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Opération Raclette – Burger - Les pérégrinations d'une famille savoyarde
Nicaragua

Rivas – 2 – Isla de Ometepe

L’île d’Ometepe est située sur l’immense lac Nicaragua. Comparativement, le département de la Savoie s’enfile avec aisance entre les contours du lac. En étant sur la rive Est de l’île, l’illusion d’un océan est bien fondée. L’île est accessible par ferry en 1h de traversée depuis San Jorge et c’est dès l’embarcadère du continent qu’elle se caractérise par ses deux cônes culminants à plus de 1500m d’altitude. Le volcan Conception toujours actif émet en permanence un nuage qui se scotche comme une lentille sur son cratère. Le Maderas, plus petit et éteint, est recouvert d’une jungle apportant un paysage dense et habité. C’est de son côté que l’on décide de poser pour une petite semaine dans un rythme tranquille et reposant.

Hacienda Merida

L’arrivée sur l’île d’Ometepe est vécue comme un retour à l’authentique. Ici, le temps semble s’être arrêté, les charrettes à boeufs font office de moyen de locomotion et le linge et la vaisselle sont lavés directement dans le lac. Les femmes sont à l’action tandis que les enfants barbotent autour d’elles. Les hommes quand à eux font le shampoing ou la sieste. Quand la pièce principale d’une maison se trouve dans l’eau, on peut faire beaucoup de choses avec la famille réunie !

Depuis l’hacienda Merida sur la rive Ouest, nous apprécions le charme discret de l’île depuis ses rivages à l’abri du vent. De là s’improvisent sans difficultés des sorties en kayak pour observer les singes, des couchers de soleil depuis la muelle, des repas contemplatifs et même des retrouvailles avec Juliette et Vincent rencontrés à Bacalar, au Mexique. La route est défoncée pour y arriver, mais c’est surement une des meilleurs places pour séjourner sur Ometepe.

L’île aux deux volcans
Chicken bus
Sortie Kayak
Capucin sur Monkey Island
Maderas
Arbres à geai bleu
Arbres à geai bleu
A la lessive
Machine à laver locale
Maderas

Cascade San Ramon

La cascade est accessible après quelques km de pistes depuis l’hacienda Merida. S’en suit ensuite 5km de marche raide pour atteindre les chutes accrochées au flan du volcan Maderas. Nous marchons la tête en l’air à regarder les singes araignées sauter d’arbres en arbres et une fois là haut, transpirants, la cascade devient une douche pour celui qui veut se rafraichir.

En guise de souvenir, Maman se foule la cheville à peine 2km avant d’arriver au départ du sentier. On les finira en stop pour ne pas mettre à mal la douleur silencieuse qui fait serrer ses dents !!

L’ascension du Maderas : les pieds dans la boue

La Finca El Porvenir, située juste avant la piste de l’hacienda Merida, nous permet de changer de place pour 3 nuits le temps d’être plus mobile sur l’île compte tenu du mauvais état de la piste en aval. Plus d’accès au lac, mais une belle flore tout autour du site. De là, nous pouvons partir à l’assaut du Maderas en laissant maman reposer sa cheville dans un cadre plutôt relaxant !!

Le Conception est tellement impressionnant que nous préférons faire l’ascension de son voisin moins couteux en effort physique. Le Maderas est cependant connu pour ses sentiers ultra-boueux, moins exigeant dans le souffle mais assez difficile pour les conditions de marche, 8h annoncées sur un petit 1000m+. Les filles ont eu le choix de rester sur place plutôt que de s’user sur une randonnée éprouvante, mais l’appel du défi a été trop fort. Elles monteront avec nous au lac du cratère, trop contente de jouer dans la boue sans retenue. N’en déplaise à Maman, nous partons sans guide seulement à l’aide de notre application maps.me qui sert aussi bien de GPS pour les autos que sur les sentiers de randonnée.

A peine 2h de marche après le mirador, la boue nous colle déjà aux semelles. Et c’est peu dire ! Au début, on essaye d’éviter tant bien que mal les passages tendancieux mais c’est une réflexion complètement inutile vu la suite du sentier. La veille les coureurs de l’ultra trail « Fuego y Agua » ont foulé ce même sentier, autant dire qu’aujourd’hui il est pire que détruit ! Nos pas s’enfoncent systématiquement sous des cm de boue à en perdre nos chaussures, on nous avait prévenu mais comme à chaque fois c’est par sa propre expérience que l’on comprend les mises en garde ! En cours de chemin, un guide nous interpellera pour nous freiner dans l’élan. Selon lui, c’est dangereux de monter seuls, avec des enfants et vu l’heure nous rentrons en pleine nuit. Pas pire pour décourager !! Après nous avoir clairement incité à rebrousser chemin, on reste confiant tout en se donnant une limite de temps à ne pas dépasser avant d’atteindre le cratère. Et les groupes en descente que nous croiserons ne feront que nous encourager, impressionnés par la rapidité de montée des filles.

Par chance, le temps est dégagé et nous permet de superbes points de vue sur le Conception et le lac du cratère. Vu l’humidité présente sur ce volcan, les nuages sont très souvent accrochés ne permettant qu’une randonnée à l’aveugle dans une ambiance mystérieuse. Nous arrivons dans nos temps là haut bien trop contents d’avoir gardé confiance. Par contre, vu l’heure on ne fera pas la sieste au bord du lac comme les autres ! La descente sera encore plus difficile que la montée sans aucune prise et des gamelles assurées à chaque passage sinueux. Cette randonnée c’est juste un parcours du combattant ! Avec une motivation bien accrochée et une patience indispensable, on aura finalement eu besoin que de 6h30 pour faire l’aller/retour. Par contre, de retour à la finca aucun d’entre nous n’aura eu le courage de décrasser les chaussures et chaussettes couvertes de terre séchées jusqu’aux chevilles.

Ojo de Agua

A la Finca El Porvenir nous retrouvons avec joie et pour quelques jours les copains d' »Escapade en famille » lâchés lors de notre arrivée sur le Nicaragua à Somoto. Ils étaient attendus au Costa Rica et ont du tracer tout en gardant à l’esprit de remonter pour découvrir le pays et nous rejoindre une dernière fois par la même occasion.

Pour rendre le séjour sur Ometepe encore plus parfait, il existe sur l’île un lieu de baignade dans une eau de source cristalline. Les touristes se mélangent dans une ambiance locale. De là, nous pouvons nous attabler et prendre nos aises pour squatter un bout de place et passer la journée entre bières et piña colada proposées sur place. Simple mais efficace surtout après la sortie sportive de la veille ! Ensemble, nous dégusterons les meilleures pizzas de toute l’Amérique centrale dans un petit pueblo voisin, nos papilles ont tellement savourées que ce repas reste réellement mémorable ! La pizza El Meditaranee en plein Nicaragua franchement, fallait l’imaginer !

Après ces journées passées ensemble à la Finca, vient l’heure de se séparer. Les amis font cap au Sud, nous au Nord, et nous prévoyons de garder quelques jours pour la laguna Apoyo avant le vol retour de Maman. Cette fois-ci c’est la séparation inévitable mais étant tous savoyards, nous imaginons d’ici les fondues et raclettes qui nous partagerons de retour dans nos contrées !

Le retour en ferry se fera à l’improviste sans réservation et par chance, nous trouvons un bateau à quai qui s’apprête à partir alors que cet horaire n’est pas prévu dans les départs habituels. Par contre, la compagnie est ce coup-ci trop réglo et nous force à porter des gilets de sauvetage pendant l’heure entière de traversée… Rassurant ?!

Les volcans sont maintenant dans notre dos, l’île d’Ometepe aura été un vrai coup de coeur qui concentre pour nous le meilleur du Nicaragua : une ambiance locale, un tourisme discret, de belles randonnées, des volcans à gravir, de la baignade, des points de vue remarquable, des couchés de soleil, le tout dans une végétation dense avec une faune à observer. Ce serait notre étape incontournable et autant en profiter rapidement puisque nous apprenons en partant qu’Ometepe est en sursie. Un projet de canal qui rejoindrait l’océan Pacifique à l’océan Atlantique a été contractualisé par les chinois depuis quelques années. Même si les villageois de la côte pacifique ont réussi à ralentir le projet, il y a fort à parier, avec les puissances économiques en jeu, que bientôt des bateaux de croisière et cargos de marchandises traverseront le lac pour dénaturer cette authenticité.

29 mars 2018by Cécile
Réflexions

Les vérités enfin avouables

Déjà plus de 6 mois que nous sommes sur les routes, et il est de tradition de faire des bilans… Disons surtout que cette date anniversaire nous force à regarder le chemin parcouru.

Plutôt que de partir sur des chiffres ou des avis personnels sur les pays traversés, nous préférons de loin jouer la dérision et enfin avouer tout ce qui est caché derrière les clichés choisis. On casse le mythe du voyageur en rendant le nomadisme accessible à tous !

1° Nous ne sommes pas des aventuriers ! Bien au contraire il en existe des dizaines comme nous et l’Amérique centrale est un vrai goulot d’étranglement !

Escapade en famille / Plum’s/ Chamavelos
Esprit Outdoor / Escapade en famille
Juliette et Vincent
Chamevelo
Chamavelo
Les Babzouk / Le voyage de Nemo
Lolo
Les foodailleurs
La Nomade family / Jérémy, Aurélie, Clément et Emilien

2° Le bivouac sauvage se fait rare. Le volet safe est parfois prépondérant sur le reste et certains spots sont loin d’être enchanteurs. Ceci dit, nous n’avons eu recours aux parking de supermarchés ou aux stations essence que très exceptionnellement. Quand le bivouac ne peut pas être sauvage, le mieux reste les petits terrains familiaux, les balnérios ou le terrain d’hôtels où pour un prix négocié nous avons accès à tous les services.

3° La vaisselle est l’affaire de tous, il n’y a pas de sexisme dans la vie quotidienne !

4° Les fast-food ont la côte ! Atouts wifi, climatisation et faut se le dire, les burgers même si mauvais nous changent des tortillas.

5° Le compteur affiche aujourd’hui 21 000km sur bientôt 7 mois, soit une moyenne de 100km/jour. Le gros des longues distances ayant été fait sur le Canada et les USA. Rouler n’est plus du tout contraignant. c’est même du repos.

6° Les poils et les cheveux n’arrêtent pas de pousser.

7° L’écologie est un problème de riches : le plastique est un vrai fléau, surtout en Amérique centrale et les populations locales ne sont guère sensibilisées à la préservation de l’environnement. Clairement, l’on ne partage que ce qui est beau mais bien trop souvent nous sommes choqués par ce qui s’étale quotidiennement sous nos yeux. A défaut de trouver des vraies poubelles, il nous arrive de conserver nos déchets sur des km plutôt que de faire comme on nous le propose régulièrement, les jeter dans le trous au fond du terrain. 

8° On est des grosses bouffes en manque de nos petits plats et de bonnes gourmandises de chez nous. Mais bon, je crois que l’on est pas les seuls !! Afficher Raclette-Burger sur le van est une très mauvaise idée !

La tajine des Nomades à Atitlan
Arrivée de maman
Meilleur tiramisu d’Apoyo
Le foie gras des Babzouk
Nutella et Président sont partout
Raclette à Antigua avec les Foodailleurs

9° Le monde entier est connecté. Tant les locaux avec des smartphones et du wifi partout, que les voyageurs au travers des réseaux sociaux. L’accès aux cartes téléphoniques locales y font pour beaucoup. Ca contribue à se créer son microcosme sur la route, l’éloignement affectif rapproche et l’on noue des liens très rapidement.

10° Les disques durs pleins de films font les heureux pour renouveler les playlists personnelles.

11° On est devenu une banque internationale à revenir sur les pays déjà traversés. L’échange de devises est possible à tous moments sur des dollars américains / dollars canadiens / pesos / quetzal.

12° Les enfants dévorent les livres plus qu’ils en ont. Les dizaines d’albums de Mickey et Picsou font la joie de tous et ils se les troquent ou se les prêtent le temps de quelques nuits.

13° Il pleut aussi en voyage et ce n’est vraiment pas facile à sécher dans notre intérieur cosy

14° Les pays traversés ne sont pas toujours bien recommandés, pourtant nous avons trinqué avec des Salvadoriens enivrés, aidé à passer des migrants honduriens au Mexique, dormis au milieu de nulle part, sans jamais se sentir en insécurité.

15° Les populations sont d’un accueil et d’une gentillesse hors-norme. Un sourire, une porte ouverte, une main tendue, un repas partagé, une bière offerte, tant d’actes simples sans retour qui nous interrogent sur nos propres comportements dans notre pays.

16° La liberté occasionnée par le voyage devient un catalogue des possibles : tu veux aller où aujourd’hui ? nager avec des requins ? grimper sur le sommet d’une pyramide au coeur de la jungle ? voir des tortues ? gravir un volcan en éruption ? Ok c’est parti on y va ! Comment ne pas devenir un simple consommateur d’expériences ? Comment ne pas banaliser ce qui la 1ère fois était extraordinaire ?

17° Une 1ère réponse : prendre des vacances dans le voyage. Se poser pour ne rien faire, digérer le vécu et ne pas s’interroger sur le lendemain.

18° Partir n’est pas une fuite, mais revenir est une peur : retrouver les contraintes, le travail, se creuser la tête ou même se la prendre pour des problèmes devenus futiles aujourd’hui. Faire quoi, Comment, où ? Nous n’avons pas encore les réponses et il est peu probable que nous les ayons dans 5 mois. Tout cela nous ramène à un point devenu évident aujourd’hui : vivre le présent et laisser au futur le temps d’éclaircir nos incertitudes.

19° On grossit !! Alors que l’on pensait à une cure d’amaigrissement c’est tout le contraire. Tous les soirs c’est vendredi ! Bières, rhum, piña Colada, le tout sans même brûler le budget. Le foie va craquer avant de rentrer… !

20° Deux applications unanimes depuis l’arrivée au Mexique : maps.me pour le GPS hors-ligne et iOverlander pour la dispense de recherches de bivouacs. C’est une espèce de graal du road-tripeur ! Tout y est et c’est toujours un lieu de rencontres de tout horizon (canadiens, américains, suisses, allemands, argentins et français).

21° Ne pas travailler coûte de l’argent. L’on s’en tire avec un budget moyen de 1600€/mois depuis le départ.

22° Les routes sont parfois désastreuses, encombrées et longues mais le van s’est complètement adapté à sa nouvelle vie. Rien ne lui fait peur et aucun problème mécanique depuis notre départ. On devrait faire la promotion des capacités des VW T6 auprès de la marque.

23° Plus intime, nous arrivons à garder une fréquence hebdomadaire supérieure à la moyenne française. C’est plutôt pas mal compte tenu du contexte !

24° Les lacs de Savoie ne sont pas encore concurrencés.

27 mars 2018by Cécile
Voyage des filles

La spécialité du lac Atitlàn : Le tissage

Le tissage est travaillé que par les femmes qui entretiennent la tradition Maya.

J’ai crée mon écharpe avec l’aide de Lyla, elle a 31 ans. Sa mère lui a tout appris à l’âge de 13 ans. Elle travaille depuis près de 20 ans et a maintenant 3 enfants. Il n’y a plus de père, elle s’occupe donc toute seule de ses enfants. Elle travaille dur pour pouvoir les nourrir, n’a pas de vacances, pas de week-end et rentre parfois très tard chez elle. Lyla est très courageuse, moi à son âge je crois que je ne tiendrais pas.

Comment j’ai fais mon écharpe

Créer des écharpes peut prendre deux jours, ce qui est long est surtout de faire la trame de l’écharpe avec les fils de couleurs. Quand je suis arrivée, le métier à tisser était déjà prêt.

Avant cela il faut aussi faire le fil : Le fil est fait avec du coton 100 % naturel. J’ai vu une dame le tisser autour d’un bâton pour en former une pelote avant de détendre le fil pour l’adoucir. La couleur est naturelle, elle est faite avec des mélanges de plantes et d’écorces. Après la bain de trempage, la teinte est ensuite fixée à partir d’écorces de bananier. Il faut ensuite faire sécher 24h.

Quand les files sont placés sur la structure faite en bois, il faut compter 4h de tissage.

Pour bien tendre l’assemblage de fil, il y a une ceinture autour de la taille qui tend l’ensemble jusqu’à une fixation accrochée à un mur ou un arbre.

Pour finir, afin d’être joli, il ne faut pas tisser jusqu’au maximum de la longueur des fils. Il faut laisser un espace de 10cm pour découper les fils et ensuite tresser des petits paquets de fils en les roulant dans le même sens. A deux, chacune de son extrémité de l’écharpe, nous avons ensuite attaché ensuite deux par deux les paquets tressés pour une finition aboutie de l’écharpe.

A l’aide d’un ciseau, Lyla a ensuite coupé toutes les erreurs de tissage.

Les différentes colorations
L’enroulage du fil
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Bientôt fini !

Comment j’ai trouvé le cours de tissage à San Juan de la laguna

J’ai beaucoup aimé. Pour fabriquer une écharpe je pensais que cela allait être super simple mais en fait il faut être patiente et avoir du muscle dans les bras.

Avec des bras ramollis et sans patience, autant laisser tomber plutôt que de s’énerver ! Lyla m’a beaucoup aidé, elle a dû faire à peu près la moitié en allant super vite. A mon avis, elle avait le temps de finir deux rangées quand moi j’avais à peine fini la 1ère. Lyla était vraiment très gentille et c’était un très bon moment. J’adore le résultat.

Grâce à ma prof d’un jour, j’ai découvert le tissage, c’est un super métier. Il me plait, il est artistique et manuel. Il requiert des qualités que j’ai.

22 mars 2018by Clémentine
Voyage des filles

Ascension de l’Acatenengo

Le volcan Fuego est un volcan actif et éruptif. Il est situé au Guatemala à côté du volcan Acatenengo dans la ville d’Antigua. Le volcan Acatenengo est à peu près à 4000m d’altitude, c’est super haut. Autant vous dire que là haut, il faut vraiment très froid. Le Fuego est un peu moins haut. L’Acatenengo est un volcan de type gris, quand sa lave monte au cratère, elle forme un dôme et quand ça vient à exploser, alors un nuage de nuée ardente est expulsé. Sa dernière éruption remonte à 1972. C’est ce cratère que nous avons gravit pour observer les éruptions du Fuego en pleine nuit.

1- L’ascension

La randonnée n’est pas si difficile parce que nous faisions des pauses toutes les 10 ou 20 minutes pour ne pas avoir le mal des montagnes (et aussi attendre les autres). Ah oui, j’ai oublié de vous dire que nous sommes partis en groupe avec des guides. On a fait ce choix par sécurité et pour avoir tout le matériel déjà mis en haut et avoir ça de moins à porter.

Les moments les plus difficiles étaient au tout début car c’était assez raide. A mi-parcours nous avions fait une pause pour pique-niquer des repas déjà tout préparé en barquette. C’était à nous de les porter quand même. En arrivant en haut, au campement, nous étions dans le nuage et on ne voyait rien du tout. Pendant la montée, la fraicheur du nuage était là pour nous aider, c’était plus frais et nous avons été épargnés de la chaleur.

2- Le bivouac

Quand nous étions arrivés, les guides sont allés faire le feu et un des guides nous a montré notre tente. Notre tente était toute petite mais ce n’était pas grave parce qu’il faisait si froid qu’à quatre il était plus facile de se réchauffer. Puis nous avons fait une bonne sieste pour se reposer car la nuit allait être longue. En nous réveillant, nous sommes allés près du feu. Là haut, il faisait au moins -2°C, nous avions 5 couches de vêtements sur nous. Ça changeait des températures du Salvador !

Clementine et moi avons fait des tours de magie avec un jeu de cartes aux personnes du groupe et aux guides. C’était très drôle.

Les guides ont ensuite fait à manger. Au menu :

– Purée de patates

– Sauté de pâtes aux légumes

– Purée de frejoles

– Des tacos

– Chocolat chaud (avec dans l’eau et du chocolat)

– Marshmallows grillés (j’en ai mangé un peu trop!)

C’était très bon. Les guides disaient que j’étais très forte et ils voulaient me donner plus à manger.

Pendant ce temps là, nous entendions les grondements du Fuego mais sans rien voir ! Le bruit ressemblait à celui d’un tonnerre. Au 1er grondement, tout le monde a sursauté. Après c’était des cris de joie et de surprises à chaque grondement !!

A la nuit tombée, le Fuego a fait un 1er jet de lave puis tous les quarts d’heures, le volcan crachait de la lave. Le jour, c’est un spectacle impossible à voir, seulement entendre, c’était magique. La nuit, c’est double cadeau, nous entendons et nous voyons ! Nous sommes restés regarder ce spectacle pendant a peu près deux heures puis nous sommes allés nous coucher. Il y avait même des étoiles filantes .

A quatre heures dans la nuit, les guides sont venus nous réveiller pour savoir si nous voulions monter voir le levé du soleil sur la cime. Mon papa y est allé, Maman, Clem et moi sommes restées couchées dans la tente pour continuer de regarder une dernière fois le spectacle avant de se rendormir.

En nous réveillant, Papa venait tout juste d’arriver puis nous avons enlevé notre grosse veste pour aller prendre le petit déjeuner dehors au près du feu :

– Brique de lait (sans cacao)

– Céréales

– Pomme

Nous avons ensuite rangé la tente et fait nos sacs pour repartir.

3- La descente

Meilleur moment !

Nous pouvions courir dans la cendre et la poussière. Les guides devaient s’alterner devant nous pour pas nous laisser seules. Souvent on s’arrêtait pour attendre les autres, et pour repartir il disait « Vamos chicos ! »

Avec Clem, nous mettions notre Buff dessus nos yeux pour ne pas avoir plein de poussière dans nos yeux.

Dans la dernière descente, nous avons croisé un groupe d’au moins 40 personnes !!! Quand nous sommes arrivés au collectivo, il ne restait plus qu’à mettre les sacs dans la remorque, rendre les bâtons loués aux dames, avant de redescendre à Antigua.

Au final, on a monté 1400m de dénivelé, waouhh, ça nous a pris seulement 2h15 pour redescendre contre 4h à la montée.

Quand nous sommes arrivés à Antigua, des amis étaient là pour finir la soirée.

Cette randonnée est complètement différente de celles que j’ai pu faire avant. On passe du sec à la jungle. Et voir de la lave jaillir du sommet d’un volcan est magique et éblouissant. On voulait plus repartir !

15 mars 2018by Valentine
Nicaragua

Rivas – 1

La descente vers le sud continue tranquillement. Après Léon et ses alentours nous faisons un break rafraichissant sur les flancs du volcan Mombacho qui fera l’objet d’un prochain article. Pour le moment, nous partageons une mise en image des magnifiques plages du Rivas, région frontalière au Costa Rica, surnommée la côte d’Emeraude (Costa Esmeralda). Ici, l’océan découpe la côte en un amoncellement de petites criques, les plages sont de sables blancs et l’eau bleu azur. C’est un dépaysement total par rapport aux plages de sables noirs plus au nord !

Des vacances dans le voyage

Clairement sur ces quelques jours passés entre les plages de Popoyo et de Marsella, nous ne pouvons nous vanter d’aucun effort… Les seules gouttes de transpiration qui perleront sur nos fronts seront dûes à la chaleur du soleil pendant la sieste !

Ceci dit, pour atteindre ces deux belles plages, il faut tout de même s’accrocher au volant et serrer les fesses. Une fois sorti de l’axe principal de la Panamericaine, les pistes sont longues et remuantes. Pour situer, pas moins d’une heure est suffisant pour parcourir 20km.

Playa Popoyo et Guasacate

Bienvenue au paradis des surfeurs ! Popoyo c’est le coin où zoner plusieurs mois sur sa planche. A peine arrivés au village, nous sommes accueillis par un Québécois installé ici pour monter sa petite affaire de photographies de surfeurs. Fidèle à la réputation des Québécois, Marco est ultra-accueillant et nous dit tout ce qu’il faut savoir du coin, jusqu’à nous présenter la piaule où il loge depuis le toit d’un hôtel sans fenêtre. C’est à cette place que nous logerons maman avec une belle terrasse où il fait bon chiller dans le hamac. Le van est posé tout près sur une place voisine et, très rapidement, on fait notre trou à Popoyo alternant les bons petits plats du Nica et la détente sur la plage.

Les vagues sont trop grosses pour s’essayer au surf mais en tout bout de plage, après 3km de marche en plein cagnard, nous découvrons les bassins de la plage de Guasacate. A marée basse, l’eau se retire pour laisser quelques piscines entre les roches rouges permettant de snorqueler, de récolter des coquillages où de se baigner sans se faire shaker par les rouleaux glacés du Pacifique.

Cette plage est reconnue pour être un lieu de ponte des tortues marines. Quelques jours avant notre arrivée, plusieurs tortues étaient même passées par là. Nous arpentons plusieurs fois la plage au petit matin ou au soleil couchant espérant vivre un tel événement mais le miracle n’arrivera point. En revanche, le soleil nous aura gâté des milles et unes couleurs qui se dressent sur cette toile.

Embouteillage
Invitation à la sieste
Arc en ciel entier
Soleil et pluie
Plage de Popoyo
Guasacate
Vu !
Tidal pool
Tidal pool
Tidal pool
Récolte
Repos
Retour

 

Playa Marsella

La playa Marsella, c’est une alternative à la plage touristique de San Juan Del Sur. Pendant notre séjour à Popoyo, nous avons réserver des hôtels jusqu’à la fin des vacances de maman pour éviter d’être désappointés en arrivant, la fleur au fusil, sur des sites touristiques. Il faut savoir que le Nicaragua est assez petit et que les points d’intérêts du pays sont très rapidement cernés par les voyagistes. Les circuits touristiques sont tous assez classiques et même si le tourisme n’est pas de masse, il est facile de voir des hôtels afficher complet.

Pour notre 1ère réservation, nous serons plutôt bien servis en arrivant sur une place dotée d’une très belle piscine, d’une place de stationnement pour poser le van gratuitement au pied de la cabaña et face à l’océan. Ni une, ni deux, les hamacs sont installés pour pouvoir lézarder à notre guise un livre sous le nez. De là, nous ferons même un bon feu sur la plage pour faire griller quelques marshmallows.

Depuis l’arrivée de maman sur le voyage, nous surfons vraiment sur la vague du confort ! Nous initions quand même notre hôte à quelqu’unes de nos habitudes histoire de bien ressentir l’effet du nomadisme, mais il va sans dire que nous ne nous faisons pas prier quand il s’agit de mettre les pieds sous la table et de se régaler de poissons frais cuisinés à la locale ! Alors forcément, on ne va pas se mentir, on en profite !!

Saison sèche
Paysage de savane
Playa Marsella
Balade
Côte d’émeraude
Compagnie
Lémurien 1
Lémurien 2
Lémurien 3
A table
Apéro et dessert

 

9 mars 2018by Cécile

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“Courir le monde de toutes les façons possibles, ce n'est pas seulement la découverte des autres, mais c'est d'abord l'exploration de soi-même, l'excitation de se voir agir et réagir. C'est le signe que l'homme moderne a pris conscience du gâchis qu'il y aurait à rendre passive une vie déjà bien courte.”

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