000m !!

Depuis le camping
Sur les toits…
En route vers le pied du géant !

Après ces quelques jours en ville, ça ne sert plus à rien d’attendre l’éruption. C’est seulement un gentil réveil pour notre Popo !

Il est maintenant temps de gagner la côte est du pays. Cap maintenant vers l’État de Veracruz qui promet de nous amener dans un tout nouvel environnement !

4 décembre 2017by Rodolphe
Mexique

Hidalgo

Après Quérétaro, nous prévoyons d’atteindre la côte Est et Veracruz par la traversée des Etats d’Hidalgo et de Puebla. Plateaux à 2500m, sommets à 5000, volcans et piscines naturelles sont au rendez-vous !

Quand Tolontango rime avec Paraiso

Des images vues dans les magazines de salon de coiffure, un nom qui reste facilement en mémoire, la liberté d’aller où l’on veut… et voilà que nous atteignons le petit paradis terrestre de Tolontango ! Une eau à 38°C qui s’écoule dans le Rio Termal, dans des piscines accrochées à la montagne, du haut de cascades ou encore dans de sombres cavernes…

Mais attention ça se mérite, Rodolphe ne fait que se réjouir d’avoir installé une réhausse et des pneus tous terrains sur le van. La piste est longue et chaotique, quand on croit être arrivé, il reste un second col à franchir puis 800m de dénivelé de descente raide. Finalement à Tolontango, nous serons à notre point le plus bas au Mexique depuis notre arrivée. Deux véhicules ne peuvent se croiser et l’on sert les fesses à chaque lacet pour ne pas avoir à stopper le van sur sa lancée. Mais une fois arrivé, quel enchantement !!

Sur la carte, deux sites « Tolontango » se font face, La Gloria et Las Grutas. Aucune route ne les connectent mais pourtant ils sont bien côte à côte dans la vallée, séparés par une rivière. Nous ne savons lequel abrite les fameuses piscines encastrées dans la montagne repérées en images. Nous optons pour la route qui mène à la Gloria et ce choix nous conduit sur un site bien moins prisé et beaucoup plus sauvage. Encore mieux, depuis la Gloria nous parviendrons même à rejoindre le site des Grutas par un pont suspendu (payant – sauf pour nous – qui passons entre les mailles du filet) !

Pendant 2 jours, nous explorons de fond en comble toutes les merveilles naturelles qu’offrent la source de Tolontango. Les degrés ne dépassent pas les 15°C à l’extérieur en plein jour, l’eau chaude devient alors un vrai nid douillet. On grelotte entre chaque bassin pour ensuite s’y prélasser pendant des heures 😉

Les mexicains adorent faire la fête et profiter pleinement de leur weekend. Situées à seulement 3h de Mexico, les places de Tolontango sont prises d’assaut dès le jeudi soir ! Nous en ferons les frais vendredi soir où tout au long de la nuit des voitures chargées arrivent, radio à fond, pour squatter les meilleurs emplacements. Ici, il est possible de poser tout le barda de camping face aux piscines individuelles, et dans cet art les Mexicains savent y faire ! Devant ce succès, les deux sites ne cessent de se développer, mais ici encore, nous ne verrons aucun touriste étranger.

Cherchez bien…
Rio Termal
Rio Termal
Rio Termal
Cascade de la Gloria
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Parque national del Chico

Après un essai raté pour atteindre le parc depuis une piste 4×4 qui devient un sentier pour ânes, nous finissons par atteindre Del Chico depuis une superbe route, sans « toppe » ni pavé, ni rien pour ralentir notre vitesse. Incroyable ! On se croirait presque en Savoie. Situé au nord de Pachuca et en seulement quelques kms, nous avons quitté la végétation luxuriante de Tolontango, pour traverser un désert de cactus et enfin arriver à notre grande surprise dans une forêt de sapins à près de 2700m d’altitude !

Evidement à cette altitude, il fait froid. Doudoune, chaussettes et sous-couches sont de rigueur pour tenir les nuits à 5°C dans le van. Le feu nous réchauffe le temps de la soirée et grille les steaks par la même occasion. Cela fait bien longtemps que nous n’avions pas préparé de repas ! Entre les petits plats de Didier à Quérétaro et tous les petits boui-boui sur la route, on a plus cuisiné depuis notre arrivée au Mexique ! Frejoles, tacos, quesilladas, enchilidas font désormais partie de nos repas quotidiens ! Et quand y’a rien, il y aura toujours quelqu’un pour venir nous proposer des bières à vendre ou des encas qui nous suffisent bien. Pour seulement 15O$MEX (à peine 7€) on mange tous les 4 jusqu’à plus faim. Fini les courses, et surtout fini de se creuser la tête pour des idées menus. Fini aussi de partager une bière pour 2, désormais il est possible de prendre l’apéro 2 fois par jour !!

La nuit glace le sang et les filles habituées au froid préparent leurs « lits emmitouflés » à peine installés. Quel confort d’avoir des grands enfants en voyage ! Nichés dans une clairière au milieu des formations géologiques qui font la particularité de ce parc, nous n’aurons aucun chien pour perturber notre sommeil. Une nuit sans musique, sans bruit et sans réveil nocturne ! Il faut savoir que le mexicain aime la musique, où qu’il soit elle l’accompagne. C’est comme la télé, présente derrière chaque pas de porte, quelqu’il soit.

Nous l’avons constaté à maintes reprises depuis notre arrivée, un dimanche au Mexique c’est synonyme de famille, fête, musique et barbecue. Après une randonnée aérienne qui nous mène sur un sommet à 3000m, nous finissons l’après-midi dans l’un des parcs « recreactivo » autour d’El Chico pour découvrir toute l’animation dominicale. Tout est simple et tranquille, les vendeurs alpaguent joyeusement les badauds pour vendre leurs attractions ou leurs quesilladas. Rodolphe et Clémentine saisissent l’occasion pour se faire un tour de tyrolienne au dessus du lac. A rien comprendre à l’espagnol, nous nous retrouvons même avec un cocktail de Piña Colada dans un ananas entier alors que nous voulions simplement un verre de jus de fruit.

De retour à notre place pour la nuit, la clairière est envahie par les familles venues passer leur dimanche à faire des grillades. Du coup, on va se la jouer à la Mexicaine en faisant péter l’album de Queen dans notre enceinte tout en réveillant les braises de la veille.

Le gardien du site bien trop content de recevoir des étrangers, trop rare ici, demande la pose photo avant de se quitter. Nous laissons maintenant ces belles montagnes derrière nous pour rejoindre la grosse ville de Puebla, un peu plus bas, dans le nuage de pollution…

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26 novembre 2017by Cécile
Mexique

Quérétaro

Comme à la maison

Voilà que sur notre route se trouve une petite famille arrivant tout droit de Tresserve, fraîchement installée à Quérétaro depuis cet été ! Ces retrouvailles à l’autre bout du monde étaient prévues bien sûr, mais retrouver des têtes connues en chemin fait tout de même un drôle d’effet, et c’est bien agréable !

Didier, Delphine, Alexis et Lisa nous accueillent chez eux comme à la maison et en plus de ce break confort, Clémentine est trop heureuse de retrouver sa copine de classe. Ensemble pendant 5 jours, nous allons vivre au rythme d’expatriés français épanouis dans une nouvelle vie. Le soutien entre français à l’étranger permet de créer très rapidement des liens amicaux et de faciliter l’intégration dans le pays, pour les Haecker c’est réussi ! Ils nous feront partager leurs expériences pour parfaire notre espagnol bien laborieux en plus de quelques leçons de conduite sur les routes mexicaines !

Notre immersion sur Quérétaro nous apporte un nouvel aperçu du Mexique. Jusque là nous n’avions traversé que des régions plutôt défavorisées. Sur cette grande ville dans l’Etat du même nom, nous découvrons la face développée, créant des écarts qui nous sautent aux yeux. A l’exemple des fameuses privadas où sont regroupés des résidences « protégées » par un gardien. Le pays repose sur 2 vitesses, voir même plus !

Nous profitons de ce repos et de l’accessibilité à de nombreux services pour gérer pas mal de petites choses dont notamment un forfait téléphonique sur le Mexique et un petit tour chez le coiffeur, il était grand temps ! Ricardo fera la coupe un peu courte mais la séance restera mémorable. Pour le reste du temps, nous ferons le plein de réjouissances en très bonne compagnie.

Centre ville
Arcades
Mercado
Mercado
Mercado
Mercado
Mercado
Tortillas…
Mercado
Mercado
Mercado
Soirée…
Pizzas !!
Souvenir pour les Haecker !

Bernal et San Miguel De Allende 

Une fois n’est pas coutume, on se laisse porter par nos hôtes pour visiter les alentours de Quérétaro et nous ne serons pas déçus !

Sur Bernal, la Peña, un monolithe de 300m de haut plante le décor et tout un centre piéton permet de déambuler au travers des échoppes toutes plus colorées les unes que les autres. Au Mexique, les « plus beaux villages » sont qualifiés de « Pueblo Mágico ». Et effectivement, ce village offre de quoi attirer les touristes sur ses rues pavées sans régularité, ses boutiques et tous les stands de spécialités mexicaines. Il fait bon vivre ici, et comme toujours la musique est omniprésente.

Bernal

San Miguel de Allende nous surprend par ses couleurs et son agitation. La ville est grimpée à flanc de montagne et les rues pavées nous collent le nez au pare-brise tellement elles sont pentues. Datant du 16ème siècle, cette ville fortifiée est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.

La Sagrada de San Miguel

C’est frais comme des gardons, pleins d’odeurs fraîches, les ventres remplis et bien enrobés de confort que nous retournons sur les routes. La reprise va être dure d’autant plus que le rythme de sédentaire était bien différent de notre vie de nomade : grasse matinée, repas à 15h, couché après minuit, en gros bien loin du rythme du soleil qui nous guide sur les routes !

22 novembre 2017by Rodolphe
Mexique

Nuevo León et San Luis Potosi

Leçon de patience : passage de la frontière mexicaine

Un passage de frontière ça se prépare… et oui même en voyage, il faut un minimum de préparation ! Et dans notre cas, nous n’avons pas été très bon ! A commencer par la souscription à une assurance véhicule obligatoire pour entrer sur le Mexique. C’est seulement le matin même que l’on boucle cette affaire en souscrivant à GNP Seguros. Nous n’avions pas pris d’assurance pour les USA et la Canada, pas malin, juste fainéants mais cela devient maintenant un problème puisque l’assurance mexicaine est censée être complétée par une autre assurance pour couvrir au mieux les dommages. Tant pis, finalement ça passera à la frontière.

Autre complication, prouver notre sortie du territoire aux agents d’immigration américains. Nous voulons l’assurance de pouvoir bénéficier à nouveau d’une autorisation de séjour de 90 jours au prochain printemps et il nous faut donc une preuve de sortie pour ne pas que le décompte continue sur un pays frontalier. Après 2h perdue au mauvais guichet, nous remettrons finalement nos cartes vertes détachées du passeport à un agent avant les douanes mexicaines. Nous verrons bien dans 6 mois…

Une fois au Mexique sur Nuevo Laredo, les douaniers nous serrent à droite histoire de bien contrôler que nous n’avons rien à déclarer. Une fouille rapide et nous voilà au Mexique. Seulement attention, c’est vicieux, puisque rien n’indique et rien n’interdit de continuer sa route vers la sud. Sauf que pour circuler dans le pays, il faut faire une demande d’autorisation de séjour pour nous et d’importation temporaire pour le van. Les bureaux sont à l’autre bout de la ville, sans GPS et sans rien comprendre, forcément on se perd ! La circulation nous déstabilise déjà et la gestion aléatoire de ces procédures administratives n’est pas sans stress.

Une fois dans les locaux, c’est une nouvelle épreuve de maitrise sur soi qui s’annonce. Nous ramons vraiment à comprendre, à nous faire comprendre et l’accueil dans ce type d’administration n’est jamais très convivial. Bref, un bureau avec succès, un second juste pour faire des photocopies, puis un 3ème où nous resterons 3h à faire le piquet dans un total sentiment d’impuissance. Après la saisie informatique de quelques papiers, l’agent bloque rapidement pour nous laisser dans l’expectative, sans un mot, sans rien faire. Il attend. Nous aussi. Qui gagnera ? En fait, notre van est un modèle inconnu au Mexique et dans le système informatique… Il faudra attendre patiemment sans s’énerver ni faire accélérer le travail. A 15h, nous sommes enfin libre. Il reste 4h de route.

Accueil à la mexicaine

Au Mexique, nous tenions à respecter des principes de précautions de base, à commencer par ne pas rouler de nuit. Evidemment, ce 1er jour dérogera à la règle. Rapidement la nuit nous tombe dessus avec seulement nos yeux de chat et toute l’appréhension générée par les moults conseils. Rien de pire ! Chacun se gère mais la tension est palpable. Les filles regardent un film et ne captent rien à notre état ! La route nous mène sur des pistes sans fin, des petits bleds sans éclairage, des camions et des motos qui nous brassent comme un radeau en pleine mer. Nous finissons pas trouver notre refuge à Hidalgo. Les chiens nous accueillent, l’endroit est calme, on relâche enfin toute la fatigue de la journée. Rapidement on croise des jeunes qui contacteront le gardien pour nous. Ils embarqueront ensuite Rodolphe avec eux dans leur pick-up pour chercher des bières au village. Ils finiront pas nous les offrir ! Toute la tension inutile retombe tel un soufflé au fromage !

Nous sommes à Hidalgo dans les montagnes de Monterrey, au pied du Portrero Chico. Le lendemain, nous verrons que le site est prisé par les grimpeurs et nous rencontrons des québécois venus passer ici les 2 mois d’automne pour faire de l’escalade. Le soleil finit par dévoiler les immenses montagnes au pied desquelles nous dormons. Sans le savoir, nous avons atterri sur la Mecque de la grimpe ! C’est grandiose et l’on comprend mieux l’attrait pour tous ces jeunes.

En chemin pour le marché hebdomadaire, une mythique coccinelle sans âge nous prend en stop, pas de siège passager à l’avant, moteur coupé dans les descentes, le conducteur qui nous chante du Edith Piaf. Les gens sont souriants, enjoués, de la musique partout, des fruits, des légumes, des senteurs parfumées… Bienvenido a Mexico !

Le pays déstabilise complètement tellement le changement est radical en à peine 10m depuis les USA, il est impossible de passer à côté de la pauvreté, de la saleté, et des déchets en étant si près de la frontière. Les fast-food américains sont par contre toujours là… La région est censée être à risque sur les cartes de vigilances du gouvernement français. Parait qu’en 5 ans cela à beaucoup changé. Ca risque bien d’être ainsi pendant 6 mois : savoir que les pays ou régions sont dits « à risques », garder des précautions, tout en vivant pleinement l’énergie qui se dégage partout autour de nous. Il va nous falloir reprendre de nouvelles habitudes, un nouveau rythme, mais alors quel sentiment nouveau nous vivons là !

Portero Chico
Bronzage…
Cherchez le grimpeur
Adopte moi…
Nuée de Mariposa (papillons !)
En veux tu, en voilà
Tout se mange dans le cochon
Brassage de tacos fris
Loto !

En route vers Quérétaro, en passant par Real de Catorce

Après 4 jours à Hidalgo, nous nous rendons sur Real de Catorce dans un désert montagneux de la région de San Luis Potosi. Pour atteindre la région, la route s’élève progressivement mais surement sur des plateaux allant à plus de 2000m, avec pour seule végétation des cactus et des palmiers. Le peu d’herbe en bord de route est broutée par les troupeaux de vaches, moutons ou chèvres que les bergers surveillent tout en maniant le téléphone portable pour passer le temps.

Le village perché de Real de Catorce est connu pour être relié à la vallée par un tunnel étroit de 1.5km, deux véhicules ne peuvent s’y croiser. Avant d’atteindre ce tunnel, sans aucune issue, il faut endurer 24km de pavés qui font trembler tout l’électronique du van !!

Datant de l’an 1639, le village se situe à 2750m d’altitude. Si on ne prête pas attention aux déchets qui jonchent  le sol, le village est vraiment remarquable. Des dizaines d’échoppes jalonnent la rue principale. Pas seulement faite pour les touristes, ces boutiques alimentent aussi les besoins des villageois qui ne trouvent rien d’autres à des dizaines de km à la ronde. Les gamins vont à l’école à la fraîche en pull et bonnet, avant de revenir à 14h en tee-shirt sous 30°C. Chevaux, ânes, chiens, poules égayent la nuit pour être sûr de pas trouver un sommeil profond ! Tout est simple, apaisant, et vivant à la fois.

Premières impressions rapides après

  • Les autoroutes sont payantes – pas loin de nos prix en France. Mais la route est de qualité
  • On retrouve des marques de voiture française : Renault / Peugeot et Coccinelle sans âge
  • Une technologie très avancée, plus qu’en France ! Fibre optique, du wifi sur les grandes places…
  • Plein de VW T5 et quelques T6 ! Rodolphe est soulagé question moteur électronique !
  • Ca double dans tout les sens pour se retrouver à 4 véhicules sur une deux voies.
  • Manger pour seulement 4 à 10€ pour nous 4, boissons comprises et quitter la table le ventre plein
  • Il faut compter le double voir le triple du temps indiqué pour atteindre l’objectif
  • La vitesse réglementaire qui n’excède jamais les 110km/h
  • Essence à la hausse – 17 $MEX/L
  • Retour aux unités métriques plus familières
  • Le trafic routier est dense, très très dense
  • Les forces armées sont omniprésentes
  • La police fédérale est omniprésente
  • Les tacos peuvent être vraiment très épicés !!
  • Les papiers ne se jettent pas dans les toilettes, il y a toujours une petite poubelle tout près !
19 novembre 2017by Cécile
Voyage des filles

Etats-Unis contre Mexique

Nous sommes arrivés au Mexique. La frontière c’était très très long à attendre. Papa pense que nous sommes le 1er T6 à arriver au Mexique et aussi moi je pense que nous avons eu la personne la plus lente de toute la frontière pour traiter les papiers. Ca nous a pris 4h !! On a attendu, attendu, puis j’ai mangé et j’ai encore attendu, et enfin c’était fini ! Dés le passage de la frontière, c’était un changement total. C’est comme quand tu regardes un film, et que d’un coup t’en regardes un autre !

Je trouve que les Etats-Unis c’est tout le contraire du Mexique car aux Etats-Unis il y a beaucoup plus de 4×4, moins de saletés, il n’y a pas de fruits dans les arbres, moins de vert, beaucoup moins de chiens. Aux Etats-Unis, il n’y a pas non plus de personnes en fauteuil roulant avec des jambes en moins au milieu de la route.

Au Mexique, les personnes sont encore plus accueillantes et souriantes. Ils nous accueillent dans leur maison pour y cueillir des fruits dans leur jardin alors que nous n’avons rien demandé. Les cactus sont les mêmes que ceux des films et des BD. Il y aussi quelque chose de drôle, je suis montée dans une coccinelle ce matin ! Un monsieur nous a pris en stop dans sa petite voiture sur la route. Il n’y avait pas de siège dedans !

On s’est fait des copines Mexicaines de notre âge. Au début c’est pas facile de communiquer mais on apprend, on finit par se débrouiller et elles ont utilisé l’application de traduction sur le téléphone. Il y a une qui s’appelle comme moi, Valentina !

Moi, je préfère le Mexique aux Etats-Unis, c’est beaucoup plus joyeux ! Je suis très contente d’être là.

15 novembre 2017by Valentine
Etats-Unis

Texas

The last one of the East Coast…

Le Hill County

Notre séjour au Texas va carrément casser toutes les représentations que nous pouvions avoir sur cet Etat ! Des vignes, des rivières aux eaux turquoises, des oliviers, le tout dans un paysage vallonné. Bien loin du désert et des chaleurs accablantes. Ceci dit, il n’a pas fait très beau cette semaine mais au moins on a pas eu à se plaindre de la chaleur ! Et comme dans Lucky Luke, les charognards sont partout, ils nettoient avec efficacité les biches écrasées sur le bord des routes. D’ailleurs elles sont réellement partout, dans les villes, jardins, champs, forêt, bord de rivières, et du coup peu farouches.

Nous sommes dans le Hill County à Wimberley, le pays des collines et du vin, précisément entre San Antonio et Austin. Pour cette dernière étape aux USA, nous avons choisi de nous parker dans un ranch histoire de découvrir au mieux le pays des cowboys ! Le Texas devait être une courte étape avant le Mexique, il en a été tout autre après la rencontre de notre couple de texan préféré.

Robert et Andrea, en tant que boondockers, sont juste censés nous offrir leur « driveway » : une allée de stationnement ou un bout de terrain. Nous avons plus d’une fois reçu bien plus, mais là… nous entrons dans une autre dimension ! Celle de Robert qui se prend d’affect pour nous, pour le voyage, et qui devient prêt à tout pour nous rendre le séjour inoubliable. Et c’est réussi !! Ensemble, nous passerons nos journées à échanger, rire, apprendre de nos langues et cultures respectives, à déguster de bons vins, à cuisiner et à nous régaler de cuisine Texane. Croyez-moi, c’est simple mais c’est un plaisir inestimable en voyage. Ils mettront même à notre disposition (enfin nous n’avions plutôt pas intérêt à refuser !), salle de bain, machine à laver, et même leur RV à côté du van pour disposer des toilettes. C’est tout juste un accueil hors norme et aussi gonflé que le coeur de la famille qui nous reçoit. On arrête plus le bonhomme qui dans ses élans, ira jusqu’à nous accompagner dans un collège qui nous avait été conseillé lors d’une dégustation dans une rhumerie. Pendant notre intervention en classe, il se prend vraiment au jeu et pousse les jeunes dans leur curiosité. Son côté pédagogue se ressentira aussi dans sa façon d’échanger sur l’apprentissage de l’anglais avec les filles.

Nous profitons de ce séjour sur Wimberley pour aller visiter et déguster du vin texan dans l’une des « winery » de la région sur le Domaine de Driftwood. Gros avantage pour une fois de la rigueur américaine, les enfants n’ont pas le droit d’entrer dans la salle de dégustation. Elles seront contraintes à rester dehors pendant que nous prenons bien notre temps avec nos papilles !!

Bref, au Texas nous nous sommes régalés et dans tous les sens du terme. Nous quittons nos hôtes sous le froid mais le coeur chaud… c’est sûr on se reverra dans le Michigan ou ailleurs !

Depuis la natural area de Jacob’s well, nous découvrons un puit géant aux eaux bleues transparente. Il s’agit d’une grotte sous-marine sans fin qui part sous plus de 1600m de profondeur !! En cette saison, la baignade est interdite pour restauration de la végétation, c’était vraiment très très difficile de résister à cette tentation tellement le puit est incroyable et inédit !!

En filant au Nord de Wimberley, le State Park de Pedernales Falls invite au repos sous ses couleurs d’automne.

Cardinal
Phacochère
Tatou 9 bandes

 

Bienvenue dans le pays des cowboys !

Il est une douce pause avant d’arriver dans le pays des Cowboys à Banderas ! Jusqu’à présent nous avions bien remarqué un goût certain pour le chapeau et les santiags mais avec Banderas, capitale mondiale du Cowboy, nous entrons dans la science fiction où se croisent chevaux et trucks, bikers et cowboys, devanture de western aux étalages de souvenirs touristiques. La culture du cowboy est une fierté qui est bien entretenue et le tourisme participe à bien rôder l’attraction « culturelle » ! Ici, on danse le country, dévore des BBQ et enfile des Lone Star entre amis. Nous y verrons plus de cajuns ici qu’en Louisiane. Clémentine se fera même embarquer sur la piste de danse, c’est parti pour un cours de country en anglais, et dans le genre pas discret encore, le groupe entonnera « Le lion est mort ce soir », version country évidement, rien que pour nous … !

Longhorn
Charogne

Cette côte Est des Etats-Unis a été une très belle surprise, un sentiment de découverte nouveau d’un pays à la mauvaise image. En étant en immersion dans des coins moins prisées, nous avons vraiment eu plaisir à nous faire notre propre regard sur les Américains. Le pays est jeune, à peine il savait marcher que déjà il est entré dans la cour des grands pour le dominer, un boom qui n’a pas permis de prendre du recul sur les choix sociaux, économiques et politiques. Beaucoup de choses nous choquent, nous déplaisent, mais d’autres nous rassurent. Nous n’avons jamais cherché à donner des leçons mais au contraire à rencontrer des individualités, échanger, partager sur ce qui fait nos différences et nos souhaits pour un avenir meilleur.

C’est l’heure maintenant d’attaquer la descente, pour les Etats-Unis ce n’est qu’un au-revoir, retour courant mai/juin l’année prochaine. Nous tenons vraiment à garder 4 mois sous le coude pour la côte ouest et surtout les Rocheuses du Canada !

13 novembre 2017by Rodolphe
Réflexions

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir !

Beaucoup d’entre vous nous demandent « mais le quotidien ça se passe comment ? ». Le voyage inspire la liberté, l’aventure, la tranquillité… Mais il y a derrière tout ça une face cachée, personne n’en doute…

Un voyage en van dans 4m2 avec deux filles, l’une pré-ado et l’autre « inqualifiable »… c’est loin d’être facile tous les jours et nous allons en partager un bref aperçu via notre liste de nouvelles compétences !

Le top 11 des compétences du voyageur en van

 

Optimiser l’utilisation d’eau 

L’eau est une denrée rare même si aux USA et au Canada nous arrivons à remplir les réserves facilement et gratuitement. L’important est de toujours garder en tête de la stocker et de la valoriser. Dans le van, nous disposons d’un réservoir de 30L et 2 bidons de 15L et nous ne stockons aucune eau grise, cela évite les contraintes de dumping. En l’absence de toilette, c’est encore plus facile ! La vaisselle est faite à n’importe quel point d’eau croisé quand on peut économiser notre réserve, l’eau de cuisson des pâtes sert à dégraisser la poêle du bacon, on passe toujours par un nettoyage à sec avant tout chose, la technique de la « marche en avant » est maitrisée sur l’usage des lingettes (du visage vers la table, et pas le contraire)… bref, économiser l’eau devient un jeu où tout s’anticipe pour optimiser encore plus ! D’autant que pour la suite du voyage, il vaut mieux s’entrainer avant de ne plus disposer d’eau potable aussi facilement.

 

Recycler les déchets trouvés 

Pas besoin de trop charger les bagages ni d’acheter des jeux de plage, la planète est bien assez chargée d’objets en tout genre oubliés ou jetés n’importe où. A ce jeu là, Rodolphe excelle systématiquement. A chaque voyage, nous revenons avec nos souvenirs! Et pour celui-ci, nous avons déjà une nouvelle paire de tatane pour Clem, une pelle, un seau, des ballons, du shampoing, des serviettes, du liquide vaisselle, et j’en passe. En plus d’autres choses prévues, nous aurons matière à donner aux gamins que nous croiserons plus tard !

 

Performer à Tetris dans les rangements 

Nouvelle optimisation, celle du rangement. La contorsion et la patience sont des aptitudes hautement nécessaires au développement de cette compétence. Pour certains rangements, on fait appel à plusieurs sens à défaut de la vue. C’est mon jeu par excellence ! Tous les emballages sautent, les denrées sont stockées en boite, aucun sac non plus, chaque chose à sa place. C’est surtout important pour rendre chacun autonome et éviter d’entendre « Maman, elle sont où mes lunettes », « le tire-bouchon il a encore disparu ?? »,« il est où le PQ ? ». Prenons le papier toilette justement, pour éviter de stocker de la place inutile (lot vendu par 15 rouleaux), nous allons faire en sorte de ne jamais en acheter pour en trouver au gré des rencontres.

Question place pour les vêtements, nous avons opté pour la route du soleil afin d’en avoir le moins possible à stocker. Nous tenons sans lessive pendant 2 à 3 semaines, avec une bonne maîtrise familiale du slip retourné ! Mais alors quand c’est le jour du linge, c’est toujours une épopée ! A force, on s’améliore, et désormais nous avons comme tout bon RViste qui se respecte, un stock de quarters sur nous. Les machines fonctionnent aux pièces de 25cts, à raison de 2 à 5$ par lessive, ça fait toujours un joli tas de pièces. A défaut, l’absence de monnaie, crée toujours une occasion de discussion avec un plus doué que soi.

Créer des artefacts participe aussi à diminuer la place inutile. Un seau deviendra tantôt un aquarium, un moule à château de sable, une poubelle ou bien un urinoir. Un tupperware devient un récipient pour pâte à crêpes. On en a plein les tiroirs des idées de détournements de ce type !

Des boites, des boites, des boites..
Les Babzouk ont fourni le n°3 !
Une machine qui fait des heureux

 

S’engueuler sans fracas

Les situations électriques sont fréquentes en voyage. La fatigue, l’attente, l’envie, la frustration, la déception, la crainte… autant de contextes à ne pas sous-estimer et qui peuvent mettre les nerfs d’un couple à rude épreuve. Intégrer ces difficultés, facilite largement le chemin à venir pour toujours mieux les anticiper. Avec le temps, nous apprenons à mieux nous écouter, mieux nous comprendre, mieux nous décoder pour tirer le meilleur de nous et éviter les conflits. Ceci dit, il ne faut surtout pas les craindre, ils sont parfois inévitables !

Par contre, certains le sont tout de même. A commencer par ne pas demander à l’autre ce qu’il ne sait pas faire ! Sur ce point, nous avons parfaitement reparti deux rôles. Rodolphe est excellent pilote et moi bien meilleur au co-pilotage. Les rares fois où nous avons interverti les rôles, nous avons frisé la catastrophe !

L’harmonie passe aussi par des temps solo, Rodolphe prend le temps de relâcher en allant courir le matin ou pendant la classe. Moi, j’écris quand tout le monde dort ! Côté intimité, indispensable, nous battons le tempo sur la bande son de Charlie Chaplin, il arrive aussi de se faire le remake du petit Chaperon rouge dans les bois…

 

Apprivoiser le poil

L’absence de douche présente l’avantage d’éviter la queue à la salle de bain, cependant il demande un accoutumance à certains désagréments. Quand l’occasion d’une douche à la plage ou en marina ne se présente pas, nous allons à peu près 1 fois par semaine en camping. Seulement quand elle est payante à 1$ les 4 min, nous n’avons pas pour autant le temps de se chouchouter sous l’eau ! A défaut on vit très bien sans. Entre filles, on adore ces moments dans les toilettes publiques quand il faut faire un peu de place à ces dames entre notre sac de toilette et notre vaisselle sale qui dégraisse dans l’évier voisin !

C’est sans compter aussi sur l’hospitalité de toutes nos rencontres qui proposent toujours de mettre à disposition une salle de bain pour nous. Ca parait assez souvent inconcevable pour certains de nous voir vivre dans le van sans sanitaire…

 

Faire du lâcher prise son leitmotiv

Sans le mesurer, il était difficile pour chacun au début du voyage de trouver l’équilibre, en particulier pour les filles qui perdaient en autonomie à tout nous demander. Avec le recul, nous comprenons qu’il s’agissait là uniquement d’un manque de repères, d’un nouveau quotidien, d’un temps nécessaire à de nouvelles habitudes. Et nous étions sûrement trop impatients de ne pas intégrer cette étape incontournable. A lâcher-prise sur nos impatiences, nous avons trouvé naturellement un équilibre familial. Il a bien fallu un mois quand même. Après des débuts formatifs, les filles ont fini par gagner en autonomie et participent dorénavant de façon spontanée à tout ce qui fait notre quotidien.

Ne pas travailler et laisser nos collègues bosser à notre place, n’est pas si évident non plus. Pour ma part, le décrochage mental n’est pas encore acquis. Disons qu’il reste une pointe de culpabilité, en revanche ne pas avoir d’obligation ni de pression, là aucun souci, le lâcher prise est complètement acquis ! Mieux vaut ne pas penser à la reprise…

Côté inquiétudes, incertitudes, risques, le quotidien nous force à relâcher beaucoup de questions sans réponse. Le lâcher-prise devient encore une fois une nécessité pour avancer sereinement dans l’inconnu. L’apéro du soir et les réveils langoureux du matin y aident bien.

 

Digérer la journée plate

Dans un road trip, il y a parfois des journées « sans », celles où l’on ne fait rien de ce que l’on aurait voulu faire initialement. Nous avons adopté le terme de journée « plate », terme québécois parfaitement adapté à la situation. Il s’agit concrètement de la journée où l’on a le sentiment de ne pas avoir profité pleinement. Du genre : faire les courses, rechercher un médecin, galèrer pour un bivouac, rebrousser chemin par mauvais temps, un peu trop de route, recherche de gaz, d’essence, journée pluie, ou parfois mauvaise humeur… Aujourd’hui, nous avons appris que ces journées font pleinement partie du voyage et que la notion de profit n’existe plus. Le simple fait d’être ensemble apporte tout le plaisir souhaité, et quel bonheur de ne plus avoir l’impression de rater ces précieuses minutes qui transforment nos bébés en ados ! C’est d’autant plus savouré qu’avec l’arrivée de l’adolescence c’est vraiment un bon moment pour partir, l’itinérance aide réellement à relativiser et c’est vraiment un plus en pleine adolescence.

 

Dénicher du Diesel et du DEF

Dans les pays du tout essence, toutes les stations ne fournissent pas de diesel, et je ne parle pas de l’Adblue (DEF) ! Rodolphe a des antennes branchées en permanence. Il est aux aguets de ses jauges, s’assure de la proximité des stations, repère les points de vente et s’amuse à toutes ces conversions numériques en même temps (galons, miles, pieds, pouces, dollars). Par contre une fois trouvé, le diesel n’est vraiment pas cher, comptez 2$50 pour 1 galon. Je vous laisse convertir, nous avons notre dose !

Les deux fois où nous avons eu à remplir la réserve de propane, le volume semblait tellement ridicule que le remplissage nous était offert… Par contre, c’est difficile à trouver. 

 

Transformer le quotidien en salle de classe

Nous pensions bêtement avoir peu de difficultés sur le homeschool vu le plaisir et les bonnes aptitudes scolaire des filles. Mais c’était sous estimer la nuance de perception pour un enfant entre son enseignant et ses parents. Prendre un costume d’instit pour 2h ça ne marche pas, ils ne sont pas dupes et notre naturel reprend le galop. Pour les filles, négocier avec la maitresse ne se pense même pas, mais alors avec nous c’est monnaie courante. Autant Clementine se prend en main par sa propre motivation à être à la hauteur en 5ème l’année prochaine, que Valentine s’oublie complètement. Et faut préciser qu’en classe, il n’y a pas de fourmis mordeuses, de moustiques ou d’écureuils qui viennent perturber son cours. Sans une extrême patience couplée à un peu de pédagogie, il y a aurait du sang sur les murs. La classe n’est donc pas systématique et n’excède jamais les 2h.

Mis à part ce contexte, l’espace extérieur est bien trop exigu et nous contraint à travailler dehors. Le matin au p’tit dej, on discute des envies, du programme de la journée, des difficultés de la veille, et puis on avise. A défaut de travail sur table, le vécu et les échanges de la journée feront le reste. L’idéal reste les musées !! Depuis peu nous testons l’apprentissage par impression visuelle, les tables de multiplication sont épinglées sur nos appuis tête ! Clémentine se charge de faire réviser sa soeur… C’est un peu draconien voir comportementalisme, mais tout se tente avec Valentine ! Même la classe à la demande.

 

Développer son propre style de communication

Notre anglais est loin d’être « fluent ». Le mien ne décollait pas le niveau collège mais le contact est rendu si facile par la curiosité des gens qu’il n’y a plus qu’à se laisser porter sans complexe. En étant Français, c’est gagné d’emblée. L’image de la France est vraiment positive outre atlantique, elle attire et apparement elle nous colle à la peau. Même pas besoin de parler, on est flairé de suite! Et alors que nous pourrions voyager solo, nous cherchons désormais la difficulté en allant chez l’habitant quand le bivouac en milieu naturel n’est pas possible. Notre langage s’améliore par la pratique, l’expérience, et ce mode de voyage est un bon accélérateur social pour les filles. Les américains s’amusent à parler quelques mots de français, adorent l’entendre et tous sont très pédagogues vis à vis de nous, surtout des filles. Nous avons aussi installé sur nos téléphones l’application Duolingo qui leur permet un entraînement écrit, visuel et ludique en plus de la communication orale. Elles se préparent désormais avec l’espagnol !

Flairer le bon bivouac

Se réveiller dans un endroit de rêve demande de le trouver la veille ! Sortir des sentiers battus, se perdre à la nuit tombée, se faire refouler par le shérif, braver les interdits, dégoter le bon spot pour enfin se détendre devant un magnifique couché de soleil, ce n’est pas du repos à chaque coup, au risque de parfois échouer sur un parking.

Nos bivouacs sont bien souvent trouvés à l’entrée des parcs nationaux, fédéraux ou dans les forêts nationales ou sur la plage. Dans notre monde moderne, le voyageur connecté peut s’appuyer sur d’autres outils que son flair :

– L’application iOverlander alimentée par les voyageurs, propose de très bons points de chute quand on manque d’inspiration.

– Le site « Boondockers Welcome » permet de dormir sur les propriétés des habitants, bien souvent eux-mêmes camping-caristes. Les personnes sont hypers réactives et font toujours preuve de gentillesse et d’implication pour nous aider. Dans le Maryland, chez Rita, nous étions accueilli à table deux soirs de suite. Tous sont pleins de bons conseils sur les lieux à explorer et nous avons rencontré la perle dans le Texas. Des coups de coeur, qui donnent une autre dimension au voyage…

– Le site « Harvest Host » quant à lui offre un accueil à la ferme. A proximité des grandes villes, c’est le must pour se détendre après des visites chargées en journée. C’est aussi le moyen d’acheter des produits locaux et de remercier nos hôtes.

Sans flair, ni application, il y a aussi le hasard… celui qui fait les rencontres inoubliables, les amis d’amis, bref un monde peuplé de personnes qui ont grand plaisir à échanger, partager, accueillir. Nous étions loin d’imaginer une telle hospitalité sur notre route.

A chaque fois, les départs se terminent par des accolades et des photos ! Par contre, un détail et non des moindres, à dormir chez l’habitant (jardin ou ferme), nous devons apprendre à gérer nos vessies !! Avant chaque arrivée, nous prévoyons une halte dans une station ou des toilettes publiques, et le lendemain matin il faut patienter jusqu’au départ, le temps de s’arrêter à nouveau en chemin. Nous raffolons tout de même des petits pipis inévitables et cachés en pleine nuit.

Depuis quelques semaines, nous avons mis en place une feuille de route pour se donner une vue sur 10-15 jours. En fonction de l’itinéraire retenu et des impossibilités de bivouac nature, nous planifions les spots chez les locaux. Après, il ne reste plus qu’à profiter tout en ayant déjà anticipé le point de chute. On peut résumer ces mots derrière un seul : organisation ! Mais en toute souplesse, rien n’est figée… Non avions pensé quitter les USA le 8 novembre, et finalement nous y sommes toujours !

Dans les jardins, il y a toujours un grand frère au p’tit van
Le boondock, c’est comme à la maison !

 

En gros, c’est facile de voyager en van au Canada et aux USA 😉

Mais nous allons tout de même confronter tout ça au Mexique puisque le changement risque bien d’être radical. Et oui, passage de frontière prévu vers le 13 novembre !

12 novembre 2017by Cécile
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“Courir le monde de toutes les façons possibles, ce n'est pas seulement la découverte des autres, mais c'est d'abord l'exploration de soi-même, l'excitation de se voir agir et réagir. C'est le signe que l'homme moderne a pris conscience du gâchis qu'il y aurait à rendre passive une vie déjà bien courte.”

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