Opération Raclette – Burger - Les pérégrinations d'une famille savoyarde
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Opération Raclette – Burger - Les pérégrinations d'une famille savoyarde
Réflexions

Les vérités enfin avouables

Déjà plus de 6 mois que nous sommes sur les routes, et il est de tradition de faire des bilans… Disons surtout que cette date anniversaire nous force à regarder le chemin parcouru.

Plutôt que de partir sur des chiffres ou des avis personnels sur les pays traversés, nous préférons de loin jouer la dérision et enfin avouer tout ce qui est caché derrière les clichés choisis. On casse le mythe du voyageur en rendant le nomadisme accessible à tous !

1° Nous ne sommes pas des aventuriers ! Bien au contraire il en existe des dizaines comme nous et l’Amérique centrale est un vrai goulot d’étranglement !

Escapade en famille / Plum’s/ Chamavelos
Esprit Outdoor / Escapade en famille
Juliette et Vincent
Chamevelo
Chamavelo
Les Babzouk / Le voyage de Nemo
Lolo
Les foodailleurs
La Nomade family / Jérémy, Aurélie, Clément et Emilien

2° Le bivouac sauvage se fait rare. Le volet safe est parfois prépondérant sur le reste et certains spots sont loin d’être enchanteurs. Ceci dit, nous n’avons eu recours aux parking de supermarchés ou aux stations essence que très exceptionnellement. Quand le bivouac ne peut pas être sauvage, le mieux reste les petits terrains familiaux, les balnérios ou le terrain d’hôtels où pour un prix négocié nous avons accès à tous les services.

3° La vaisselle est l’affaire de tous, il n’y a pas de sexisme dans la vie quotidienne !

4° Les fast-food ont la côte ! Atouts wifi, climatisation et faut se le dire, les burgers même si mauvais nous changent des tortillas.

5° Le compteur affiche aujourd’hui 21 000km sur bientôt 7 mois, soit une moyenne de 100km/jour. Le gros des longues distances ayant été fait sur le Canada et les USA. Rouler n’est plus du tout contraignant. c’est même du repos.

6° Les poils et les cheveux n’arrêtent pas de pousser.

7° L’écologie est un problème de riches : le plastique est un vrai fléau, surtout en Amérique centrale et les populations locales ne sont guère sensibilisées à la préservation de l’environnement. Clairement, l’on ne partage que ce qui est beau mais bien trop souvent nous sommes choqués par ce qui s’étale quotidiennement sous nos yeux. A défaut de trouver des vraies poubelles, il nous arrive de conserver nos déchets sur des km plutôt que de faire comme on nous le propose régulièrement, les jeter dans le trous au fond du terrain. 

8° On est des grosses bouffes en manque de nos petits plats et de bonnes gourmandises de chez nous. Mais bon, je crois que l’on est pas les seuls !! Afficher Raclette-Burger sur le van est une très mauvaise idée !

La tajine des Nomades à Atitlan
Arrivée de maman
Meilleur tiramisu d’Apoyo
Le foie gras des Babzouk
Nutella et Président sont partout
Raclette à Antigua avec les Foodailleurs

9° Le monde entier est connecté. Tant les locaux avec des smartphones et du wifi partout, que les voyageurs au travers des réseaux sociaux. L’accès aux cartes téléphoniques locales y font pour beaucoup. Ca contribue à se créer son microcosme sur la route, l’éloignement affectif rapproche et l’on noue des liens très rapidement.

10° Les disques durs pleins de films font les heureux pour renouveler les playlists personnelles.

11° On est devenu une banque internationale à revenir sur les pays déjà traversés. L’échange de devises est possible à tous moments sur des dollars américains / dollars canadiens / pesos / quetzal.

12° Les enfants dévorent les livres plus qu’ils en ont. Les dizaines d’albums de Mickey et Picsou font la joie de tous et ils se les troquent ou se les prêtent le temps de quelques nuits.

13° Il pleut aussi en voyage et ce n’est vraiment pas facile à sécher dans notre intérieur cosy

14° Les pays traversés ne sont pas toujours bien recommandés, pourtant nous avons trinqué avec des Salvadoriens enivrés, aidé à passer des migrants honduriens au Mexique, dormis au milieu de nulle part, sans jamais se sentir en insécurité.

15° Les populations sont d’un accueil et d’une gentillesse hors-norme. Un sourire, une porte ouverte, une main tendue, un repas partagé, une bière offerte, tant d’actes simples sans retour qui nous interrogent sur nos propres comportements dans notre pays.

16° La liberté occasionnée par le voyage devient un catalogue des possibles : tu veux aller où aujourd’hui ? nager avec des requins ? grimper sur le sommet d’une pyramide au coeur de la jungle ? voir des tortues ? gravir un volcan en éruption ? Ok c’est parti on y va ! Comment ne pas devenir un simple consommateur d’expériences ? Comment ne pas banaliser ce qui la 1ère fois était extraordinaire ?

17° Une 1ère réponse : prendre des vacances dans le voyage. Se poser pour ne rien faire, digérer le vécu et ne pas s’interroger sur le lendemain.

18° Partir n’est pas une fuite, mais revenir est une peur : retrouver les contraintes, le travail, se creuser la tête ou même se la prendre pour des problèmes devenus futiles aujourd’hui. Faire quoi, Comment, où ? Nous n’avons pas encore les réponses et il est peu probable que nous les ayons dans 5 mois. Tout cela nous ramène à un point devenu évident aujourd’hui : vivre le présent et laisser au futur le temps d’éclaircir nos incertitudes.

19° On grossit !! Alors que l’on pensait à une cure d’amaigrissement c’est tout le contraire. Tous les soirs c’est vendredi ! Bières, rhum, piña Colada, le tout sans même brûler le budget. Le foie va craquer avant de rentrer… !

20° Deux applications unanimes depuis l’arrivée au Mexique : maps.me pour le GPS hors-ligne et iOverlander pour la dispense de recherches de bivouacs. C’est une espèce de graal du road-tripeur ! Tout y est et c’est toujours un lieu de rencontres de tout horizon (canadiens, américains, suisses, allemands, argentins et français).

21° Ne pas travailler coûte de l’argent. L’on s’en tire avec un budget moyen de 1600€/mois depuis le départ.

22° Les routes sont parfois désastreuses, encombrées et longues mais le van s’est complètement adapté à sa nouvelle vie. Rien ne lui fait peur et aucun problème mécanique depuis notre départ. On devrait faire la promotion des capacités des VW T6 auprès de la marque.

23° Plus intime, nous arrivons à garder une fréquence hebdomadaire supérieure à la moyenne française. C’est plutôt pas mal compte tenu du contexte !

24° Les lacs de Savoie ne sont pas encore concurrencés.

27 mars 2018by Cécile
Voyage des filles

La spécialité du lac Atitlàn : Le tissage

Le tissage est travaillé que par les femmes qui entretiennent la tradition Maya.

J’ai crée mon écharpe avec l’aide de Lyla, elle a 31 ans. Sa mère lui a tout appris à l’âge de 13 ans. Elle travaille depuis près de 20 ans et a maintenant 3 enfants. Il n’y a plus de père, elle s’occupe donc toute seule de ses enfants. Elle travaille dur pour pouvoir les nourrir, n’a pas de vacances, pas de week-end et rentre parfois très tard chez elle. Lyla est très courageuse, moi à son âge je crois que je ne tiendrais pas.

Comment j’ai fais mon écharpe

Créer des écharpes peut prendre deux jours, ce qui est long est surtout de faire la trame de l’écharpe avec les fils de couleurs. Quand je suis arrivée, le métier à tisser était déjà prêt.

Avant cela il faut aussi faire le fil : Le fil est fait avec du coton 100 % naturel. J’ai vu une dame le tisser autour d’un bâton pour en former une pelote avant de détendre le fil pour l’adoucir. La couleur est naturelle, elle est faite avec des mélanges de plantes et d’écorces. Après la bain de trempage, la teinte est ensuite fixée à partir d’écorces de bananier. Il faut ensuite faire sécher 24h.

Quand les files sont placés sur la structure faite en bois, il faut compter 4h de tissage.

Pour bien tendre l’assemblage de fil, il y a une ceinture autour de la taille qui tend l’ensemble jusqu’à une fixation accrochée à un mur ou un arbre.

Pour finir, afin d’être joli, il ne faut pas tisser jusqu’au maximum de la longueur des fils. Il faut laisser un espace de 10cm pour découper les fils et ensuite tresser des petits paquets de fils en les roulant dans le même sens. A deux, chacune de son extrémité de l’écharpe, nous avons ensuite attaché ensuite deux par deux les paquets tressés pour une finition aboutie de l’écharpe.

A l’aide d’un ciseau, Lyla a ensuite coupé toutes les erreurs de tissage.

Les différentes colorations
L’enroulage du fil
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Bientôt fini !

Comment j’ai trouvé le cours de tissage à San Juan de la laguna

J’ai beaucoup aimé. Pour fabriquer une écharpe je pensais que cela allait être super simple mais en fait il faut être patiente et avoir du muscle dans les bras.

Avec des bras ramollis et sans patience, autant laisser tomber plutôt que de s’énerver ! Lyla m’a beaucoup aidé, elle a dû faire à peu près la moitié en allant super vite. A mon avis, elle avait le temps de finir deux rangées quand moi j’avais à peine fini la 1ère. Lyla était vraiment très gentille et c’était un très bon moment. J’adore le résultat.

Grâce à ma prof d’un jour, j’ai découvert le tissage, c’est un super métier. Il me plait, il est artistique et manuel. Il requiert des qualités que j’ai.

22 mars 2018by Clémentine
Voyage des filles

Ascension de l’Acatenengo

Le volcan Fuego est un volcan actif et éruptif. Il est situé au Guatemala à côté du volcan Acatenengo dans la ville d’Antigua. Le volcan Acatenengo est à peu près à 4000m d’altitude, c’est super haut. Autant vous dire que là haut, il faut vraiment très froid. Le Fuego est un peu moins haut. L’Acatenengo est un volcan de type gris, quand sa lave monte au cratère, elle forme un dôme et quand ça vient à exploser, alors un nuage de nuée ardente est expulsé. Sa dernière éruption remonte à 1972. C’est ce cratère que nous avons gravit pour observer les éruptions du Fuego en pleine nuit.

1- L’ascension

La randonnée n’est pas si difficile parce que nous faisions des pauses toutes les 10 ou 20 minutes pour ne pas avoir le mal des montagnes (et aussi attendre les autres). Ah oui, j’ai oublié de vous dire que nous sommes partis en groupe avec des guides. On a fait ce choix par sécurité et pour avoir tout le matériel déjà mis en haut et avoir ça de moins à porter.

Les moments les plus difficiles étaient au tout début car c’était assez raide. A mi-parcours nous avions fait une pause pour pique-niquer des repas déjà tout préparé en barquette. C’était à nous de les porter quand même. En arrivant en haut, au campement, nous étions dans le nuage et on ne voyait rien du tout. Pendant la montée, la fraicheur du nuage était là pour nous aider, c’était plus frais et nous avons été épargnés de la chaleur.

2- Le bivouac

Quand nous étions arrivés, les guides sont allés faire le feu et un des guides nous a montré notre tente. Notre tente était toute petite mais ce n’était pas grave parce qu’il faisait si froid qu’à quatre il était plus facile de se réchauffer. Puis nous avons fait une bonne sieste pour se reposer car la nuit allait être longue. En nous réveillant, nous sommes allés près du feu. Là haut, il faisait au moins -2°C, nous avions 5 couches de vêtements sur nous. Ça changeait des températures du Salvador !

Clementine et moi avons fait des tours de magie avec un jeu de cartes aux personnes du groupe et aux guides. C’était très drôle.

Les guides ont ensuite fait à manger. Au menu :

– Purée de patates

– Sauté de pâtes aux légumes

– Purée de frejoles

– Des tacos

– Chocolat chaud (avec dans l’eau et du chocolat)

– Marshmallows grillés (j’en ai mangé un peu trop!)

C’était très bon. Les guides disaient que j’étais très forte et ils voulaient me donner plus à manger.

Pendant ce temps là, nous entendions les grondements du Fuego mais sans rien voir ! Le bruit ressemblait à celui d’un tonnerre. Au 1er grondement, tout le monde a sursauté. Après c’était des cris de joie et de surprises à chaque grondement !!

A la nuit tombée, le Fuego a fait un 1er jet de lave puis tous les quarts d’heures, le volcan crachait de la lave. Le jour, c’est un spectacle impossible à voir, seulement entendre, c’était magique. La nuit, c’est double cadeau, nous entendons et nous voyons ! Nous sommes restés regarder ce spectacle pendant a peu près deux heures puis nous sommes allés nous coucher. Il y avait même des étoiles filantes .

A quatre heures dans la nuit, les guides sont venus nous réveiller pour savoir si nous voulions monter voir le levé du soleil sur la cime. Mon papa y est allé, Maman, Clem et moi sommes restées couchées dans la tente pour continuer de regarder une dernière fois le spectacle avant de se rendormir.

En nous réveillant, Papa venait tout juste d’arriver puis nous avons enlevé notre grosse veste pour aller prendre le petit déjeuner dehors au près du feu :

– Brique de lait (sans cacao)

– Céréales

– Pomme

Nous avons ensuite rangé la tente et fait nos sacs pour repartir.

3- La descente

Meilleur moment !

Nous pouvions courir dans la cendre et la poussière. Les guides devaient s’alterner devant nous pour pas nous laisser seules. Souvent on s’arrêtait pour attendre les autres, et pour repartir il disait « Vamos chicos ! »

Avec Clem, nous mettions notre Buff dessus nos yeux pour ne pas avoir plein de poussière dans nos yeux.

Dans la dernière descente, nous avons croisé un groupe d’au moins 40 personnes !!! Quand nous sommes arrivés au collectivo, il ne restait plus qu’à mettre les sacs dans la remorque, rendre les bâtons loués aux dames, avant de redescendre à Antigua.

Au final, on a monté 1400m de dénivelé, waouhh, ça nous a pris seulement 2h15 pour redescendre contre 4h à la montée.

Quand nous sommes arrivés à Antigua, des amis étaient là pour finir la soirée.

Cette randonnée est complètement différente de celles que j’ai pu faire avant. On passe du sec à la jungle. Et voir de la lave jaillir du sommet d’un volcan est magique et éblouissant. On voulait plus repartir !

15 mars 2018by Valentine
Nicaragua

Rivas – 1

La descente vers le sud continue tranquillement. Après Léon et ses alentours nous faisons un break rafraichissant sur les flancs du volcan Mombacho qui fera l’objet d’un prochain article. Pour le moment, nous partageons une mise en image des magnifiques plages du Rivas, région frontalière au Costa Rica, surnommée la côte d’Emeraude (Costa Esmeralda). Ici, l’océan découpe la côte en un amoncellement de petites criques, les plages sont de sables blancs et l’eau bleu azur. C’est un dépaysement total par rapport aux plages de sables noirs plus au nord !

Des vacances dans le voyage

Clairement sur ces quelques jours passés entre les plages de Popoyo et de Marsella, nous ne pouvons nous vanter d’aucun effort… Les seules gouttes de transpiration qui perleront sur nos fronts seront dûes à la chaleur du soleil pendant la sieste !

Ceci dit, pour atteindre ces deux belles plages, il faut tout de même s’accrocher au volant et serrer les fesses. Une fois sorti de l’axe principal de la Panamericaine, les pistes sont longues et remuantes. Pour situer, pas moins d’une heure est suffisant pour parcourir 20km.

Playa Popoyo et Guasacate

Bienvenue au paradis des surfeurs ! Popoyo c’est le coin où zoner plusieurs mois sur sa planche. A peine arrivés au village, nous sommes accueillis par un Québécois installé ici pour monter sa petite affaire de photographies de surfeurs. Fidèle à la réputation des Québécois, Marco est ultra-accueillant et nous dit tout ce qu’il faut savoir du coin, jusqu’à nous présenter la piaule où il loge depuis le toit d’un hôtel sans fenêtre. C’est à cette place que nous logerons maman avec une belle terrasse où il fait bon chiller dans le hamac. Le van est posé tout près sur une place voisine et, très rapidement, on fait notre trou à Popoyo alternant les bons petits plats du Nica et la détente sur la plage.

Les vagues sont trop grosses pour s’essayer au surf mais en tout bout de plage, après 3km de marche en plein cagnard, nous découvrons les bassins de la plage de Guasacate. A marée basse, l’eau se retire pour laisser quelques piscines entre les roches rouges permettant de snorqueler, de récolter des coquillages où de se baigner sans se faire shaker par les rouleaux glacés du Pacifique.

Cette plage est reconnue pour être un lieu de ponte des tortues marines. Quelques jours avant notre arrivée, plusieurs tortues étaient même passées par là. Nous arpentons plusieurs fois la plage au petit matin ou au soleil couchant espérant vivre un tel événement mais le miracle n’arrivera point. En revanche, le soleil nous aura gâté des milles et unes couleurs qui se dressent sur cette toile.

Embouteillage
Invitation à la sieste
Arc en ciel entier
Soleil et pluie
Plage de Popoyo
Guasacate
Vu !
Tidal pool
Tidal pool
Tidal pool
Récolte
Repos
Retour

 

Playa Marsella

La playa Marsella, c’est une alternative à la plage touristique de San Juan Del Sur. Pendant notre séjour à Popoyo, nous avons réserver des hôtels jusqu’à la fin des vacances de maman pour éviter d’être désappointés en arrivant, la fleur au fusil, sur des sites touristiques. Il faut savoir que le Nicaragua est assez petit et que les points d’intérêts du pays sont très rapidement cernés par les voyagistes. Les circuits touristiques sont tous assez classiques et même si le tourisme n’est pas de masse, il est facile de voir des hôtels afficher complet.

Pour notre 1ère réservation, nous serons plutôt bien servis en arrivant sur une place dotée d’une très belle piscine, d’une place de stationnement pour poser le van gratuitement au pied de la cabaña et face à l’océan. Ni une, ni deux, les hamacs sont installés pour pouvoir lézarder à notre guise un livre sous le nez. De là, nous ferons même un bon feu sur la plage pour faire griller quelques marshmallows.

Depuis l’arrivée de maman sur le voyage, nous surfons vraiment sur la vague du confort ! Nous initions quand même notre hôte à quelqu’unes de nos habitudes histoire de bien ressentir l’effet du nomadisme, mais il va sans dire que nous ne nous faisons pas prier quand il s’agit de mettre les pieds sous la table et de se régaler de poissons frais cuisinés à la locale ! Alors forcément, on ne va pas se mentir, on en profite !!

Saison sèche
Paysage de savane
Playa Marsella
Balade
Côte d’émeraude
Compagnie
Lémurien 1
Lémurien 2
Lémurien 3
A table
Apéro et dessert

 

9 mars 2018by Cécile
Nicaragua

León

Ascension du Telica : un volcan fumant !

Une fois Mamie dans les bagages, nous mettons le cap au nord dans le département de León, et plus précisément au pied de son volcan actif, le Telica. Bien décidés à taper dans le dur et à mériter la vue de ce cratère, nous attaquons l’ascension depuis San Ignacio à 4h du matin. Le soleil va se lever doucement dans notre dos et nous avons devant nous 3h30 de montée encore à l’abri d’une chaleur assommante. Nous sommes accompagnés par Miguel et son cheval. En partant en nocturne, nous avons préféré nous abstenir de la préoccupation de chercher notre chemin en l’absence de balisage. Résultat, nous avons un guide à cheval qui donne la cadence au trot et ça ne traine pas ! De temps en temps, il laissera une place sur sa selle pour divertir ou redonner du souffle aux plus demandeurs et ses yeux aiguisés nous permettrons d’observer silencieusement un hibou bien perché.

L’intérêt du Telica revient surtout à son magma fumant. Le meilleur moment pour l’apprécier se fait en fin de journée quand la tombée de la nuit révèle la rougeur de la lave. En arrivant à 7h du matin à son cratère, la fumée a déjà obstrué le magma insoupçonnable dans sa gueule géante. Nous le savions et ne sommes pas déçus. Randonner à l’aurore est tout aussi magique, et le volcan Massaya à venir prochainement va nous réserver ce spectacle de la nature.

Presque 11kms, à peine 1000m de dénivelé sur 3h30 et une récompense qui vaut les gouttes de sueurs, de là haut, nous surplombons toute la chaine volcanique du Telica, le Santa Clara, le Cerro Negro, et au fond un de plus actif du Nicaragua, le San Cristobal. Le vent nous pousserait jusque dans les méandres de la terre si nous ne gardions pas les pieds bien harnachés au sol de scories. Une banane vite avalée et recyclée en un rien de temps, nous repartons par le même chemin pour endolorir nos genoux sur la descente. Après ça, il nous reste plus qu’à nous vautrer dans les hamacs pour une sieste bien méritée avant de trouver les plages du Pacifique !

Le soleil se lève
Cherchez la peau de banane !
Repos après effort

Las Peñitas ou Somar ?

Les belles plages authentiques de Las Peñitas et de Somar sont situées non loin de León. Beaucoup d’excursion à la journée y sont organisés pour les backpackers logeant sur la ville. Nous prévoyons d’y passer plusieurs nuits pour explorer les recoins de ces longues et larges plages. Les immenses rouleaux s’offrent aux surfeurs tandis que les lanchas partent au large ramener le poisson qui se retrouvera dans nos assiettes. Depuis Las Peñitas, à défaut de relâcher à nouveaux des bébés tortues, nous filons explorer la mangrove, et de là commencera la course aux crocodiles !

L’ambiance est un mélange de beach club de surfeurs et petites cuisines locales. Tout le monde peut y trouver son compte dans un cadre relaxant ! Clémentine prendra d’ailleurs une leçon de surf depuis le temps que cela la titille.

Sur la plage de Somar, même peine ! Hamac, surf, couché de soleil et cette fois-ci piscine en prime. Le voyage prend des aires de vacances et ce n’est pas pour nous déplaire !

Sur le toit de León

De León, nous gardons en mémoire les nombreuses églises et fresques marquant l’histoire coloniale espagnole et révolutionnaire du Nicaragua. Mais c’est surtout la basilique royale Marie qui fera notre image de León depuis son toit blanc immaculé. Nous sommes charmés par son empreinte baroque et sa pureté. La construction de la basilique a duré un demi siècle vers les années 1800 et est aujourd’hui inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO. C’est pieds nus que l’on marche sur ce blanc encore frais, la teinte vierge doit garder son éclat et rien ne doit la souiller. Nous ne sommes pas tant à fouler la basilique à cette heure de la journée et de là haut, nous retrouvons le calme et la sérénité que nous avions si bien apprécié depuis le Telica à quelques km de là. En bas, c’est une fourmilière active, brassées par les camions de livraison, les tuk-tuk et les innombrables motos. Après quelques fruits et légumes au marché, nous retournons rapidement buller entre plages et piscine !

Etape d’une nuit au Rancho Las Alpes. Après Las Penitas

Et sinon, comment fait-on pour vivre à 5 dans le van ?

Pout tout ceux qui se demandent bien comment on gère avec une personne de plus dans le camion, et qui plus est la belle-maman et bien voici quelques éléments de réponses 🙂

Déjà, maman avait pour consigne d’apporter le strict minimum, soit un sac maximum ! Bon, je dénonce, sur ce coup-là Clémentine a cafté sa grand-mère qui avait pris de la laque dans les affaires de toilettes ! Le sac vide est désormais fixé sur la galerie de toit et les petites affaires glissées dans le coffre à jeux des filles. Autre consigne, apporter seulement une assiette et un couteau, tout le reste on assure ! La popote se fait comme d’habitude avec les vivres stockées dans le camion et des petits resto pour apprécier la cuisine locale.

Ensuite, sujet vital. Le couchage. Avant même d’essayer, on a convenu de chercher systématiquement une chambre à proximité d’un bivouac pour que chacun dispose de son intimité et puisse s’accorder des moments de répit. On sait combien le H24 peut être source de tension, alors autant éviter ce qui peut l’être. On s’assure ainsi que Maman ne se réveillera pas avec nos fesses blanches sous les yeux ! C’est assez facile de trouver des places où combiner chambres et stationnement autorisé pour dormir dans le van. Sur ces trois semaines, nous avons tout de même réservé 3 hôtels pour gagner en confort entre la plage, l’île d’Omotepe et la lagune Apoyo. Les filles ont pris l’habitude dès le 1er jour d’abandonner leur parent et leur lit pour dormir sur de meilleurs matelas avec leur mamie. En dormant seul sur le couchage du toit, le van devient un loft pour nous deux !!

Ensuite pour le reste, rien ne change et on fait en sorte de bien préserver notre hôte pour lui garantir des vacances mémorables !

Eviter la deshydration
A cheval
Un peu d’hygiène
A table !
Cuisine interieur
Balade à la fraiche !
Dégustation
Noël !!
28 février 2018by Rodolphe
Nicaragua

Matagalpa

Pour les amoureux de la nature : La Finca Esperanza Verde

Avouons-le, le plan initial était de s’accorder une marge d’une semaine, en attendant l’arrivée de mamie, pour trouver à travailler comme bénévole dans une exploitation agricole nicaraguayenne. Sauf que… depuis 5 mois, nous avons développé une forme d’oubli de ce que peut incomber le mot « travail » : réveil matinal, effort, rigueur, engagement, investissement… Autant d’aspects qui finalement ne nous ont pas poussé à réaliser ce projet. Pour résumé, nous n’avions plus du tout envie de travailler et encore moins par les chaleurs qui règnent ici !

Par contre, l’environnement agricole et la recherche d’authenticité associée à l’agriculture sont quand même restés bien présents. Nous avons donc jeté notre dévolu sur une immersion au sein de la Finca Esperanza Verde qui fonctionne dans un respect d’engagement écotouristique, préservation de richesses naturelles, culture biologique de fruits, de légumes et du café, constructions bois, emploi d’habitants de la communauté locale… Pour nous, elle s’est vraiment présentée comme une promesse de découvertes des cultures agricoles, de randonnées, d’observation de la faune et de la flore, de farniente sur terrasse panoramique, d’écriture, de jeux et de rencontres entre locaux et éco-touristes.

Sans compter notre nuit savoyarde à l’entrée du Nicaragua à Somoto, nous vivons donc nos 1er jours au Nicaragua aux alentours de Matagalpa et plus précisément à San Ramon, région agricole par excellence. Nous sommes au coeur d’une superbe région montagneuse, entre forêts tropicales et plantations de café. La piste qui mène à la Finca Esperanza Verde est un nouveau défi pour le van. Seulement une fois sur place, nous craignons de ne plus pouvoir sortir par temps de pluie !

Cette petite semaine a vraiment été une immersion dans la nature même si nous avons même été forcée à la pause par les pluies qui rendent si vert ce petit paradis. Nous aurions voulu visiter la communauté de la Reyna pour participer au travail des femmes, mais il nous a été impossible de sortir le van de sa place tant la piste était en mauvais état. Entre les averses, bottes aux pieds, nous avons tout de même réussi à faire quelques randonnées aux alentours et même pu visiter et participer à la vie de la petite école construite par la communauté. Les filles vous en parleront mieux que moi sur leur page.

Après 5 jours à essuyer les rincées et à porter des pulls, il a fallu se décider à partir. Nous avons tout de même un rendez-vous à la capitale ! Nous profitons d »une fenêtre pour nous extirper de la jungle, escortés par le 4×4 de la finca et attelage prêt si besoin à l’avant du van. Les poussées d’accélérateur du pilote suffiront à nous hisser en haut des deux plus grosses montées des 12 km de piste. Pour le reste, nous filons seuls rebondissant entre trous, crevasses et mares de boues. Nous aurons même sauvé Jésus en route !

Pour les économies de voyage : le sac à courses !

Allez, profitons de ce cours article pour dévoiler l’une de nos pratiques phares : l’usage du sac à courses. Pour pouvoir profiter de tels petits coins de paradis, qui ne sont pas à hauteur de notre bourse, nous avons notre pratique personnelle !

Déjà, nous dormons dans le van et contre 15$ négociés pour une nuit, nous avons accès à tous les espaces de la finca. Y compris au café, thé et bananes à volonté toute la journée. Autant dire que nos petits déj et desserts sont assurés ! Ensuite, nous ne consommons pas les repas proposés sur place, nous faisons le remplissage du van pour être autonome en alimentation. Et à chaque repas, nous trimballons notre habituel sac rempli du repas à venir. Tandis que les clients savourent les délices de la finca sur la terrasse, nous nous faufilons avec nos gamelles et salades de crudités à composer soi-même. Une vaisselle à l’eau froide dans le toilette du coin, et c’est plié ! Pour seulement 60€ dépensés sur 4 jours sans aucune autres dépenses, nous parvenons même à économiser du budget. Par contre, C’est beaucoup plus dur à tenir quand nous sommes dans des endroits où la cuisine est excellente rien qu’à l’odeur ! Mais c’est sans compter sur la gentillesse des cuisinières qui venaient nous offrir de bons gâteaux sortant du four à bois 😉

Entrée de la Finca
Terrasse
Vue sur terrasse
Colibri
Colibri
Potager
Champ banane / café
Cascade
Séchage
Fabrication de bracelets brésiliens
Vue sur terrasse au soleil couchant
Classe
On a sauvé Jésus
22 février 2018by Rodolphe
Voyage des filles

Une école au Nicaragua

Nous avons visité une école au Nicaragua.

Elle était située en plein milieu de la montagne recouverte de jungle. Dans la classe, il y a normalement 26 enfants, mais quand nous y étions il y en avait que 16 car il pleuvait beaucoup.

Tous les enfants marchent à peu près 1 heure tous les matins pour aller à l’école. Leur professeur marche lui aussi 4 km tous les matins pour aller faire classe. Il aimerait bien avoir une mobylette mais ça coûte trop cher.
Ils ont entre 3 et 15 ans, il y a un seul professeur pour les 4 groupes de niveaux. Nous avons passé un super moment avec ces enfants. Sur le terrain devant l’école, nous avons joué avec eux au baseball mais avec les pieds. J’ai rien compris aux règles !! et nous avons aussi joué à la tomate, c’était vraiment super sympa. Leur toilette sont au fond du terrain, c’est une toute petite cabane.
Avec ma sœur nous avons ensuite travaillé dans leur classe. Moi, j’étais avec 2 garçons de 12 et 15 ans. Avec eux, j’ai fais de la géométrie en traçant des polygones à l’aide d’un compas et d’un rapporteur. Valentine a fait des additions. Tout ça en espagnol. Dans la classe, il y avait énormément de bruit. Tous les jours ainsi, ça doit être fatigant et difficile d’apprendre.

Même si les conditions sont difficiles, je trouve que c’est courageux de la part de ces enfants d’aller à l’école pour s’éduquer au lieu de vendre des bouibouis aux touristes ou de leur demander de l’argent.

15 février 2018by Clémentine
Voyage des filles

On vous raconte les passages de frontière

Pourquoi une frontière ?

Une frontière sépare des pays.

Mais pourquoi ne pouvons-nous pas passer normalement ? Nous ne pouvons pas passer à cause des lois de chaque pays. Chacun à ses règles et la plupart du temps, ils ne sont pas d’accord avec celles des autres. C’est pourquoi il y a des frontières. Elles permettent de contrôler et autoriser les personnes qui entrent et qui sortent du pays. Il existe des pays où il est difficile d’entrer notamment pour certaines personnes, pour exemple entre le Mexique et les Etats-Unis.

A chaque frontière, il faut :

  • D’abord, prévenir le pays où l’on est que l’on va partir. Ils nous font un tampon sur le passeport.
  • Vu que l’on a une voiture, il faut aussi prévenir que le véhicule quitte le pays.
  • Ensuite, une fois dans le nouveau pays, en général c’est la suite de la route, où alors un pont à franchir, ou un tunnel, il faut aller à :
    • L’immigration pour demander l’autorisation d’entrer sur le territoire. Dire pourquoi on vient, où on va et si ils sont d’accord, il font tamponner nos passeports
    • A la douane, déclarer et faire contrôler l’intérieur du van
    • Faire une autorisation d’importation du van pour avoir le droit de rouler dans le pays.
    • Parfois, il faut aussi trouver une assurance

Notre opinion

Valentine et moi-même n’aimons pas les frontières. C’est long, on s’ennuie et à certaines frontières nous ne pouvons même pas nous asseoir. On comprend rien à ce qui se dit et donc on ne peut pas aider les parents. Dans les pays du Sud, il fait en plus une chaleur de dingue quand il ne pleut pas.

Pendant les passages de frontières il y a énormément de bruit avec des gros camions qui n’éteignent jamais leur moteur et qui en plus provoquent des bouchons. Il y a toujours des gens qui sont là à vélo pour vendre des trucs et d’autres avec pleins d’argent à changer.

En général, faut compter de 1 à 4h !!

En gros, si vous pouvez éviter les frontières, faites-le mais sachez que c’est illégal !

Ou mieux, passez une frontière avec des amis, c’est bien plus chouette. En plus les parents font des défis entre eux et nous on peut jouer avec les copains.

En Europe, heureusement il n’y a pas tout ça. C’était bien plus simple de voyager entre la France et la Norvège l’été dernier !

12 février 2018by Clémentine
El Salvador

El Salvador

C’est parti pour l’article le plus court et le plus rapide, complètement à l’image de cette traversée du Salvador !

Pour rendre le passage des frontières du Salvador et du Honduras plus fun, nous décidons de faire un petit convoi avec les copains d’Escapade en famille et la clique de Brice et Emilie. D’après l’actualité, le climat de ces deux pays d’Amérique centrale n’est pas très favorable en raison des élections politiques, à préciser aussi que le Salvador présente un des taux d’homicides les plus élevé au monde. Depuis notre petite roulotte, toutes ces informations sont véhiculées pour nous mettre en garde, mais elles participent surtout à se faire une mauvaise image de ces pays inconnus. Bref, sans trop savoir et compte tenu de notre temps désormais compté, nous partons dans l’idée de ne pas passer beaucoup de temps sur place pour s’imprégner tranquillement du Nicaragua… Seulement, si c’était à refaire, nous y resterions bien plus !! Le Salvador est une vraie belle surprise et franchement aucun ressenti d’insécurité.

Après nous n’avons aucun regret. Sur la route, nous devons constamment faire des choix et les assumer. Pas de place pour des remords. Voyager ainsi en groupe était vraiment une très bonne expérience. Passer toutes ces formalités administratives, dompter ensemble tout les rabatteurs de « facilités de passage », se mettre des challenge face aux personnels d’immigration, amadouer les agents quand survient un imprévu, enquiller les apéros et surfer les vagues du Pacifique ensemble, était un réel plaisir !! Cela fait aussi parti de ce que nous aimons vivre en voyage.

Subsiste néanmoins une frustration. Trop content de faire une boucle et savoir que nous allons revenir sur nos pas, nous nous réjouissons en pensant profiter un petit peu plus des plages et volcans du Salvador à notre retour dans un mois, mais c’était sans compter sur notre ignorance !! A l’entrée du Honduras, nous apprenons par un agent d’immigration que nous n’avons droit qu’à 24h pour remonter le Salvador en rentrant au Guatemala ! En tant que ressortissant de l’Union Européenne, nous n’avons pas besoin de visa et bénéficions de fait d’une autorisation de séjour touristique de 90 jours mais valable pour 4 pays de l’Amérique centrale : Salvador, Honduras, Guatemala et Nicaragua. Soit 90 jours pour tous les visiter. A ça, le Salvador a rajouté sa petite touche personnelle, si nous quittons le pays dans ce délai de 90 jours, nous ne pouvons y revenir plus d’une journée avant 3 mois. En gros, si on le quitte, l’autorisation de séjour touristique est perdu sur le Salvador. Il nous faudra donc dropper la route en une journée.  Déjà que là, traverser 6 postes de frontières en 4 jours c’était intense mais alors en une journée, nous n’avons pas envie d’y penser tout de suite !!

Immigration
Election députés
Playa El Tunco
Playa El Tunco
Playa El Tunco
Playa El Tunco
Playa El Tunco
Playa El Tunco
Playa El Tunco
2ème étape – Playa El Cuco
Playa El Cuco
Playa El Cuco
Playa El Cuco
Playa El Cuco

Après avoir quitté le Honduras en traversant les quelques 100km qui se serrent entre le Salvador et le Nicaragua, nous passons enfin notre dernier poste de frontière pour se poser au Nicaragua. Ca aura été le plus long pour bien terminer la journée !! Lessivés par les inerties administratives du Nicaragua, nous posons les véhicules en bord de trottoirs depuis la petite ville de Somoto. De là, nous improvisons une bien belle soirée savoyarde avec la présence sur place d’Estelle et Antoine, les jeunes d’Esprit Outdoor. Allez voir ce qu’ils font, c’est franchement génial !

C’est ici que nos chemins se séparent, nombreux sont ceux qui vont retrouver des proches. Nous avons encore 6 jours devant nous avant d’être à Managua. Et nous comptons bien en profiter depuis un paysage authentique que nous affectionnons vraiment : la jungle de moyenne montagne…

9 février 2018by Cécile
Guatemala

Santa Rosa

El Pacifico !

L’émotion est palpable. Nous avons atteint l’autre océan ! 5 pays traversés pour arriver sur les plages noires du Pacifique. L’eau est chaude, personne ne résiste bien longtemps avant de se jeter dans les rouleaux qui brassent le sable. C’est seulement maintenant que nous prenons conscience du chemin parcouru. Les couleurs éclatantes du soleil sont une invitation à la contemplation et au bonheur…

C’est depuis le centre de protection de tortues ARCAS sur la playa Hawaïï que nous nous installons pendant quelques jours au bord de la plage. En plus de protéger les oeufs de tortues, cette association est aussi un centre de réhabilitation d’animaux blessés. C’est l’occasion pour les filles d’aider l’équipe de volontaires à nourrir les oiseaux mais surtout de libérer des bébés tortues fraichement nés dans la nuit. Au 1er coup, seul un oeuf aura éclot dans la journée ! La petite tortue sera bien accompagnée avec nos encouragements collectifs pour regagner l’océan bien déchainé. Et au matin suivant, c’est 31 bébés qui ont vu le jour ! Le réveil est matinal mais ultra-motivé pour aller récupérer dans l’enclos les bébés sortis de leur oeuf durant la nuit. Le jour se lève timidement, les yeux encore un peu collés, c’est comme un matin de Pâques !

Une fois tous les petits dans le seau, nous les menons directement sur la plage face aux vagues encore assez douces à cette heure-ci. L’incroyable instinct de l’animal le pousse automatiquement à se diriger vers l’eau. Pas toutes au même rythme, mais toutes dans la même direction ! Certaines se font retourner par les vagues, reviennent au bord, le chemin est bien difficile et les pélicans pas bien loin. En temps normal, 1 tortue sur 1000 devient adulte et revient pondre sur la plage où elle a vu le jour.

Cette association lutte contre les ravages humains et naturels. Il faut savoir que lorsque les tortues viennent pondre sur les plages, 90% des oeufs sont perdus (vendus, consommés, mangés par les pélicans, etc…). Les populations sont sensibilisées à récupérer les oeufs trouvés pour les apporter aux associations à proximité. Celles-ci peuvent ensuite encadrer les éclosions et libérer un maximum de bébés de ces espèces toutes en voie de disparition. A savoir que le personnel de ces associations perçoit son salaire au travers des dons de visiteurs tels que nous, rien d’autre…

Installés sur le parking de l’asso et avec accès à toutes les commodités de la petite structure, nous passerons de bien bons moments avec un super staff et la superbe rencontre inattendue de Isabelle et Brijesh d’Annecy qui sauront nous toucher par leur bonté. Une rencontre qui éclaire et qui fait avancer dans ses propres réflexions.

Ce n’est qu’un au-revoir

C’est déjà l’heure de retrouver les copains non loin de la frontière pour voyager ensemble jusqu’au Nicaragua. Nous sommes tous à avoir des rendez-vous aux aéroports du Nicaragua ou du Costa Rica ! Nous concernant, c’est à Managua qu’il nous faut être dans 10 jours pour retrouver notre mamie ! Alors quitte à traverser 3 pays à la réputation hostile en si peu de temps, autant transformer la contrainte en plaisir !

Pour retrouver la petite bande à El Rosario, nous devons emprunter une sorte de ferry local pour quitter la mangrove de Playa Hawaïï. Une fois n’est pas coutume, le van aura aussi droit à sa visite de mangrove en lancha ! Au moins ce coup-ci, il n’y aura pas de toppes !

Pour cette dernière nuit au pays, en plus des Escapades en famille nous faisons la connaissance programmée de Brice, Emilie et de leurs deux garçons. Amusée de voir tous ces enfants jouer avec des fonds d’eau et des grenouilles, la famille qui nous accueille sur son terrain ira jusqu’à remplir un bassin avec des tuyaux détournés tout en continuant de rire des conneries de nos enfants !

Ce n’est qu’un au-revoir à ce pays qui nous a séduit dès les premiers jours. Nous serons de retour au Guatemala courant mars pour explorer le lac Atitlàn et Antigua… le meilleur pour la fin !

6 février 2018by Rodolphe
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“Courir le monde de toutes les façons possibles, ce n'est pas seulement la découverte des autres, mais c'est d'abord l'exploration de soi-même, l'excitation de se voir agir et réagir. C'est le signe que l'homme moderne a pris conscience du gâchis qu'il y aurait à rendre passive une vie déjà bien courte.”

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