Opération Raclette – Burger - Les pérégrinations d'une famille savoyarde
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Opération Raclette – Burger - Les pérégrinations d'une famille savoyarde
Mexique

Yucatán

Qu’on se le dise tout de suite, dans cet article ce sera surtout des photos ! Le Yucatán c’est comme une cour de récré où tu passerais tes journées en maillot de bain ! Et pas une minute pour arrêter de jouer…

Les ruines d’Uxmal

Uxmal sera notre seule étape « éducative » sur le Yucatán ! Arrivés la veille sur le site, nous sommes dans les starting-block pour visiter les ruines en premier au petit matin en mode seul au monde. Les ruines sont très prisées des circuits touristiques alors autant bien prévoir son coup, et l’avantage des « overlanders » comme nous est d’avoir un coup d’avance en dormant sur place. Les tickets d’entrée sont les plus chers que nous n’ayons jamais eu jusque là. La proximité, l’accessibilité et la beauté du site font grimper la plus-value ! Les pyramides sont superbes, une précision et une conservation incroyable des sculptures de chaque bâtiment du site. Des ruines à ne pas rater en étant dans la péninsule !

Celestún et ses flamands roses

La route nous mène ensuite au Nord-Ouest pour viser le petit village de pêche de Celestún. Au delà du plaisir de retrouver la côte, le crochet à Celestún est principalement dû à sa colonie de flamands rose. La ville possède une biosphère abritant des milliers d’oiseaux dans ses mangroves. Les eaux foisonnent de krills, minuscules crevettes roses à l’origine de la couleur, et les flamands en sont friands ! Nous poserons le van pour quelques jours sur le terrain d’Umberto. Un de ces hommes prêt à tout pour que tu t’éclates. A peine arrivés, il nous ouvre grand ses bras et nous explique comment passer entre la horde de touristes venus faire comme nous… Dès le levé du soleil, c’est avec son tuk-tuk que nous irons à la rencontre de ces formidables créatures. On est comme privilégiés dans cette biosphère à observer ainsi des flamands roses dans leur milieu naturel. Umberto nous mène dans des chemins à perdre nos tatanes dans la vase, loin des sentiers battus, son tuk-tuk affronte potholes et topes jusqu’à faire péter une bougie du moteur. Rien ne l’arrête, ni même les kilogrammes de déchets et carcasses de poissons entassés à l’entrée du site naturel. Juste à la sortie du port de pêche traditionnel, l’entrée dans la biosphère est une déchèterie à ciel ouvert !

Pour la 1ère fois depuis notre arrivée au pays, nous avons rencontré nos premiers voyageurs au Mexique (depuis on ne se quitte plus d’ailleurs…!). Quentin et Manon sont descendus depuis Montréal en octobre dernier et se font un joli trip jusqu’au Mexique avant de remonter au Canada au printemps prochain. Haut-savoyards d’origine, ils ont obtenu un permis de travail sur le Canada pendant 2 ans. Comme beaucoup de jeunes ils préfèrent voyager avant de bosser ! Dès les premières minutes le courant opère et les filles nous surprennent à parler sans fin. Dans les conversations, elles racontent en monologue leurs « aventures » ! On se rend compte seulement maintenant qu’elles n’avaient pas encore eu l’occasion de pouvoir parler ainsi en français et de partager leurs souvenirs. D’autant qu’ils évoquent le même circuit que les jeunes. La tête déborde et les voilà surexcitées !

En résumé sur Celestún, compte-tenu des apéros entre français, des petits plats cuisinés, de l’accès à la douche et du superbe terrain d’Umberto, nous avons bien pris le temps d’apprécier la brise du bord de mer. Nous avions battus notre record de jours sans voir une goutte d’eau, il était grand temps de se poser avec une douche !

En mode accéléré

Notre visite de Merida a été bien rapide. Quelques belles places où apprécier l’ambiance mexicaine mais pas de réelle tranquillité avec une circulation et une horde incessante de passants. La chaleur et le bruit nous ont rapidement chassé pour trouver refuge au frais… au cinéma ! Rodolphe et les filles n’avaient pas la patience de découvrir le dernier Star Wars à notre retour. A 2€ la place de cinéma, nous avons eu une leçon d’anglais et d’espagnol en plus du plaisir à voir le dernier de la saga. La vie sur les routes n’empêche pas un quotidien et des plaisirs simples comme à la maison !

Autre fuite à l’un des prétendants aux 7 merveilles du monde : Chichen Itzà. L’erreur à ne pas commettre : un samedi, veille de réveillon de Noël, levé tard, gros p’tit dej, baignade entre copains et enfin débarquer la fleur au fusil sur le site le plus visité au Mexique. Nous n’avions absolument pas idée de la taille du site en arrivant. L’entrée est immense, sans même atteindre le parking, un bouchon de cars et de voitures de locations nous bloque la route. Un regard croisé et c’est évident pour nous, il faut partir d’ici !! Nous avons foulé des sites remarquables, grandioses en tout intimité et pas besoin de faire toute la série des ruines archéologiques du Mexique. C’est fou comme nous avons vraiment gagné en relâche pour ne pas avoir de regret.

Noël international à Las Coloradas

Pour les fêtes de Noël, on s’établit à Rio Lagartos au nord de Valladolid. Dans la lagune et à proximité d’un lac salé rose, une seconde colonie de flamands rose vit ici. L’endroit est idéal pour rendre mémorable ces fêtes de Noël loin de nos proches. C’est tout naturellement que l’on prépare ce réveillon avec Quentin et Manon, et sur place nous ferons aussi la rencontre d’autres couples de voyageurs, argentins, américains et espagnols. Les fêtes s’annoncent internationales ! Les filles comprennent vite que l’on va parler anglais pour communiquer et qu’il n’y aura pas de partie de Times’up ce soir en français ! Entre une excursion bien négociée en lancha pour tous, une douche à l’argile et un décor royal sur notre palapa, l’ambiance est là pour rendre ce Noël exceptionnel. Les jeunes nous ont en plus réservé une surprise en offrant une piñata aux filles, leurs yeux pétillent, le Père Noël ne pouvait pas mieux trouver pour leur faire plaisir.

On est dans la place !
Le décor s’installe
Au menu crêpes et galettes
La pignata de Noël !

Le monde merveilleux des cenotes

Le cenote, c’est le truc dont tout le monde te parle en projetant un voyage sur le Yucatán. Tu essayes tant bien que mal d’imaginer le décor avec quelques descriptions. C’est alléchant forcément. Mais alors quand le fameux « trou d’eau douce » est sous tes yeux, c’est une toute autre histoire qui s’installe dans tes souvenirs pour toujours !!

Pas un cenote n’est identique à l’autre, tantôt des grottes, des caves, des trous, des puits ou bien des bassins à ciel ouvert. Quand ce ne sont pas les racines d’arbres qui pendent du ciel, ce sont des forêts de stalactites et stalagmites qui plantent le décor. Le bleu de l’eau varie en fonction de la couleur de la roche, de la végétation, de la profondeur ou de la pénétration de la lumière du soleil. A chaque coup, c’est stupeur et émerveillement. Nous avons commencé une jolie collection et à ce stade, nous sommes maintenant en mesure de faire notre liste des bests-of !! Le must en tant que voyageurs est de pouvoir dormir sur place quand c’est possible et de pouvoir apprécier le cenote en solo. Y’a pas mieux comme bain pour démarrer la journée. La négociation fait toujours partie du jeu, mais on s’est mis sans difficulté dans la peau du « pobre francès » !

Histoire de situer les cenotes que nous avons visités, nous allons quand même dresser une liste par secteur. A chacun ensuite, d’essayer de se faire une idée des lieux même si les photos sont loin de refléter l’ambiance qui se dégage de ces lieux.

Sud ouest de Mérida

  • Kankiriché 

Pour notre 1er vrai cenote, nous ne pouvions pas rêver mieux. Il est tellement incroyable que l’on dort sur place pour nager encore et encore. La grotte n’est pas spectaculaire mais en revanche le puit de lumière offre un jeu exceptionnel dans les profondeurs de l’eau. Les rayons du soleil transpercent l’eau bleu azur sous plus d’une vingtaine de mètres, plus bas c’est le noir. A la nuit tombée avec les chauve-souris, les oiseaux virevoltent dans la grotte vide, les poissons chats reprennent leurs droits dans des eaux redevenues plates et silencieuses… C’est foutu nous sommes tombés fan des cenotes !

  • X-batùn et Dzonbakal

En quittant le cenote de Kankiriché, on poursuit l’exploration de ces eaux « sacrées » maya en allant explorer d’autres puits aux eaux translucides. Celle de X-batùn est un plaisir pour les yeux ! L’ensemble est envahit par la végétation, racines plongeantes dans l’eau et nénuphar à la surface. L’air de rien, elle est d’une profondeur incroyable en s’enfonçant sous la falaise. Nous avons droit à la fish-pédicure avant la quantité de petits poissons sur nos pieds. A moins d’1km de X-batùn, Dzonbakal offre une baignade moins grandiose mais à la fraiche en grotte.

Sud-est de Mérida

Depuis Mérida, il est facile d’atteindre quantité de cenotes tous différents les uns des autres. Plutôt que de gagner le bord de mer, nous préférons tracker les cenotes entre le sud de Merida et Valladolid. Nager dans ces eaux translucides est un régal, les plages nous attendrons dans le Quintana Roo.

  • Chelentun, Santa Cruz et Tzapakal à charrette tractée à cheval. A Homún, aucun échappatoire n’est possible, à peine arrivés les jeunes rabatteurs te sautent dessus pour te guider aux cenotes. Nombreux sont les cenotes accessibles à charrette ou via des chemins tortueux. Dans ces cas là au Mexique, la place est ouverte aux petits boulots et dans ce registre là ils savent y faire ! Les cenotes sont une aubaine pour les habitants des villages. Tous ont moyen de travailler autour de ces attractions touristiques. Conducteur de tuk-tuk, rabatteur, agitateur de foulard pour identifier le cenote,  location de gilets de sauvetage, petite bouffe, la caisse de paiement, le contrôleur de tickets payés, les entretiens des abords, bref tout un tas de petits boulots qui fournissent quelques pièces au maximum de personnes. Et c’est toujours ainsi au Mexique. Dans les commerces, deux personnes emballent les courses en sortie de caisses, toujours un pour chercher à laver le pare brise, un autre pour te dire où te garer, la pompe à essence on y touche plus. En gros, soit tu as de la petite monnaie soit tu passes ton temps à refouler les personnes. Quand tu as compris le business, tu finis par entrer dans le système. On s’embarque alors avec deux jeunes qui avaient transpirés à nous courser à vélo pour proposer leur service. Ils nous guident jusqu’à une hacienda d’où part une charrette à cheval. De là, ils resteront avec nous sur le parcours des 3 cenotes souterrains. L’un d’entre eux casse sa pédale en route, qu’à cela ne tienne, il pédale d’une seule roue sur la piste cabossée sans relâcher jusqu’à ce qu’on lui propose de s’accrocher à la vitre pour le tracter.
  • Tza-Ujun-Cat : Grand cenote situé en plein centre de Homún. Beaucoup de monde, mais très belle grotte avec une ouverture circulaire dans le plafond donnant une belle fenêtre sur le ciel.
  • Oxala : Depuis ce superbe cenote abandonné, on comprend tout l’intérêt de l’entretien assurée par toutes les personnes du village. Ici, la piste de 10km n’est plus débroussaillée, le chemin semble impraticable et une fois au cenote, la végétation a dominé tout l’environnement. Malgré tout, l’eau reste aussi bleue azur. Nous y passerons une nuit au milieu de rien, seul un feu en repère dans cette nuit noire.
  • Dos 3 Oches : nos plus beaux cenotes sur Homùn et les moins chers ! A titre d’info, l’entrée peut aller de 1€ à 30€ ! Un puit où l’on rejoint l’eau par une échelle dressée contre la paroi verticale et juste en face sur le même terrain, une « faille » minuscule et ultra profonde pour faire des sauts de fou !

Entre Merida et Valladolid

  • Ikil : immense, à deux pas de Chichen itza et un parking digne d’un supermarché. Autrement dit, trois raisons de ne pas y aller ! La curiosité nous y a tout de même poussés et puis ça reste l’occasion d’un rafraichissement. Profondeur et dimension impressionnante, tout est aménagé sur cette poule aux oeufs d’or. On se croirait presque dans une piscine municipale !! Curiosité faite, nous repartons au galop pour la laisser aux autres.
  • Yokdzonoy : Comme Ikil en mieux !

A l’est de Valladolid sur la highway Cancun « libre » 

  • Puebla fantasma : Roche rouge et orangée, eau émeraude. Encore une nouvelle ambiance et une bonne crise de rire le soir où nous restons dormir sur place. Les gardiens nous autorisent une visite en nocturne et pour les remercier on les garde avec nous à l’apéro autour de quelques bières. Les boissons avalées, ils ne quittent plus la table tout en restant parler entre eux en Maya. Forcément nous n’y comprenons plus rien, alors on leur sert à manger. Certains nous quittent, d’autres reviennent, ils se partagent le bon plan et tout le monde s’en amuse. Au final, nous finissons par comprendre que les jeunes arrivés sur le tard n’avait pas donné un petit billet pour payer la nuit et aucun des gars n’osaient le réclamer. La soirée se terminera sous un « cinéma en plein air » !
  • Choj-ha : Moment de grâce… Tout est éteint quand l’on entre dans le cenote, le générateur déconne et il fait nuit noire. Et là, seuls dans la grotte… une fois les projecteurs en marche, la magie opère. Un lac souterrain, fantastique et incroyable !  Les lumières illuminent la grotte et un lac d’eau bleue azur nous invite illico à la baignade ! C’est de loin notre plus beau cenote souterrain… Immense et rien que pour nous 6, on est comme des gosses à faire du surf dans un cenote !

Ce sera notre dernière nuit dans le Yucatán avant d’arriver à l’heure à Cancùn. Avec les jeunes, nous avons rendez vous à la même heure et au même endroit sur Cancún ! C’est tous ensemble que l’on squatte un super spot sur une plage de Puerto Morelo dans le Quintana Roo. Après un magnifique 1er levé de soleil sur la mer des Caraïbes, nous traçons à l’aéroport pour partager avec excitation et émotion de nouvelles aventures avec nos proches.

PS : Nous n’aurons jamais été aussi propres qu’au Yucatán !

26 décembre 2017by Rodolphe
Mexique

Campeche

Le 4ème contrôle de police depuis notre arrivée au pays est celui qui nous délestera de quelques billets… Autant les fois précédentes, les gars cherchaient bien la faute pour nous escroquer mais nous arrivions toujours à bien nous en tirer, que ce coup-ci nous étions fait au 1er coup d’oeil vers dans l’intérieur du van. Les filles ne portent pas leurs ceintures, le flic retient un sourire avant de réclamer direct 2500$Mex, soit pas moins de 125€ !! A défaut de paiement sur le champ c’est retrait de permis. Armes au poing, un gars de chaque coté de nos fenêtres, ils font tout pour nous intimider mais pas question de lâcher. Petit sermon aux enfants devant les escrocs histoire de faire bien puis mensonges enrobés de promesses pour enfin trouver un compromis à 500$Mex. On se croirait sur le marché sauf que là nous repartons sans achat.

Bienvenue dans la péninsule du Yucatan, terre d’accueil des billets blancs sur pattes.

La Jungle de Calakmul et Balamku

Le site archéologique de Calakmul était pour nous un incontournable. Il est difficile d’accès, la dernière portion de route se finit sur 60km de pistes dans la jungle, de potoholes tous les 3 mètres, des branches et des lianes qui viennent cabosser la carrosserie, le tout rythmé par trois « péages » de droits d’entrée. Qu’à cela ne tienne, ce site a la réputation d’être remarquable, authentique et plongé au fin fond de la jungle quasiment à la frontière du Guatemala.

En résumé, Calakmul se mérite mais il sait récompenser ses explorateurs ! Il faut bien compter 3h pour découvrir toute la cité pétrifiée par la forêt tropicale. Endormie pendant des siècles, les arbres sont encore partout et nombreux sont ceux qui ont poussés à même la pierre. A l’époque de son apogée courant IIIème siècle après J.C. Calakmul était une des cités majeures de la civilisation Maya. Les pyramides sont immenses, certaines se font face, d’autres se superposent pour atteindre au plus près les Cieux. Cette fois ci, il est même possible de grimper jusqu’au sommet de chacune d’entre elles. De là haut, nous dominons la canopée et paraissons soudain au bout du monde. Déjà qu’en bas nous étions seuls avec les singes araignées mais alors là haut on se demande bien comment et par où nous avons bien pu arriver ! Cette visite prend des allures de trek dans la jungle et même si il est interdit de manger, nous allons braver la règle pour nous offrir un pique-nique mémorable au pied d’un site absolument grandiose.

Le tout petit site de Balamku, sur la route principale avant la longue piste de Calakmul mérite aussi qu’on y fasse une halte. La grande citée lui fait de l’ombre mais nous avons largement apprécié un lieu où construction humaine et végétation ne font plus qu’un.

La jungle de Calakmul
La végétation recouvre tout

Un zoo dans la cenote

Après ces quelques jours autour de Calakmul, nous faisons la rencontre de notre premier Cenote. Celui d’Aguazul à Miguel de Colorado. Bien différent des images de rêves aux palettes bleues, celui-ci prend plutôt l’allure d’un lac rond au milieu de la forêt. Sans tout comprendre encore une fois, on se retrouve embarqué pour une rando tatane à monter et descendre autour des multiples miradors des deux cenotes du site alors que nous avons hâte de piquer une tête. Finalement la couleur de l’eau inspire plus au kayak qu’à la nage ! C’est que l’on devient capricieux sur la translucidité des eaux…

Rodolphe et Clem apprécieront, en tyrolienne, une vue du dessus pendant que nous les observerons d’en bas depuis notre kayak. Seuls à la surface de l’eau, nous glissons au milieu de ce zoo à observer iguanes, tortues et singes araignées.

La petite équipe qui s’occupe de ce site, s’amuse à nous laisser ici après leur journée de boulot et nous on se délecte à l’avance d’une nuit sans un bruit. Nous allons très vite apprécier ce type de bivouac à proximité des cenotes !

En chemin, nous aurons même cuisiné des empalapas depuis le jardin avec 3 générations de femmes. A chaque requête, le Mexicain tiendra toujours à apporter une réponse et la plus positive possible. Aussi dans le pueblo, quand tu demandes un coin pour manger, c’est la porte qu’on t’ouvre avec toute la chaleur et l’hospitalité qui va avec.

Un détour par Edznà

Autre temple, autre ambiance. Une cité jadis florissante avec près de 70 000 habitants ! Parce qu’il faut bien savoir que toutes ces ruines ne sont pas seulement des pyramides mais bien des cités avec de multiples bâtiments de vie collective, du terrain de jeu jusqu’au cimetière. Et à Edznà, nous mesurons bien la diversité de ces constructions. La visite est tranquille et ludique à la fois. L’herbe coupée si ras et aucun arbre sur le chemin invite à la course mais cette nudité enlève du charme aux ruines. A cumuler les sites archéologiques, on se permet le luxe de lister nos préférences.

La ville colorée de Campeche

Pour finir notre petit tour dans l’état, on s’en va flâner dans la citadelle espagnole et colorée de Campeche. Cette ville à l’emprunte coloniale a conservé toute l’architecture espagnole. C’est trop joli !! même si la pluie et la grisaille se sont invitées. Placée au bord du Golfe du Mexique, la ville fut le plus grand repère de pirates du Golfe. Les fortifications qui encerclent le quartier historique rappellent les nombreuses batailles qui ont rythmés la ville. Il aura fallu cette muraille de plus de 2km et 8 miradors pour la protéger des assauts des corsaires.

Aujourd’hui, vu d’en haut, ce ne sont plus les pirates que l’on observe mais les deux mondes qui séparent la fortification. A l’extérieur des remparts, l’animation bouillonnante de la vraie ville et à l’intérieur des rues pavés propres, brossés et foulées par les nombreux visiteurs de la péninsule. Les coccinelles se confondent parfaitement dans ce décor d’époque. Les façades des maisons sont toutes colorées aux teintes pastels, d’en haut pour certaines, il n’en reste que l’illusion crée par le mur.

Les portes des maisons sont toutes magnifiques, l’ambiance relaxe, le port de pêche a tout autant d’intérêt, la ville est vraiment agréable ! Un vrai coup de coeur « urbain » depuis le Mexique. Et c’est d’ici que nous sentons l’arrivée imminente de Noël ! Des spectacles animent la ville le soir, l’immense sapin illumine l’une des portes d’entrée à la citadelle, les enfants portent des bonnets de Père Noël… pour nous il ne manquera juste que la neige ! A l’intérieur du van, nous avons fini par fabriquer notre mini sapin en bois de bambou ! C’est parti, les filles décomptent les jours de leur calendrier en barrant d’un trait chaque jour passé avant le(s) grand(s) jour(s). Et oui, nous avons deux grandes dates sur décembre puisque le 27 une trop belle surprise nous attend puisque nous avons rendez-vous à l’aéroport de Cancùn accueillir la petite famille Mariette qui va triper le Mexique avec nous pendant quelques jours !!

Après ces bons moment en ville, les festivités de Campeche auront eu raison de nous après une nuit blanche sous la sono d’un DJ déchaîné sur calle 59. Maintenant direction les eaux bleues du Yucatàn pour se décrasser un peu !

Malecon de Campeche
Malecon de Campeche
Malecon de Campeche
Malecon de Campeche
Malecon de Campeche
Noël au chaud
Ambiance !!
21 décembre 2017by Cécile
Mexique, Voyage des filles

L’histoire de la civilisation Maya

La civilisation Maya a vécu près de 4000 ans entre -II et II siècle après Jésus Christ. Elle s’est etendue du sud-est du Mexique, au Belize, au Guatemala jusqu’au Honduras.

Le monde ne savait presque rien de la civilisation Maya il y a 200 ans, la forêt tropical avait envahi les cités et les Espagnols avaient brulé quasiment tous leurs livres.

Avec Valentine, nous allons vous en raconter un peu pour partager ce que l’on a découvert au Mexique!

L’architecture Maya

Le chiffre porte bonheur des mayas est le 3. Leurs temples sont construits avec 3 sommets, 3 cotés, 3 angles et 3 astres les entourent (la lune, le soleil et neptune). Nous, on a pas vu de pyramides à 3 cotés… La principale architecture Maya est la pyramide à pallier. Et les pyramides sont verticales pour se rapprocher des DIEUX !

Au milieu de la cité, avec les pyramides, se trouve aussi des temples, des acropoles mais nous avons aussi vu des ruines où les Mayas jouaient à la pelote ! Le jeu s’appelait pok-ta-pok ! Toutes les constructions ont été faite avec des outils en bois ou en pierre. Et toutes les pierres étaient portées à dos d’hommes et provenaient d’une carrière jamais bien loin de la cité. C’était généralement des pierres calcaire facile à sculpter.

Croyance et organisation

Ils croyaient en plus d’une centaine de Dieux. Ces divinités représentent surtout des éléments de la nature (maïs, soleil, pluie, vent…). Ils avaient même un Dieu pour chaque mois !

Les cénotes étaient leurs seules sources d’eau. Ces sources étaient sacrées et dans leurs croyances, les cénotes seraient un point d’entrée du monde souterrain des dieux.

Quand les éléments naturelles étaient pas bien, ils sacrifiaient des enfants pour apaiser les Dieux ou pour leur demander une faveur. Le mieux c’était les esclaves ou les orphelins.

Il faut savoir qu’ils n’avaient pas de grand chef. Chaque cité avait sa propre hiérarchie. Le problème c’est que ça a créée des guerres qui les ont affaiblit. Et quand les espagnols sont arrivés, c’était encore plus simple de faire disparaître la civilisation !

Anecdote

Les maya avaient prédit la FIN DU MONDE le 21 décembre 2012 !!!!!!!!!!!!!!!!! et regardez bien la somme des chiffres de chaque nombre est 3 ! Leur chiffre fétiche ! Heureusement il s’est rien passé. Les chercheurs disent que c’était pas la fin du monde qui était annoncée mais la fin d’une période de l’histoire.

Notre impression des cités Mayas

On trouve que les pyramides sont magnifiques, elle sont immenses et toutes différentes les unes des autres. Pour l’instant notre préférée est celle de Calakmul elle était super grande, on pouvait grimper à tous les sommets et là-bas nous avons vu des singes et des iguanes. Nous étions au dessus de la cime des arbres après avoir grimpé sur les pyramides. Et on était tout seul.

L’écriture Maya utilise des petits dessins que nous retrouvons écrit sur des livres, des fresques, des bâtiments… L’écriture Maya s’ appelle glyphe. Les temples d’Uxmal en étaient remplis ! C’est pour ça qu’il est aussi dans nos préférés.

Les Mayas construisaient des sites impressionnants, avaient une croyance très très forte ça devait les aider à trouver la force pour bâtir ces pyramides !

Des Dieux gravés dans la pierre
Uxmal
Edznà
Un oiseau emblématique
Jeu de Pelote
Palenque
Grandes pyramides à Palenque
La végétation recouvre tout
La jungle de Calakmul
19 décembre 2017by Clémentine
Mexique

Chiapas – 1

Palenque : Pluie, vomi et crevaison

A choisir entre shooter un chien ou nettoyer le vomi de son enfant qui a visé droit dans les packs de bières pendant son sommeil, vous choisissez quoi ?

Et bien, pour nous, ça sera les deux mon capitaine !

Rodolphe a évité de peu l’accident sur autoroute. Entre le truck et le chien, il s’est rabattu sur le dernier… La France pleure Johnny et nous on pleure ce pauvre chien abandonné à son sort sur la route. Derrière le prétexte de l’instruction aux enfants, nous écouterons le soir même « Je te promets »… (on a pas fait exprès…).

Et pour la seconde, Valentine a été malade pendant quelques jours et ne sait toujours pas se maitriser dans les situations d’urgence ! Malaises, maux de têtes, fièvre et pour finir vomissements. Bref, de quoi patienter gentiment sous la pluie pendant 3 jours. Pour varier le rythme dans l’attente d’un temps meilleur, nous avons alterné les coins nuits autour de Palenque. Finalement entre baignade sous les gouttes, footing, sieste hamac et marché artisanal, chacun trouve son compte pendant que la petite dort couchée, assise et debout.

Le van en a aussi profité pour faire sa 1ère réparation. Depuis plusieurs jours, un pneu donne des signes de fatigue et malgré le gonflage au compresseur, rebelote. Dans ces cas là quand il y a un doute, il vaut mieux en être certain en allant voir un réparateur de pneu sur la ville. C’est confirmé, il est crevé et en moins de 15min chrono, le gars aura retrouvé le morceau de métal de 5cm de long, réparé le pneu pour ensuite le replacer à sa place. Le tout pour 2€ et avec le sourire !!

Où est charlie ?
Palenque
Cimetière de Coccinelle (pour Benoit F. !)
Cimetière de Coccinelle (pour Benoit F. !)
Remede contre le mauvais temps, Pancake !

Premiers pas en Terre Maya

Gros changement par rapport aux étapes précédentes, les touristes sont de retours : Américains, Russes, Allemands, Canadiens, et Français mais pas du 1er âge. La Terre Maya raisonne avec Terre touristique et autant s’y préparer rapidement puisque ce n’est que le début en étant si près de la péninsule du Yucatàn. En attendant nous jonglons entre l’anglais et l’espagnol en fonction des rencontres, surtout quand il faut entretenir la conversation en auto-stop sur de long km. C’est que l’on deviendrait bientôt trilingue ??? Les filles améliorent leurs oreilles, mais côté langage c’est encore bien trop timide.

Les ruines archéologiques de Palenque nous on fait languir d’impatience et l’attente en valait vraiment la peine ! N’étant pas pressés, nous pouvions facilement attendre des jours meilleurs pour visiter ce site exceptionnel qui requiert une bonne journée d’exploration. Palenque est l’une des cités maya les plus impressionnants de cette civilisation, elle fait aujourd’hui partie du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Le temps s’est dégagé doucement dans la matinée pour dévoiler toutes les richesses de ce site qui apparaît progressivement sous la lumière du soleil. C’est grandiose, des pyramides, des temples, et des plazas immenses au coeur d’une forêt tropicale.

Beaucoup de monde cependant pour apprécier le silence de la nature qui siècle après siècle a évolué sans retenue sur ces constructions ancestrales. Tout est immense et donne le vertige ! Clémentine aura compté les marches gravient toute la journée, pour au final atteindre un total de 1200. Là encore, des tunnels et des labyrinthes relient une pyramide à une autre, il n’y’a pas mieux en terrain de jeux pour les enfants.

 

Autant de touristes attirent forcément les vendeurs de souvenirs, il est impossible d’échapper aux appels des vendeurs qui font leurs petits revenus avec les visiteurs.

Agua Azul ou plutôt Agua Brown…

Les fameuses cascades d’Agua Azul sont à 1h de Palenque, le soleil est revenu pour de bon alors on décide de faire un crochet pour nous enfoncer dans le Chiapas en sachant que l’on reviendra dans cet état au printemps prochain.

Nous n’aurons jamais vu autant de cortèges de la vierge Maria de Guadalupe que sur ce tronçon entre Palenque et Agua Azul. C’est normal, cette route fait partie du circuit de pèlerinage. Flambeau à la main, les personnes courent pieds nus, en savatte, en chaussette ou même sandalettes et de 7 à 77 ans sur un parcours bien défini partant de Mexico. Pendant que l’un d’entre eux court, le pick-up le suit avec le reste des pèlerins à l’abri de la météo sous la bâche du véhicule. Après quelques recherches, nous constatons être le 12 décembre, jour de fête de cette figure religieuse emblématique ! Pas surprenant qu’ils soient autant à courir quand on sait que cette fête attire plusieurs millions de pèlerins sur Mexico, et que c’est un des événement religieux les plus important au monde. Pour faire grandir les filles dans leur regard sur le monde, rien de mieux que de doubler une petite fille de 5 ans, pieds nus sous la pluie brandir fièrement et douloureusement son flambeau au ciel.

Une fois aux cascades, les achalandages posés aux pieds des ruines de Palenque ne sont rien à côté du site ultra-touristique d’Agua-Azul ! En chemin, femmes et enfants dressent des filets pour stopper les véhicules et vendre gâteaux, fruits ou légumes. Et une fois sur place, tout est aménagé pour se restaurer ou rapporter son souvenir.

Le Mexique est un pays avec beaucoup d’enfants, le site d’Agua Azul est encore plus révélateur d’un taux de natalité important sur le pays. Comme d’habitude, les bébés sont emmitouflés dans des couvertures, à moto ou à pieds, ils baroudent dans le dos des grands.

Tout ces bébés, aux yeux si ronds, si noirs, nous (me) font craquer. La comparaison avec les chiens et chats n’est pas entendable mais nous rions beaucoup à discuter de notre retour en France entre l’adoption d’un chien, d’un chat ou l’arrivée d’un bébé dans la famille ! Soit le stérilet saute, soit un bébé mexicain fait le retour avec nous. Ou bien on récupère un chat en rentrant…

Blague à part, les chutes valent vraiment le détour. Sur plus d’un km, une succession de cascades et bassins se déversent dans un large lit au coeur de la forêt pour permettre la baignade et la détente. Malheureusement, les pluies des derniers jours ont rendu les eaux, normalement bleu azur, complètement troubles. Nous n’aurons pas de séances balnéo aujourd’hui mais c’est désormais sûr, il faudra revenir ici au printemps prochain !

Pelerins de la vierge Guadalupe
14 décembre 2017by Rodolphe
Mexique

Veracruz

De la doudoune aux tatanes

En à peine 250 kms nous voilà passés de la poussière aride de Puebla à la végétation tropicale de Veracruz !

La traversée d’Orizaba et l’arrivée sur Veracruz n’était pas sans un petit stress. Selon les dires et actualités diverses, la tension sur cet état est bien moins paisible que sur les précédents, par précaution, les sous sont planqués, le matériel informatique aussi et la tête prête aux éventuelles surprises qui pourraient survenir sur le trajet ! Pour alterner le rythme, Clémentine prend ma place à l’avant et se perfectionne au co-pilotage. Valentine travaille avec une humeur égale table de multiplication et conjugaison…

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9 décembre 2017by Cécile
Mexique

Puebla

Le ton est donné en arrivant sur Puebla, ville de près d’1,5 million habitants  :

– A l’arrivée au péage, les vendeurs remontent la file de voitures, proposent comme à l’habitude cacahuètes, chips remballées, GI en parachute, et … des battes de baseball ! Je pense naïvement que c’est pour la pratique du sport, Rodolphe prétend l’usage d’une arme de défense… ah bon ?

– Droit dans l’axe, le volcan Popocatepl crache sa fumée. A l’arrière, en voyant le nuage s’agrandir au dessus du cratère Valentine crie des « Oh mon Dieuuuuuuu !!! ». Et nous trois, pété de rire, on lui lit la typologie et le scénario plutôt catastrophique de son éruption.

– Le camping où nous avons prévu de nous poser près de Cholula-Puebla est plutôt curieux. Un mélange de privadas, parking et planque pour les forces spéciales mexicaines. Des dizaines de gars armés se préparent à embarquer dans leur véhicule blindé. Avec des armes cachées dans une bien jolie coccinelle ! En restant positif, on se dit que l’on est plutôt en bonne sécurité ici !

Bref, ça promet à Puebla !

El Grande Pyramide de Cholula

Une visite de temple Maya sur fond de volcan réveillé, c’est plutôt mémorable pour une première !

Le récent séisme qui a frappé le sud de Mexico, a provoqué des dégâts qui rendent impossibles la visite de l’église perchée au sommet des pyramides Mayas. Le long tunnel qui se trouve sous la grande pyramide et les ruines archéologiques nous sera en revanche accessible. Et là, dans les méandres du tunnel, la crise de claustrophobie commence… Pendant que je cherche en vain la lumière qui indique la sortie du labyrinthe, les filles se font le remake d’Asterix et Cléopâtre : « Pano ? Obé ? Obé ? Pano ? ».

Nous prenons notion de l’ampleur du site à la sortie du tunnel. L’une des plus larges pyramides du monde est sous nos pieds, les fouilles ont dégagé de nombreux vestiges qui témoignent des civilisations successives depuis le début de sa construction avant Jésus Christ. C’est juste magique et vraiment très impressionnant. Et ce n’est que le début.

San André de Cholula est un Pueblo Magico, tout en parfaitement entretenu pour développer le tourisme et améliorer la vie des locaux. Ici, de nombreux sportifs profitent de ce superbe environnement en pleine ville.

Les effets de l’altitude

Depuis notre arrivée, le volcan Popo nous nargue avec ses quelques pets de fumée. Il est grand temps de s’en approcher de plus près et d’essayer de trouver un sentier de rando offrant une vue panoramique sur ce sommet culminant à plus de 5400m.

Comme d’habitude c’est long, mais désormais nous sommes tous habitués. Ça fait partie du jeu. Il faut intégrer très rapidement, au risque de péter un câble, qu’au Mexique soit la route est pourrie et on y met le double du temps, soit la circulation est atroce et c’est pareil.

En plus, les quelques kms qui nous séparent de Cholula traversent des zones complètement arides et désertiques. Des décharges à ciel ouvert font fleurir tout un tas de déchets sur les champs environnant et en bord de route. Trop souvent, la route qui mène au paradis laisse voir des conditions de vie bien moins glorieuses.

Bref, après une bonne piste cabossée, nous finissons par atteindre un lieu aménagé au pied du volcan. Et bien contents d’avoir négocié un prix pour passer la nuit au chaud dans une cabaña avec un bon feu de bois, Clémentine commence à se sentir mal, maux de tête, de ventre, pâlotte, vertiges, bref à deux doigts de tomber. Nous sommes à plus de 3400m et si on ajoute à ça les effets de l’alimentation, la suspicion du malaise est plausible. C’est déjà arrivé il y a peu de temps, alors pour le coup on prend le temps de réfléchir à la suite du programme de la journée. Aucun intérêt de se les geler si nous n’avons pas le plaisir de la marche. Tant pis pour le volcan, on se contentera de le regarder en redescendant dans la vallée qui est sous le nuage de pollution.

Cette nappe de pollution est posée sur le plateau à 2000 comme une chappe de béton. Nous l’avons déjà ressentie, l’effet de l’attitude et de la pollution n’est pas sans laisser quelques symptômes : irritation de gorge, maux de tête, lèvres sèches. Pour illustrer, dès le matin depuis notre mirador sur Puebla, l’horizon est complètement voilé et permet à peine de deviner les 3 volcans qui entourent la ville à plus de 5000m !!

Depuis le camping
Sur les toits…
En route vers le pied du géant !

Après ces quelques jours en ville, ça ne sert plus à rien d’attendre l’éruption. C’est seulement un gentil réveil pour notre Popo !

Il est maintenant temps de gagner la côte est du pays. Cap maintenant vers l’État de Veracruz qui promet de nous amener dans un tout nouvel environnement !

4 décembre 2017by Rodolphe

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“Courir le monde de toutes les façons possibles, ce n'est pas seulement la découverte des autres, mais c'est d'abord l'exploration de soi-même, l'excitation de se voir agir et réagir. C'est le signe que l'homme moderne a pris conscience du gâchis qu'il y aurait à rendre passive une vie déjà bien courte.”

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